Chapitre Trente-six : La mort

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J'étais en train de discuter avec Sieg, il a écrasé sa clope sur le sol et a tourné la tête.

Sieg : eh mais... c'est le gamin qui allait pas bien tout à l'heure. Eh gamin ! Crie t-il Ça va mieux ?

Armin : oui... euh... j-e

Il partait en courant dans le hall.

Sieg : bon bah ça va pas mieux apparemment. Eh ça va t'es toute pâle.

A cause de ma mauvaise humeur je l'ai repoussé ce matin et maintenant il va penser que je suis à fond sur Sieg... Quelle imbécile je fais.

(T/P) : euh oui, je dois te laisser. Je le connais justement et je dois lui parler. Bref salut salut.

En re rentrant dans le hall, Il n'étais plus là.

Mes cheveux humides à cause de la neige se mouillaient de plus en plus à chaque flocon qui fondait.

(T/P) : bon sang... il est ou ?

Annie : tu cherches quelqu'un me dit elle adossé à un mur.

(T/P) : Merci de me proposer ton aide mais ça va aller.

Je me montais les escalier à grandes enjambées pour arriver au troisième.

Mais dans ma course je fus stoppé par le fameux blondinet que je cherchais.

Il était dos à moi, sur le palier du deuxième, au téléphone.

Armin : au revoir... dit-il désemparé.

(T/P) : Armin ? dis-je doucement.

Il se retourna surprit et me sauta dans les bras. Je lui rendis son câlin.

Au bout d'un moment, je sentais des larmes chaudes tomber sur ma veste.

J'étais dans l'incompréhension totale... qu'est ce qui le mettait dans un tel état ?

Armin : *snif* j-e j-ai... il ne finissait jamais sa phrase et releva la tête les yeux remplis de larmes.

(T/P) : eh... je suis la tout va bien... dis-je en caressant sa joue avec ma main.

Il ouvrit la bouche mais aucun mot ne sortait. Il semblait paralysé et n'arrivait plus à réagir.

Au bout de quelques minutes dans mes bras, ses yeux auparavant larmoyants venait de se remplirent de vide.

Le bleu azur qui constituait ses yeux venait de se transformer en un bleu froid et glacial.

Armin : ... ça va. Ça va mieux.... Je vais y aller.

Il se libéra de mon étreinte et récupéra ses affaires posés au sol.

(T/P) : tu es sur ?

Armin : oui.

Je mourais d'envie de m'excuser pour ce matin mais plus les secondes passaient plus mon esprit se rapprochait de la bonne réponse... de toute évidence il avait perdu son grand père. Et je ne pouvais me permettre de lui parler de bêtises qui n'avaient aucun sens comparé à ce qu'il venait d'endurer.

Il est rapidement descendu l'air de rien et est parti dans sa salle de cours.

J'ai fais de même.

...

A la fin des cours tout le monde le cherchait.

Visiblement personne ne savait à part moi.

"Une histoire sans fin" / Armin x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant