Un énième jour se lève sur Kattegat, Alya, ne les compte plus tant elle commence à s'y sentir bien. Après avoir déjeuné rapidement, elle part en direction du terrain d'entrainement, mais sur le chemin, elle remarque que les habitants se précipitent vers la forêt à l'ouest du Fjord. Curieuse, elle décide de les suivre en pressant le pas jusqu'à ce qu'elle retrouve Lagertha sur un cheval face à Floki, accompagné de plusieurs hommes et femmes prêts à prendre le large. La jeune femme comprend qu'il a réussi à réunir assez de monde pour repartir vers sa terre des Dieux. Elle regarde rapidement qui se trouve à ses côtés et ressent un soulagement quand elle s'aperçoit que Rikk ne s'y trouve pas. En revanche, le fils de Torvi en fait partit.
- Tu finis quand même pas me trahir Floki, dit fatalement Lagertha d'un ton froid. Tu aurais eu tout ce dont tu voulais ici. Pourquoi partir ?
- Je n'ai rien contre toi Lagertha, bien au contraire. Mais mon destin n'est pas ici tout comme ceux qui ont décidé de me suivre. Laisse les faire leur propre choix.
- Guthrum ! S'exclame Torvi en faisait signe à son fils de la rejoindre, ce qu'il fit sans hésiter, le regard honteux.
- Il me semble qu'il reste encore une place, remarque Floki. Alya, mon offre tient toujours.
Soudain, la jeune femme sent une présence à côté d'elle. Rikk se tient droit, l'air pensif. Il fait un pas en avant mais Alya le retient par son pull.
- Je t'en supplie Rikk. Si tu pars on ne se reverra plus jamais.
Nikklas apparait à son tour pour faire barrière devant son ami.
- Ne monte pas sur ce drakkar. Tu es comme mon frère et je ne veux pas que tu partes, tu es bien trop important ici.
La jeune femme sent le bras de Rikk trembler à travers la manche de son pull. Les secondes sembles longues jusqu'à ce qu'il décide de faire un pas en arrière. La respiration d'Alya se calme, elle ne perdra pas son ami aujourd'hui.
- Je vois, soupire Floki, mais je sais que nous nous reverrons, protégée des Dieux. Quant à toi Lagertha, Kattegat a besoin d'un dirigeant comme toi, mais n'oublie pas ce qui a couté la vie à Ragnar, et je ne parle pas du Roi Aelle. L'homme que j'ai connu est mort longtemps avant, tu le sais.
- Je ne l'oublie pas, dit-elle la voix tremblante.
Il monte sur un drakkar suivit des hommes et des femmes qui ont prit la décision de le suivre. Sans qu'un seul mot ne soit prononcé par quiconque sur le rivage, les bateaux s'éloignent jusqu'à disparaitre dans la brume du Fjord.
Alya tourne son regard vers Lagertha dont le regard est perdu dans le vide en se rappelant le récit qu'elle lui avait fait de sa vie avec Ragnar et du jour où elle est partie de Kattegat avec leur fils Bjorn.
- Floki n'est qu'un fou, soupire-t-elle en d'un ton désespéré. Mais si la Terre qu'il promet à ces hommes et femmes qui m'ont abandonné existe vraiment, alors qu'ils y vivent en paix. Du moins, je souhaite te remercier pour ne pas m'avoir trahis comme d'autres n'ont pas hésité à le faire.
Elle jette un regard noir à Rikk et repart vers Kattegat sans se retourner vers le large.
- Tu as pris la bonne décision, dit Nikklas à son ami dont le visage pâlit. Ils ne survivront peut-être même pas à leur voyage. Allez, -il lui donne une tape dans le dos- allons boire une bière.
La journée passe dans une ambiance étrange et pesante. Même l'air semble à peine respirable. Autour de Kattegat, hommes et femmes s'empresse de renforcer la haute muraille en bois. Tous sont prêts à l'arrivée d'Ivar et son armée. Tous sauf Alya.
Assise sur les hauteurs surplombant la ville, elle pense à fuir avant que la bataille n'arrive à elle. Se retrouver devant Hvitserk sera difficile, et le combattre le sera encore plus. S'ils se présente devant elle pendant le combat, lequel des deux tuera l'autre ? Elle lui avait fait la promesse de le tuer si elle devait le recroiser, pourtant elle sait pertinemment qu'elle en serait incapable.
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VIKINGS - Le sang des Dieux
Fiksi Penggemar- Je t'ai observé ce soir. Tu n'as pas baissé le regard une seule fois, tes pupilles dilatées par la soif du sang .Ce n'était pas une vengeance mais une soif à assouvir, je le sait. Je te connais mieux que n'importe qui ici. nous ne sommes pas si di...