Chapitre 60

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J'aimerais dire merci à fafa12323, qui a lu tous les chapitres très rapidement et qui a voté à chacun de ceux-ci ! Ce petit geste compte beaucoup, car il me motive dans la poursuite de mon écriture. Un gros merci :)

Je remercie également tous mes autres lecteurs-rices, et j'en profite pour vous dire que nous arrivons bientôt à la fin du Tome 1 !!

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L'altercation terminée entre Dereck et moi m'a rendue plus zen et j'ai donc été en mesure d'avancer l'étude pour mes examens de mi-session beaucoup mieux que je m'y serais attendu la semaine dernière. J'en suis d'ailleurs très heureuse puisque je pars pour trois jours consécutifs ce soir pour aller rendre visite à ma famille. La semaine dernière, j'avais appelé mes parents afin de leur annoncer la bonne nouvelle et ils étaient très heureux de l'apprendre. Mon père m'avait questionné à savoir si je viendrais seule où accompagné et j'avais simplement mentionné que je n'en avais toujours pas discuté avec le principal concerné. Pour mon plus grand bonheur, avec nos différends dernière nous, il a choisi de venir avec moi, bien qu'il angoisse à l'idée de passer autant de temps en compagnie de mon frère. De mon côté, je vois cela comme l'occasion qu'ils enterrent enfin la hache de guerre. Je ne sais pas si je suis trop optimiste, mais j'ose espérer que Dylan sera plus compréhensif que la dernière fois où nous nous sommes parlé.

En marchant vers mon cours de Psychologie de la perception, je vois Mégane assise sur le sol, écouteurs aux oreilles, qui fredonne en gribouillant sur le dessus d'un cahier. Je présume qu'elle doit attendre l'arrivée de son professeur puisque d'autres élèves sont également appuyés contre le même mur que cette dernière. Je m'arrête donc devant elle afin de la saluer.

- Salut, Sarah, dit-elle en retirant ses écouteurs.

- Comment vas-tu ?

- Ça ne pourrait pas aller mieux, affirme-t-elle d'un ton jovial.

- Qu'est-ce qui te rend si heureuse ?

- Tu comptes assister aux parties de foot la saison prochaine ? demande-t-elle en esquivant ma question.

- C'est vrai que je ne suis jamais venue vous encourager cette année, dis-je en faisant une moue.

Je trouve étrange qu'elle me parle de foot présentement, car il y a un moment déjà que l'équipe s'est vue disqualifiée et les entrainements recommencent seulement à l'été. D'autant plus que je me sens mal de n'avoir assisté à aucune d'entre elles.

- Ça m'a étonnée de toi d'ailleurs. Surtout que tu n'en ratais jamais une au collège, abdique-t-elle avec un regard inquisiteur. Et devine quoi ?

Je prends quelques secondes pour réfléchir, quand mes yeux s'agrandissent d'étonnement en comprenant ce qui la rend si heureuse. Je saisir également la raison qui l'a poussé à dévier la conversation dans cette direction.

- Tu as réussi à obtenir la place de capitaine de l'équipe de cheers, m'exclamé-je avec entrain.

- Oui, s'extase-t-elle en sautant sur place. La capitaine actuelle part pour aller avec les Alouettes de Montréal puisqu'elle obtient son diplôme cette année. Alors, pas besoin de te dire que quand j'ai appris cela, j'ai donné le meilleur de moi-même.

- Les filles au collège n'auraient jamais eu une aussi belle prestance si ça n'avait pas été de ton talent en tant que capitaine. Donc pour être bien honnête, je ne suis même pas surprise que ce soit toi qui aies obtenu la place. Mais je te félicite ma chère, ajouté-je en applaudissant.

- Merci. Je crois que la référence du coach au collège a grandement aidé sur la décision du coach de notre équipe actuelle.

- Il était fan de toi ! Je n'ai même pas de misère à te croire.

Et si c'était toi - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant