The winner's silence

2. Tout acte doit punition

Harry s'avance vers son oncle le regard baissé vers le sol en signe de soumission, le cachalot humain  attrape par le col de son tee-shirt le pauvre Harry.

En rentrant dans la maison, il entendait sa tante pester et le traiter de tous les noms. Alors que son cousin Dudley est toujours absorbé par la télévision en train de manger a lui seul un pot géant de glace.
L'oncle le traîne sans ménagement vers sa chambre ou il le balance sur son lit de fortune. Harry atterrit sur le lit,et se retourne très rapidement, le visage impassible vers son imposant oncle qui le fixait d'un air machiavélique.

- Tu sais que j'en ai plus qu'assez de tes ridicules sottises ! Depuis début juillet, nous devons te supporter chaque jour tu réalises une erreur. Hier tu as cassé la fenêtre du salon, la semaine dernière tu as laissé brûler le bacon et il y a encore deux semaines tu as été aux toilettes alors que je t'avais interdit de t'y rendre ! S'exclame l'homme a la moustache en postillonant de petits glaires sur le garçon

Harry s'essuie le visage d'un geste lent en fixant toujours le sol.

- Duddy va me chercher ta batte de baseball de noël dernier nous allons punir ton cher cousin, crie Vernon a son fils depuis l'étage

On entendit la télé s'arrêter d'un coup sec et les pas des Dudley dans l'escalier se précipiter vers sa chambre.
Oh non il avait dit une batte de baseball, jamais il aurait cru qu'il se ferait frapper par ça un jour.
Pourquoi lui ? Pourquoi Harry n'avait pas eu la chance d'avoir une famille aimante ?
Cela le rendit triste très triste, alors il fit une chose qu'il n'avait jamais fait.

Harry craqua

Il se mit debout sur son lit pour essayer de s'imposer malgré sa petite taille.

- Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Ce n'est pas moi qui est cassé la fenêtre c'est Dudley quand il a recraché sa pastèque ainsi que toutes les autres bêtises stupides qu'il a réalisé ! C'est toujours de ma FAUTE ! J'ai le droit d'utiliser les toilettes c'est un MINIMUM D'HYGIÈNE ! Je ne suis pas un MONSTRE c'est vous les monstres ! QUI LAISSE UN JEUNE SOUS UN SOLEIL BRÛLANT SANS NOURRITURE OU EAU ?! POUR REPEINDRE JUSTE UNE PUTAIN DE CLÔTURE DE MERDE !

Sa tirade était fini il reprit son souffle, son oncle avait écarquillé les yeux et Dudley était parti de la chambre en trombe les yeux rougis de larme.
Vernon se rapproche dangereusement de son neveu, et lui mets une gifle monumentale qui le fit décoller du lit.

La main sur sa joue, Harry ferme doucement les yeux sa dernière heure avait sonné. Avec un peu de chance, il mourra sous les coups... Il rejoindrait ses parents, Sirius, Remus, Tonks, Fred et Hermione...
Oh Hermione qu'est ce qu'elle lui manquait. Son regard noisette plein de malice, son intelligence, ses bons conseils et son rire... une larme salée coule sur sa joue creuse. Il était déconnecté avec la réalité, il ne sentit même pas son balourd d'oncle lui enlevé son tee-shirt et sortir un petit poignard de sa poche.

Harry entendit juste murmurer a son oreille.

- Je ne vais pas te tuer, je vais te marquer comme un animal... susurre t'il

Il plante le poignard dans la peau du haut du dos du garçon qui pousse un cri de douleur.
Il le fit glisser très lentement sur la peau d'Harry pour plus de douleur.
Harry s'accroche désespérément aux draps priant que la douleur s'arrête, mais l'oncle continue encore et toujours plus fort. Le sang coule à grands flux sur le dos du jeune homme tel une cascade. Le calme qui régnait a Privet Drive fût interrompu par les gémissements et hurlements d'Harry qui appellait a l'aide.
Bien sûr personne ne vint.
La torture fût finie au bout d'une bonne demi-heure, L'oncle retire le poignard gorgé de liquide carmin qu'il essuye d'un geste de main.

- la prochaine fois mon garçon si tu fais une autre bêtise je te tatoue  le torse ! Dit le cachalot d'un ton menaçant

L'homme partit en sifflotant en fermant bien derrière lui les 10 cadenats de la porte de sa victime adorée.

La plaie qui ne fût pas désinfectée bien évidemment, plonge le garçon dans l'obscurité.

Le lendemain matin, harry ouvre avec difficulté ses yeux, rongé par une fatigue sans nom a cause de ses cauchemars et ses insomnies. Il tente de se relever mais une douleur énorme le saisit  sur tout son dos, il laisse échapper un cri mais heureusement pour lui c'était un cri muet. Harry réussi avec toute les peines du monde a se lever, en claupinant vers son armoire où se trouvait un petit miroir. Il ouvrit la porte du placard, en essayant d'oublier la douleur que son dos lui lançait. La douleur était aussi forte qu'on penserait que sa peau se déchirait.

Il se retourne vers le miroir pour y voir son dos mutilé, le garçon aux cheveux noirs mit la main sur sa bouche pour ne pas crier d'horreur.
Sur son dos il était écrit "M O N S T R E " le sang séché formait les lettres tandis que le pu qui commençait a couvrir la plaie fesait ressortir ce mot d'un jaune clair.

Des flashbacks envahissent l'esprit d'Harry, la mort de Cédric, celle de Siruis, les insultes de Malfoy et celle de Snape, quand il apprend la mort d'Hermione, sa dispute avec Ron... Harry le sauveur du monde des sorciers se mit a pleurer, a sangloter toutes les larmes de son corps toujours silencieusement.

Les vacances passèrent très lentement, son dos lui fesait souffrir le martyre et il s'était encore plus amaigri. Cette fois personne ne pouvait le manquer.

Ses joues était extrêmement creuses, on voyait le trajet de la salive descendre, sa cage thoracique était visible... un vrai squelette humain.

Chaque soir, il se mettait a pleurer et a se mutiler comme a ses habitudes. Il avait surtout commencé la mutilation le jour de son anniversaire ou il n'avait reçut qu'une beuglante des Weasley. C'était fini personne ne penserait a lui a cause de sa victoire.

Fin du chapitre II