The winner's silence

16. back to my prison

C'est complètement frigorifié que le jeune Potter se réveille, une fine couche de neige avait recouvert son maigre corps. Il se lève avec beaucoup de mal du a ses coupures et cicatrice que l'humidité et la fraicheur n'avaient pas amélioré, sa gorge était brûlante et enroué.

Quelle heure était il ? Sûrement tard, très tard car le soleil avait laissé place au fin croissant de lune. Comment était il encore vivant ? Il ne le savait pas non plus, il aurait du réaliser une hypothermie vu la température qui était peut-être a -10°c . Harry frotte ses mains sur ses bras pour se réchauffer un peu, comment allait il rentrer dans sa prison sans réveiller sa famille ?

Il soupire légèrement en laissant échapper un petit nuage chaud de sa bouche, c'était impossible de ne pas se faire remarquer. Les escaliers qui grincent et le très léger sommeil de la tante Pétunia ne l'aiderait sûrement pas. Il pourrait partir de chez moldu, mais pour allez où ? Dumbledore le serait s'il partait a cause de cette trace que le vieux directeur avait demandé de laisser et surtout qu'il avait bloqué l'accès a ses comptes a Gringotts a cause de son âge. (complètement absurde). Alors pourquoi pas dormir dans la cabane au fond du jardin, où l'oncle Vernon stockait sa peinture, sa tondeuse et les sacs de patates ? Il pourrait très bien se glisser dans un des sacs pour s'en servir de couette et utiliser sa cape d'hiver qui était dans sa malle d'école pour le mettre par dessus pour se réchauffer... D'ailleurs où était sa malle ? Harry ne l'avait pas vu dans l'allée, peut-être qu'elle est dans la voiture de son oncle ? Non Vernon n'aurait jamais pensé une seule seconde de laisser des choses anormales dans sa belle voiture neuf qu'il avait acheté l'an passé. Son regard passe sur tout le jardin pour s'arrêter devant les poubelles... Il vit une drôle de grosse boîte devant l'une des poubelles, son coeur se serre, il se dirige vers la boîte en question et tombe devant sa malle.

Déchiquetée et déchirée, sa malle était là gisant sur le sol. Il l'a prit sous le bras et il court avec ses maigres forces dans la cabane, ce n'était pas le moment de regarder les dégâts de sa pauvre malle sous ce temps glaciale.

il ouvre la porte grinçante a cause de la rouille, l'endroit était assez petit et surtout assez sale. L'odeur de la poussière, les toiles d'araignée et les couinements des murs a cause du vent faisait de cette cabane un endroit très charmant (une mini cabane hurlante) . Harry pose sa malle sur le sol, il tâte les meubles pour essayer de trouver dans l'obscurité une lampe torche qui traînerait là par hasard.

Quand il trouve la lampe en question, il l'allume en appuyant sur un petit bouton pour démarrer le mécanisme, la lumière blanche jaillit et éclaire doucement la cabane en brûlant au passage les rétines d'Harry peu habitué a la lumière. il dégote un sac de pomme de terre a moitié vide et des planches de bois pour y poser sa tête. Après avoir installé son lit de fortune, il prend sa malle cabossé et l'installe sur son lit, il ouvre doucement les fermoirs, il soulève le couvercle et la surprise fut grande, tellement grande qu'elle fit suffoquer Harry.

Ses vêtements déchirées, ses manuels cornés, son album photo déchiqueté... Sauf sa baguette qui est encore en bon état a son plus grand bonheur. Il ne peut pas pleurer, il n'y arrive plus, Harry sert contre sa poitrine son album, c'était son seul vrai souvenir d'Hermione et de sa famille.

Mais la fatigue le rattrape, il tombe de fatigue sur son lit de fortune, couvert du sac de pomme de terre et de ses guenilles pour se protéger du froid en serrant dans ses bras son précieux album.

Le soleil frappe derrière les carreaux de vitre poussiéreux, un petit couinement réveille le jeune homme, il ouvre ses beaux yeux émeraudes, il cherche du regard d'où venait le petit couinement. Une petite souris blanche avec des tâches noirs sur son pelage est en train de se faire avaler par une vipère sûrement une péliade vu son regard mauvais, Charmant.