13. Une si bonne Thérapie ?

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- Potter ! Vous ouvrez cette putain de porte ou je vous jure que vous regretterez d'être né ! Hurle Severus qui avait perdu légèrement son sang froid

Cela ferait maintenant 30 minutes que les trois adultes essayaient de pénétrer dans la chambre,  le fils Potter avait prit peur en voyant le directeur et sa directrice de maison, alors il avait eu l'excellente idée de fermer magiquement la porte avec une magie qui restait sans failles aux yeux du maître des potions. 

- Severus je te permet pas ! S'indigne McGonnagale en prenant la défense de son élève

- Du calme les enfants de toute façon on peut parler sans Mr Potter pour le moment. Tranquillise Albus en tenant par l'épaule l'homme au cheveux gras qui tambourine toujours a la porte aussi violemment qu'un Hippogriffe enragé. 
Snape lance un regard noir vers le directeur mais il s'arrête a contre cœur, il ne voulait pas laisser Potter sans surveillance, surtout depuis qu'il avait tenté une nouvelle fois de mettre fin a sa vie en se noyant dans sa baignoire, il soupire d'un ton las et il rejoint ses collègues qui s'étaient installés sur son canapé.
Un silence s'abat dans le salon lumineux de la terreur des cachots, enfin au bout de quelques minutes Dumbledore prit la parole.

- Un bonbon au citron ? demande Albus. J'en ai toujours sur moi au cas où pour les ...

- Oui bon ça va Albus ce n'est pas le moment. Grogne Minerva en lançant un regard dédaigneux vers le directeur

Dumbledore range avec peine sa boîte de bonbon jaunes, dans la poche de sa robe couleur lilas, puis il remonte sur son nez ses lunettes demi lune.

- Je pense avoir trouvé une idée pour Mr Potter. Commence le vieux directeur

McGonnagall soupire discrètement de soulagement, Albus avait enfin prit cette situation en main. Peut être qu'il n'était pas si mauvais après tout ? 

- je pense le renvoyer chez ses moldus pendant les vacances de Noël le temps qu'il se remette tranquillement de son accident sûrement éprouvant et pour qu'il réfléchisse un peu a son acte. Finit tranquillement Dumbledore

- Je refuse Albus, l'envoyer chez ses moldus est une très mauvaise idée ! Dit clairement Snape

- Allons Severus tu sais pertinemment que cela lui fera du bien. S'exclame Dumbledore surprit que Snape contredit sa solution qui était pour lui adéquat a la situation

- C'est vrai Albus pourquoi le faire retourner chez ses moldus ? Vous voyez bien que son état est catastrophique quand il revient des vacances. Dit calmement McGonnagall qui avait un peu du mal a comprendre le directeur

Harry revenait a chaque fois de chez moldu, assez maigre, le regard lointain et la peau pâle, cela alarmait souvent sa directrice de maison

Albus sentait la situation lui échapper et il aimait pas ça.

Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore est un vieil homme au nez aquelin et aux lunettes dorée demi lune, il possède une longue barbe argentée qui lui arrive jusqu'au genoux. Cet homme est un personnage assez original, avec des robes de sorciers de toutes les couleurs et une passion exagérée pour le citron. Malgré son air papy gâteau, ce vieil homme est pleins de secrets et aussi un très bon manipulateur. Sa famille détruite et anciennement amoureux du mage noir Grindelwald, c'est homme est vu comme le plus grand mage blanc du Royaume-Uni, personne n'a jamais été plus puissant que lui. Sauf un petit garçon chétif, aux cheveux broussailleux et aux yeux émeraude, cela énervait profondément le vieux directeur. Il voulait être le numéro 1 et personne ne devait donner son avis là-dessus.
Albus était bien content quand il savait que Harry devait mourir, mais le garçon avait survécu ! Il voulait s'en débarrasser en manipulant ses collègues.

- Allons mes enfants, il a besoin d'une coupure avec notre monde. Les séquelles mes amis, cela pourrait lui faire une bonne thérapie... dit gentiment Dumbledore

- Il peut très bien rester avec moi, Minerva ou encore l' infirmière, il a besoin de soutien et de surveillance... La preuve, il a retenté son suicide dans ma baignoire, MA BAIGNOIRE ! Connaissant aussi Pétunia, cela m'étonnerait bien qu'elle prenne le temps de s'occuper de lui. dit froidement Snape

Oh que oui il connaissait cette garce de Pétunia, la soeur de sa douce et tendre Lily, la connaissant enfant Snape savait sa haine contre les sorciers, la brune était très jalouse de la rousse quand elle a reçut sa lettre et pas elle. Pétunia lançait des ragots sur lui et Lily a l'école primaire. Non cette femme n'était pas une perle.

- Pas d'inquiétudes mes amis, il voulait juste retenter l'expérience et concernant sa famille les membres de l'Ordre se relayerons pour le surveiller. Bon je dois y allez d'autres paperasses m'attendent. Dit gentiment le grand manitou

A ce moment, Dumbledore se lève du fauteuil de cuir noir, il quitte les appartements du maître des potions en sifflotant gaiement, laissant l'animagus et le potioniste seul dans le salon.

- Nous devons faire quelque chose Severus. Dit calmement Minerva

- Je suis d'accord avec vous Minerva, les mesures d' Albus ne m' inspirent pas confiance. Pour l'instant je m'occupe de Potter quant a vous surveiller le fou au citron . Dit Snape en reniflant

- Très bien, mais pour ses moldus j'ai ma forme d'animagus Severus, je pourrais le surveiller tranquillement. Réplique Minerva

- Minerva votre chat est trop connue par l'ordre, laissez moi le surveiller. Soupire Snape

- Très bien, mais si tu as besoin de moi n'hésite pas. Dit gentiment McGonnagall

 La vieille professeur salue d'un signe de tête le maître des Serpentards et quitte ses appartements privés.

L'animagus était fière de Severus, il prenait la situation en main. Mais elle avait le sentiment que Snape ne lui faisait pas totalement confiance...  Après tout elle était resté longtemps du côté de Dumbledore, elle avait toujours suivi ses ordres, écouter ses tirades sur Potter qui était qu'un crétin d'après le GRAND mage blanc. Elle soupire de nouveau si seulement, elle avait pu faire mieux attention sur le comportement du Gryffon. Mais il était trop tard, trop tard pour pleurer au sort de son élève. Snape avait la situation en main et elle lui faisait confiance. 


Fin du chapitre XIII 

The winner's silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant