Ouais, ne faut pas croire que je prends goût à écrire parce que c'est pas vrai.
Puis l'autre page faites comme si elle n'avait jamais existé. C'était, juste une chanson qui m'est passée comme ça par la tête.
Puis j'ai voulu la noter. Mais j'avais que ça sous la main.
J'ai passé mon audition et il m'a dit que si j'avais mon diplôme il m'acceptera dans son école. Alors que je danse tous seul d'habitude.
Je ne sais pas trop quoi en penser. Mais ça me rend fier. J'aimerais partager ça avec quelqu'un mais je n'ai personne.
À la limite mes « potes » vont me dire que la danse c'est pour les filles et que doit être gay pour en faire.
En soi, je le suis mais la danse est libre à tout le monde. Ils sont juste trop cons pour le voir.
Donc je me suis préparé pour aller en court. J'avais même eu le temps de réparer ma porte.
Cette fois j'ai décidé prendre le bus. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en ma conduite.
Mais je préfère ne pas mourir si tôt. Genre laissez-moi encore quelques semaines.
Bon, je rigole, mais ces idées reviennent de temps en temps. Mais moins qu'avant.
Sinon, niveau de mon visage. Ce n'est pas la forme niveau de mon sourcil et de ma lèvre.
Quand je suis arrivé, j'ai royalement ignoré les gens qui viennent me parler pour me diriger en cours.
Je m'installe vers l'avant du côté de la fenêtre. J'en profite pour mettre mes écouteurs et écouter un peu de musique.
J'aime les cours de musique même si les autres ne les trouvent pas vraiment intéressants. Mais, moi, je trouve ça incroyable.
Donc c'est comme ça qu'est passé ma matinée. Puis je suis vite sorti de classe.
Quand je marchais dans les couloirs j'ai été attiré par des voix. Un de mes potes et celle de Beomgyu.
Je me suis dépêché de me rapprocher. Pour voir le plus jeune collé contre le mur, la peur sur son visage. Et mon soi-disant ami devant lui entrain de l'insulter.
Puis je l'ai arrêté au moment où il a voulu le frapper. Ils me regardent les deux choqué. Même moi, je ne comprends pas pourquoi je suis intervenu.
Je crois que j'ai encore la sensation que je dois le protéger. Comme je le faisait avant.
Je tiens encore fortement le bras de l'autre dans la main.
-Vous m'expliquez ce que vous foutez ?!
J'ai vu un énorme sourire se former sur le visage de mon « pote » tandis que la peur se lisait encore plus sur le visage de Beomgyu.
Je me suis senti légèrement vexé qu'il pense que je pourrai lui faire du mal.
-Hey mec ! Heureusement que tu es là tu vas pouvoir m'aider ! Ce gamin a renversé sa bouteille d'eau sur ma chemise.
-Ah ouais... bah sèche là tous seul.Il m'a regardé légèrement énerver. Je n'y ai pas vraiment porté attention. Et j'ai lâché son bras.
-Tu es sérieux ! Faut lui refaire le portrait à cette merde !
Mon poing était parti tous seul. Je m'en suis rendu compte quand le gars c'est retrouvé au sol. Il se tenait la joue choquée de mon action.
-Ne l'appelle plus jamais comme ça.
Ma voix était rageuse. Quelque chose que j'ai hérité de mon père, mes crises de colère. Franchement, je m'en serais passé.
Les gens ont commencé à arriver autour de nous. Ce qui a attiré des profs.
-Je peux savoir ce qu'il se passe ici, avec vous trois ?!
-C'est moi il m'a insulté alors je l'ai frappé.
-Bien ça fera deux heures de colle pour vous, M. Choi !
Puis les gens sont partis et je me suis juste tourné ignorant tous autour de moi. Je suis allé m'installer sur le toit pour manger.
Puis j'ai été collé et je suis rentré chez moi. Je me suis préparé et je suis allé travailler.
Puis je suis rentré. Je ne sais pas si je dois m'inquiéter. Parce que tout se passe plus ou moins bien en ce moment.
Je pense juste en profiter. Pour l'instant et essaye de me coucher plus tôt et arrêter d'écrire à 1h30...
C'est mauvais pour ma santé mentale.
[29 avril]
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.Je comprends mieux pourquoi Beomgyu nous avait demandé de venir avec lui te remercier. Alors qu'on ne savait même pas pourquoi... tu l'as défendu
Je n'arrive pas à croire que tu te souviens de quand on était petit et que Gyu se faisait harceler sans rien nous dire.
Je me souviens quand tu l'as appris, tu étais hors de toi. Tu leurs en as fait voir de toutes les couleurs.
Et Beomgyu, t'avais supplié d'arrêter. En te disant que de tout façon, il n'était qu'une merde.
C'est comme ça que l'appelai les autres. Tu t'en es souvenu.
Et c'est à ce moment que j'ai appris l'existence de tes crises de colère. Je me souviens que tu avais frappé le mur à côté de lui si fort que tu t'étais cassé des doigts.
Et tu l'as interdit de se rabaisser. Et je peux te le dire qu'encore aujourd'hui, il respecte cette promesse.
Finalement, tu t'étais fait punir tous seul en racontant un mensonge.
Finalement tu n'as absolument pas changé de celui que tu étais.
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La noirceur de mes mots
FanficPersonne n'avait jamais imaginé que Choi Yeonjun, connu de tous pour ses mauvaises fréquentations et son mauvais caractère, avait un journal intime. Ce même journal qu'il noircit toutes les nuits à une heure du matin. Ce journal qui, il y a peu enco...