The winner's silence

Chapitre 38 : Baiser

Pour la première fois depuis longtemps, Harry Potter le célèbre garçon a la cicatrice en forme d'éclair avait passé deux mois de pure tranquillité. Son amitié naissante avec Neville et Luna s'était renforcée entre rires et discussions simple et étrange avec ses deux nouveaux camarades; les enseignements magiques avaient repris le cours, Ronald Weasley trop heureux de sa nomination laissait son ex meilleur ami tranquille enfin le jeune sorcier a lunette l'espérait. Quant a sa "relation" avec son professeur, elle avait rapidement évolué dans la douceur et le respect de l'autre. 

Vers fin mars, Harry fût convoquer dans le bureau du vieux dirlo, heureusement qu'il avait été appelé par un élève de première année durant son cours de potion, Severus savait au moins la situation et le jeune garçon aux yeux émeraudes se doutait déjà qu'un petit furet tapit l'attendrait a sa sortie. Harry range alors ses affaires de potions sous le regard médusé de tous, suivant de près le petit première année tout content de rendre service au vieux fou. Harry annonce le mot de passe que lui avait dit le première année de serdaigle quant ils sont arrivé devant la géante porte gardé par un griffon de bronze, il fait un petit signe pour dire au jeune étudiant qu'il pouvait partir ce qu'il fait, Harry en profite pour déglutir nerveusement avant de toquer a la porte du bureau. 

Un vieux "Entre mon garçon" se fait entendre, Harry pose sa main moite sur la poignée avant de rentrer "dans la gueule du loup".

- Ah Harry, tu es là, le petit Josh a bien accomplit sa mission comme on dit ! Dix points pour Serdaigle. Chantonne Dumbledore

Harry le repère rapidement, le vieil homme est assis a son bureau, devant une maigre pile de papier surement administratif accompagné d'un petit présentoir a petits fours aux citrons avec deux tasses de thé posé sur une maigre pile de grimoire. Faisant mine de rien voulant jouer la carte de l'innocence, le jeune Potter affiche un sourire niais et se place devant le siège du bureau.  Dumbledore répond a son sourire avant de joindre ses deux mains fripés entre elles. 

- Ah mon garçon cela faisait longtemps que nous avions pas eu de moment de tranquillité comme celui ci. A combien de temps cela remonte t'il ? un ans ? 

- Oh non professeur cela fait bien deux ans. Répond Harry en souriant faussement  doucement   

- Deux ans ? Et bien que le temps passe vite, et dire qu'il y'a deux ans nous venions de découvrir un moyen de tuer ce bon vieux Tom... Quand j'y pense c'est bien regrettable qu'il est autant mal tourné, il aurait fait un bon sorcier comme toi. Enfin c'est du passé maintenant, tu ne crois pas Harry ? Oh que je suis bête ! Je ne t'ai même pas proposer un peu de thé a la vermeille des bois feuillu irlandais ni des petits fours aux citrons ... D'ailleurs ce thé ce n'est pas ton préféré ? Ta mère aimait beaucoup celui la juste avant qu'elle ne meurt. Cela est aussi regrettable, ma chère et tendre Lily. 

- Hum professeur, excusez moi mais je suis allergique depuis toujours a la vermeille et puis si nous sommes que là pour parler de la vie passé loin que ça me déplaise mais normalement je devrais être en cours, je risque d'être en retard sur le programme de potion et vous connaissez mes lacunes ainsi que ma haine envers le professeur Snape. Coupe Harry en crachant ses derniers mots a contrecœur mais parler de sa mère était juste extrêmement douloureux car il était toujours sur le fait que la mort de ses parents était purement de sa faute. 

Dumbledore prit un air étonné avant de s'excuser sur le thé comme quoi il avait oublier cette allergie alors qu'il était parfaitement au courant, c'était le jour ou Harry Potter bébé avait faillit mourir a cause de sa tante Pétunia qu'il lui avait fait mangé une pastille de lessive a la vermeille pour ne plus avoir a s'en occuper.  

Si seulement elle avait bien réussit son coup. Marmonne Harry a lui même 

- Voyons Harry ne crache pas ainsi le nom de professeur de potion, rigole Albus en prenant une pastille de citron caché dans sa poche. Il t'a aidé a sortir de ta bêtise, vouloir te suicider c'est ça ? Tu nous en auras fait voir des vertes et des pas mûres... Tu cherches la gente féminine mon garçon ? 

Cela semblait durer des heures pour le pauvre Harry, les sous entendu de Dumbledore étaient plus que dur a avalé : les sous entendu sur les personnes mortes pour lui comme Cedric, Siri, Rem', Tonks... , celle sur son suicide et sa dépression ainsi que sa maltraitance enfantine. Mais le vieux directeur l'avait enfin libéré, il quitte du marche rapide le bureau ayant besoin d'air, il entend la cloche sonné annonçant la fin des cours pour la journée, il se rend donc a son dortoir, pour se poser sur son lit derrière ses rideaux pourpres le temps de réfléchir et de se détendre pour ne pas accabler directement après une journée d'enseignement son amant. 

Harry tourne, vire, il n'arrive pas a oublier, pourtant il essaye, il était parti manger le repas du soir avec Luna et Neville malgré leur discutions, toutes ses pensées négatives tournaient comme dans les montagnes russes dans sa tête. Harry tire lentement son rideau pour voir l'heure sur la vieille montre cassée de son cousin. Celle ci indique 22h30, alors il écoute pendant quelques minutes le ronflement de ses camarades pour voir si tous dorment bien, il attrape sa cape d'invisibilité qui était sous son oreiller ainsi que la carte des Maraudeurs, il enfile ses chaussures et le voilà parti en escapade nocturne comme au bon vieux temps. 

Il presse le pas dans les couloirs, sans faire attention a Rusard et la ronde des préfets mais avec beaucoup de chance il arrive devant la porte de Severus sans encombre. Il toque trois fois et attend, son amant ouvre la porte le regarde d'un faux regard dégouté et froid. 

- Que faites vous ici a une heure si tardive Monsieur Potter, auriez vous besoin que je vous fasse honneur de ma simple personne ? 

- A vrai dire professeur, je souhaitais rattraper mon cours d'aujourd'hui car le travail demandé est incompréhensible pour moi.   

Le professeur Snape soupire et laisse entrer Harry avant de fermer la porte doucement, Harry quand a lui se pose sur le canapé du petit salon en s'enroulant dans une cape de son professeur qui trainait là. Severus se retourne vers son monsieur Potter avant de se poser a côté de lui, pour le prendre doucement dans ses bras. 

Ils restent un moment comme ça dans les bras l'un de l'autre, dans un silence presque religieux 

- Sev' ? 

- Oui Harry ? 

- Embrasse moi.

- Pardon ? Harry tu es sûr que tout va bien ? 

- S'il te plait... J'en ai besoin. 

Severus n'ose même pas imaginer ce qu'a fait Dumbledore pour rendre son jeune amant dans cet état, il analyse rapidement la demande d'Harry et même si lui aussi il avait envie de prendre possession des douces lèvres du héros, il décline sa demande en l'embrassant sur le front se disant que Harry était dans un état second. 

Suite a ce doux baiser qui fait mille et une sensation de bonheur, douceur et de sécurité, le jeune héros se laisse bercer dans le pays des brumes.

JE SUIS IMPARDONNABLE, EGOISTE ET PLEIN D'AUTRES CHOSES ! Je sais que la suite était attendu et je sors un pauvre chapitre tout moche au bout de longs mois. Je suis vraiment désolée