The winner's silence

4. Je vais te tuer Harry James Potter

Il courait, il courait dans le couloir  nocturne, sans savoir où il allait mais il courait. Des tableaux lâchent des murmures sur sa course, mais il s'en fichait on l'a poussé a bout. Il considérait Poudlard comme sa maison, Ron comme son frère, les Weasley comme sa famille et Hermione comme sa grande soeur. Mais plus personne n'était là pour lui.

Les larmes coulaient dans le vent de sa course, ses cheveux en bataille volaient faiblement dans l'air.
Il s'arrête quand il remarque qu'il se trouve en haut de la tour d'astronomie, il pose doucement ses coudes sur la barrière de bronze qui est légèrement chaude.

Harry regarde les étoiles, elles sont de toutes tailles et de plusieurs couleurs. Si ça se trouve ils sont là haut, a me regarder ou a se moquer de moi.

- Hermy... ce n'était pas a toi de mourir, tout devient dur sans toi. Je suis perdu. Murmure t'il

Le jeune homme ferme les yeux, inspire et expire il répète ce geste plusieurs fois, une fois calmé il redescend doucement l'escalier de pierre, en se frottant frénétiquement les bras, rester dans la fraîcheur en pleine nuit, ce n'est pas une bonne idée...

Il traverse les couloirs sombres du château en prenant garde de ne croiser personne pour rentrer a contre coeur au dortoir des lions.

- Qu'est ce que tu fous ici Potter ?!

Harry se retourne oh non c'est Ron

- Je te retourne la question. Lance Harry

Ron montre son insigne de préfet, qui brillait sur son uniforme, sûrement du a des heures de nettoyage, on dirait Percy . Évidemment il manquait plus qu'il soit préfet.

- Alors on ne dit rien ? Ça doit faire bizarre non ? En tant que chouchou de Dumby. Dit Ron d'une voix mauvaise

- Ron c'est quoi ton problème ! Pourquoi tu es comme ça ?! S'exclame Harry

- Mon problème ? Mon problème ! Tu as tué ma petite amie espèce de meurtrier ! S'énerve Ron en se rapprochant de lui les poings serrés

Harry recule de quelques  centimètres, mais il tient toujours tête, il veut savoir pourquoi. Pourquoi son meilleur ami le traitait d'assassins ?

- Je ne l'ai pas tué pourquoi tu t'es mis ça dans ta tête ? Dit calmement Harry

Comme disait Hermione, "la clé c'est de rester concentré"

- Bien sûr que si tu t'en fous de tout de toute façon. Ah nan pardon tu as ta célébrité... attaque Ron

- Ma célébrité tu sais bien que j'en ai rien a foutre, j'ai jamais voulu l'avoir ! Hermione te dirait la même chose ! S'exclame Harry en reculant toujours

Ron attrape Harry par le col de sa chemise, il le plaque au mur ce qui arrache un gémissement de douleur au rouge et or.

- Ne parle pas d'Hermione espèce de fils de pute ! Alors ça te fait quoi d'être en faiblesse ? Tu vas appeler ta mère ? Ah nan c'est vrai tu l'as tué aussi pour ta célébrité ! Lance Ron satisfait d'avoir trouver un point sensible a son ex meilleur ami

Harry fût en état de choc, et si c'était de sa faute ? Ses parents seraient ils morts a cause de lui ? Non Harry reprend toi c'est FAUX.

- C'est Faux Ron mets toi ça dans le crâne ! J'y peux rien !

Harry lui donne un coup dans les testicules, pour se défaire de l'emprise du roux

- JE VAIS TE TUER HARRY JAMES POTTER ! Hurle Ron en sortant sa baguette l'avada au bout des lèvres

Harry n'a pas le temps de sortir la sienne alors il court de nouveau dans les couloirs, avec un roux a ses trousses.

Il esquive plusieurs jets de pétrification et de stupéfaction.
Mais Harry se prend une marche d'escalier et tombe en arrière sur les fesses il est trop tard pour se relever.
Ron est déjà là en train de tendre sa baguette vers lui avec un sourire démoniaque aux lèvres.

- Il est beau le sauveur du monde magique ! Un vrai froussard ! Tu n'es rien pour moi, tu sais j'étais ami avec toi parce que Hermy chérie t'aimait. Tu es un meurtrier ! Hurle Ron contre le pauvre garçon

Le garçon avait de nouveau les larmes aux yeux, ses mains essayaient de protéger son corps. Laissant place a des poignets mutilés. Il ferme les yeux.

- Avada ....

Bizarrement Ron ne finit pas sa phrase car son corps tomba sur les dalles de marbre, il avait été pétrifié.

Derrière lui une silhouette masculine se tenait la baguette en avant.

Fin chapitre IV