Et si c'était toi - Tome 1

Chapitre 25

CORRIGÉ

Nous arrivions finalement dans le stationnement de l'immeuble où il vit. Une fois de plus, il s'empresse de venir m'ouvrir la portière, puis nous montons les escaliers dans un silence débordant de tentation jusqu'à la porte de son logement, qu'il déverrouille avec agilité avant que l'on pénètre à l'intérieur.

Il me laisse entrer la première, se tourne pour fermer derrière lui et reste là, immobile face à celle-ci. Je vois par les mouvements de son large dos que sa respiration se fait plus vive et je ne peux que le comprendre, ressentant également la nervosité dans chacune de mes expirations précipitées.

Bien que je ne sois pas de celles qui fassent les premiers pas en temps normal, ce soir je choisis de foncer à tête baissée. Sans plus attendre, je fais lentement glisser la fermeture éclair située au creux de mes reins. Je la laisse doucement coulisser le long de mon corps pour qu'elle finisse sa descente au sol et d'un coup de pied, je la fais glisser entre ses jambes pour qu'elle cesse sa course devant lui.

Je perçois les contractions de ses muscles à la vue de cette dernière, mais il ne bouge toujours pas de sa position initiale. J'arrive pourtant à ressentir l'envie irrépressible qu'il éprouve de se retourner pour m'observer. Seulement vêtue d'une culotte en dentelle noire et de mes talons aiguilles, je m'approche dangereusement de lui, les laissant claquer contre le parquet jusqu'à ce que ma poitrine vienne frôler la musculature de son dos.

Je prends une profonde inspiration pour calmer la nervosité qui m'anime à présent, mais son odeur pénètre mes poumons me donnant un avant-goût de lui et éveillant en moi un désir ardent. Elle s'immisce sous chacune de mes respirations et me révèle peu à peu l'intimité de son corps sans pour autant me le livrer en entier.

Je pose une main sur son épaule que je fais lentement descendre jusqu'à la sienne, l'incitant à pivoter sur lui-même. Une fois face à moi, comme espéré ses yeux azur détaillent chaque partie de mon corps dénudé et j'arrive à percevoir ses pupilles rondes frémir sous cette vue que je lui offre.

Son torse se gonfle sous chacune de ses respirations, sa mâchoire se contracte d'amativité, puis il s'approche de moi afin que notre proximité réussisse à me faire ressentir ce désir intense qu'il éprouve à mon égard.

Docilement, il pose le bout de ses doigts sur mes épaules qu'il descend progressivement déclenchant des soubresauts à l'intérieur de moi. Toujours en dévorant mon corps d'un regard brûlant, il prend mes mains et les enlace tranquillement autour de sa nuque.

Nos regards s'accrochent finalement et chacun de mes sens se chamboule. Je réalise à ce moment précis que je suis foutue parce que personne avant lui n'a réussi à me faire ressentir une telle perturbation incendiaire. Il avance son visage à quelques centimètres du mien, de façon à ce que nos nez s'effleurent et que son souffle chaud heurte la peau de mes joues bouillante d'impatience, intensifiant l'ardeur excessive que j'éprouve. Cette sensation est si forte que je dois m'efforcer à rester debout, dut la tension insupportable qui s'accentue au niveau de ma féminité.

— T'es sûr que t'en as envie, souffle-t-il en me fixant avec avidité.

Je suis reconnaissante qu'il me pose la question, mais s'il y a bien une chose dont je meurs d'envie, c'est d'enfin pourvoir le sentir sûr, sous et en moi.

Ne résistant plus à mon envie de lui, je décide de prendre les devants et sans répondre à sa question, je cimente nos lèvres pulpeuses ensemble. L'explosion de sensations qui se forme au creux de mon abdomen sous ce délicieux baiser me démontre une fois de plus que la décision que j'ai prise est la meilleure que j'aurais pu faire.