Tome I : Les Aventures de Ladybug et Chat Noir.

Chapitre n°17

Ladybug avait un peu plus de temps à sa disposition que son partenaire, en effet sa statufication avait temporairement mis en pause son propre décompte. Alors qu'elle ramenait l'homme à son domicile, elle l'interrogea sur ses raisons à avoir manifesté autant de frayeur envers Chat Noir.

- Monsieur, pourquoi avoir eu si peur de Chat Noir ? Vous vous rappelez de quelque chose ?
- Non c'est le trou noir, je me rappelle juste d'une voix menaçante et d'un visage à l'expression meurtrière. C'est tout. Et quand il s'est approché, j'ai eu un flash de tout ça et ça m'a effrayé. C'est idiot de ma part puisqu'apparemment c'est lui qui m'a sauvé.......
- Ne vous inquiétez pas, je suis sûre qu'il ne vous en veut pas d'avoir agi ainsi, vous venez de subir une épreuve difficile, c'est normal que vous soyez sur vos gardes.

Une fois raccompagné chez lui, Ladybug le laissa afin de mettre un terme à sa transformation dont le décompte ne lui laissait plus qu'une minute. Une fois retournée dans son identité civile, Marinette prit le bus afin de retourner chez elle. Lorsqu'elle arriva à la boulangerie, elle se jeta dans les bras de ses parents visiblement en bonne santé.

- Marinette, tu vas bien ma chérie ? Un homme est arrivé tout à l'heure et il a attaqué tout le voisinage, j'ai vu mes amis et la population se transformer sous mes yeux. Et ensuite plus rien jusqu'à il y a une demi-heure. J'ai eu peur qu'il te soit arrivé quelque chose.
- Je vais bien maman, mon stage s'est terminé plus tard que prévu mais j'ai vu à la télé que le quartier avait été victime d'un akumatisé. Je suis rassurée que vous n'ayez rien papa et toi.

Après un moment fort en émotion. Marinette et ses parents passèrent à table. Le midi passe relativement vite et l'heure de partir en cours arriva pour la jeune femme. Elle repensait à la discussion qu'elle avait eu avec la victime du Papillon en fin de matinée. Cette histoire l'inquiétait grandement, d'abord l'aperçu du lieu de combat qui semblait ravagé, et ensuite la réaction disproportionnée de cet homme qu'ils avaient libéré du mal. Il fallait que Marinette en parle avec Adrien et qu'elle mette fin à ses doutes et inquiétudes. Lorsqu'elle fût arrivée au lycée, elle fût accueillie par sa meilleure amie qui était déjà au courant de l'attaque d'un akuma.

- Marinette, tu vas bien ? Et tes parents ?

- Oui ça va Alya, mes parents vont bien. Mais je n'étais pas là au moment où ils ont été changé en statue de lianes. J'ai terminé mon stage plus tard que prévu. 

- En tout cas le combat a été rude, plusieurs personnes ont témoigné avoir vu Ladybug et Chat Noir se diriger vers le Stade de France pour l'affrontement final. Grâce à mes contacts j'ai pu obtenir une copie des vidéosurveillances du stade et je vais la poster sur le Ladyblog dès ce soir !

Marinette se raidit face aux propos de sa meilleure amie. Elle tenait là un moyen de savoir ce qu'il s'était passé durant son moment d'absence. Mais elle n'aimait pas vraiment l'idée d'afficher davantage les actes de son partenaire sur les réseaux.

- Mais, elles montrent quoi ces vidéos surveillance ?
- Et bien Chat Noir s'est retrouvé tout seul face à son adversaire, Ladybug avait été mis hors service. 
- D'accord mais qu'est-ce qu'il a fait ?
- T'es bien curieuse je trouve Marinette. Tu le découvriras ce soir en même temps que mes ladyblogueurs.

Marinette insista sans succès et décida finalement d'en parler avec Adrien avant la fin de journée. Après son cours d'histoire, elle sortit à l'extérieur du bâtiment des lettres afin de se rendre vers celui de science. Bien déterminée à mettre en lumière les événements de la fin de matinée. Lorsqu'elle croisa Nino dans les couloirs, elle s'étonna de ne pas le voir accompagné de son meilleure ami.

- Salut Nino, t'es pas avec Adrien ? 
- Nan, il avait des douleurs dans la jambe je crois, alors il est parti à l'infirmerie.

L'inquiétude se saisit de Marinette. Après avoir fait un signe d'au revoir à Nino, elle s'élança vers l'infirmerie et ouvrit la porte dans un grand fracas. L'infirmière la dévisagea, un air sévère sur le visage en raison du raffut provoqué par la jeune femme. Adrien se tourna vers la porte d'entrée et un sourire se dessina sur ses lèvres.