Mon sang ne fait qu'un tour, je lui mets une droite et il tombe immédiatement à terre.
Ses collègues viennent me maintenir.
Je souffle en essayant de me calmer car je sens tout mon corps trembler.
Je vais devenir fou.
-: Lâché moi !
Ils me lâchent.
-: D'où sortait le sang et où se trouve t'elle ?
Garde 2 : De son entrejambe et elle est à l'hôpital.
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Docteur : Alors, je vais vous demander de faire un choix. Entre votre conjointe et l'enfant, sur qui voulez-vous qu'on puisse se concentré ?
Je garde le silence et passe ma main tremblante sur mon visage.
Docteur : Car voyez-vous, ils ont tous deux reçu le choque, en tombant des escaliers le col de l'utérus s'est ouvert se qui laissait échapper le liquide amniotique et le sang, donc si nous nous dépêchons pas, le bébé manquera d'air et séchera. Alors il nous reste peu de temps.
Je murmure un " putain " j'étais au bord des larmes. Mon cœur sert.
-: Sauvez ma femme.
Il me tend un papier, attestant le choix que je viens de faire et je signe puis il rentre au bloc.
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J'arque la tête en arrière et ferme les yeux.
Ma tête chauffe tellement, je ne saurais le décrire.
Elle se sentait déjà mal et maintenant elle est mal au point, si on perd le bébé j'imagine même pas sa réaction.
Mais en réfléchissant sainement, je pense que j'ai fait le bon choix. Si je venais à la perdre je pense que c'est moi qui ne me relèverai pas.
Je baisse la vitre de ma voiture et pose mon regard sur l'hôpital à ma droite.
Je suis dépassé, il m'en faut peu pour pleurer.
Mon téléphone sonne, je le prends en main " Chris " je verouille mon téléphone.
...Je suis pas bien.
Si j'aurais laissé ma colère prendre le dessus, à l'heure même, je serai entrain de frapper Meilda, mais c'est pas la chose à faire.
J'ai tellement mal, je ressens un poids amère qui me pèse.
C'est peut-être le fait de me dire que la femme que j'aime est en piteux état, ou peut-être le fait que je n'ai pas réussi à les protégés comme il fallait.
De plus, mon enfant à naître se retrouve au bord de la mort.
Je pose ma tête sur le volant et commence à parler, déballé mon sac, je parlais avec Dieu, car pour l'heure il était le seul capable de comprendre ma souffrance.
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𝙳𝙴𝚂𝚃𝚁𝙾𝚈𝙴𝙳 𝙲𝙷𝙰𝙽𝙶𝙴𝚂 𝚃𝙾...
General FictionFinished. " Le passé n'existe pas pour figer l'avenir, mais pour le bâtir meilleur ".