Ouais, je suis encore là. Sympa non ?! Que tu n'es pas encore fini à la poubelle.
Bref, je me suis fait viré de cours. Je m'en fou un peu d'habitude. Ce n'est pas comme si j'accrochais réellement aux études.
Mais mon prof a lâché la phrase qui m'a fait froid dans le dos. J'ai l'impression d'entendre ses mots en boucle.
« Très bien ! Choi Yeonjun, comme vous trouvez ça drôle de vous foutre de mon cours, vous pouvez sortir ! »
À ce moment-là, ça allait, j'ai rangé mes affaires et je me suis levé, un grand sourire sur le visage. Puis il a fallu qu'il ajoute :
« J'appellerai vos parents à la fin de la journée. »
À ce moment-là, j'ai immédiatement perdu mon sourire et j'en ai vu un se dessiner sur son visage.
Je suis alors sorti et me suis dirigé vers la sortie du lycée, la mâchoire serrée.
Puis dans les couloirs, j'ai dû tomber sur eux. En tout cas, deux d'entre eux.
« -Encore renvoyé de cours, hyung? Que c'est étonnant venant de toi.
-Ta gueule ou je te casse les dents ! »Je n'ai pas l'habitude d'être aussi dur avec Taehyun. Mais après ce qui venait de se passer, il n'aurait pas dû me chercher.
J'essayais quand même de garder mon sang froid devant eux, juste parce qu'on a été amis.
Lui et Beomgyu m'ont regardé étonnés avant de partir sans rien ajouter.
Du coup, je suis sorti du lycée. Mais mon envie de rentrer chez moi n'était absolument pas présente.
Avant, ça allait parce qu'il était plus là. Mais maintenant, il est revenu. Mon père est revenu.
Il est sorti de prison, Il y a quelques mois. C'est un homme libre maintenant. Mais je ne pense pas que la prison l'a réellement changé.
Depuis qu'il est revenu. Il enchaîne les soirées aux bars. Revenant complètement bourré, dépensant tout l'argent que ma mère se donne à gagner, dans des jeux d'argent et dans l'alcool et je ne sais quoi d'autre. Sans jamais avoir un minimum de reconnaissance envers elle.
Ça lui arrive très souvent d'être violent, avec tout et n'importe quoi.
La porte des toilettes est fissuré dans sa longueur. Depuis le jour où je m'y suis réfugié pour lui échapper.Bref, je savais ce qui allait m'attendre. Donc je n'ai pas refusé l'invitation d'un de mes sois disant ami, d'aller boire quelques bières. Je les ai donc suivis.
Je fais plus vieux que mon âge. Alors je n'ai pas vraiment de problème à me procurer de l'alcool.
En fin de journée, ce serait mentir si je disais que j'étais complètement sobre. Et encore plus si j'arrivais à marcher droit.
Puis je ne sais pas par quel miracle, j'ai réussi à rentrer chez moi en un seul morceau. Mais je savais que ça n'allait pas durer très longtemps.
Et il était là, sur le canapé, une bière serrée dans sa main. Je me souviens malgré tout que ses phalanges étaient blanches et je me suis demandé comment le verre n'avait pas encore cassé.
Puis tout s'est enchaîné très rapidement. Si rapidement que je ne m'en souviens plus très bien. Peut-être également à cause de l'alcool.
Je me souviens m'être pris des coups me faire insulter de tous les noms. Que ma mère a essayé de me défendre mais je me suis finalement pris un coup à sa place essayant de la protéger de ce connard.
Sincèrement après ça, j'étais plus du tout bourré. Si vous voulez un bon conseil pour vous dessoûler. Prenez-vous quelques que coups et puis votre cuite ce sera du passé.
Maintenant, je suis là, comme la première fois à une heure du matin. J'ai un paquet de petit congeler sur mes côtes. Peut-être que quelques-unes sont cassées et ma lèvre est légèrement ouverte. Sinon le reste, ce sont juste des hématomes ce qui ne change pas de d'habitude.
Ne me demandez pas pourquoi j'écris maintenant, après ce petit temps de disparition.
Je crois que j'avais juste besoin de me libérer de cette journée pour oublier ce qu'il s'est passé aujourd'hui.
[10 mars]
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.Je détache mes yeux des derniers mots avant de reprendre ma respiration quelques instants. Un poids lourd sur le cœur.
-Ça continue...
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La noirceur de mes mots
أدب الهواةPersonne n'avait jamais imaginé que Choi Yeonjun, connu de tous pour ses mauvaises fréquentations et son mauvais caractère, avait un journal intime. Ce même journal qu'il noircit toutes les nuits à une heure du matin. Ce journal qui, il y a peu enco...