Je tiens à prévenir, ce chapitre contient des paroles et des actes qui peuvent choquer.
Et que ce qui est écrit n'est pas la bonne façon de réagir. Ne prenez pas ces pensées au sérieux.
————————————————————Un tonnerre d'applaudissements ! Car oui, je ne suis pas mort, pas encore malheureusement.
Vous devez être choqué de ce genre de paroles. Mais je m'en fou.
On m'a toujours répété depuis mon enfance. « On ne joue pas avec la mort, même pour rigoler »
Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que je suis sérieux. Quand on me demande de me projeter 10 ans dans le futur. Je ne vois rien. J'espère juste que je serai mort et enterré six pieds sous terre.
Et je me suis rendu compte que c'était le cas pour beaucoup de gens de mon âge voir plus jeune.
Ils s'amusent à dire que notre vie est facile, que l'adolescence est une période de la vie incroyable. Qu'ils aillent se faire foutre !
Eh bien, moi, je vais vous dire la vérité. L'adolescence, c'est de la merde. Comme la vie. Ce n'est pas que j'ai envie de mourir. Quelquefois, je voudrais ne simplement jamais être venu au monde.
Et espérons que la société change sinon je plains toutes les personnes des prochaines générations. Ou peut-être est-ce que la nôtre qui se prend tous en pleine face.
Pourquoi ne pas en finir alors ? Si je trouve la vie si horrible et que je trouve que la mort est une meilleure option.
Eh bien, je vais vous répondre. J'ai essayé. Plusieurs fois. Mais à chaque fois il y a eu quelqu'un pour m'arrêter.
Bordel, même pour mourir on ne me laisse pas en paix. C'est si difficile que ça.
Ou peut-être que c'est moi aussi qui voulais être sauvé.
Mais j'ai décidé de ne pas recommencer. Je ne peux pas recommencer.
Je ne peux pas, parce que je l'ai promis à ma mère. Et puis c'est pour ça que je vois la vieille femme qui me sert de psy.Enfin, je la traite de vieille, elle a vers les 25 ans et je peux vous dire que si je n'étais pas gay. Je pense que ce serait mon genre de femme.
Et cette veille femme, elle sait en imposer. Elle a du caractère. Et je suis sûr que si je mourrai là maintenant. Elle serait capable de venir me chercher à coup de pied, pour me ramener dans son bureau pour une consultation tout en m'insultant.
Et je pense qu'en ce moment vous vous posez la question mais qu'est ce qui lui prend de parler de mort comme ça. Alors qu'il est un peu après 1h02.
Et bien aujourd'hui, quand je suis rentré. Mon père était hors de lui. Je me suis pris une bonne paire de gifles. Il le faisait en m'accusant et en me traitant de tous les noms.
Et je n'y comprenais rien. Pour une fois je n'avais rien fait du tout. J'étais perdu.
Et c'est à ce moment-là que j'ai compris.
Elle était partie, ma mère était partie.Elle m'avait abandonné. Elle m'avait laissé avec cet homme. Elle ne m'a pas attendu. En sois je peux la comprendre. Je pense que je ne l'aurais pas suivi. J'aurais eu trop de fierté pour ça.
Mais elle est partie sans me dire au revoir. Depuis que ma sœur est chez ma grand-mère, il ne reste que nous deux.
Je l'ai toujours aidé. Quand mon père est allé en prison et quand il est revenu.
J'ai fait en sorte qu'elle ne remarque pas le genre de personne que j'étais devenu. Qu'elle ne sache pas que j'étais gay. Qu'elle soit fière de moi.
Quand elle m'a retrouvé à moitié mort dans la salle de bain et qu'elle m'a fait vomir les somnifères que j'avais pris.
Puis la deuxième fois quand j'avais entaillé mon bras gauche, et qu'elle avait conduit comme une malade jusqu'à l'hôpital.C'est ce soir-là, elle m'a fait promettre de ne plus jamais recommencer. Et de rester avec elle.
Et quand elle m'a traîné chez le psy quelques jours plus tard. Elle avait même caché tous ce qui aurait pu me servir à me faire du mal.
Mais, je me suis rendu compte qu'elle a toujours été un peu froide avec moi. Depuis le départ de ma sœur. Comme si j'en étais responsable. Et c'est peut-être le cas.
Alors que j'ai cru qu'elle tenait réellement à moi. Je me suis rendu compte de la stupidité dont j'ai fait preuve.
Ou peut-être que je le savais mais que je préférais me bercer d'illusions pour éviter de souffrir.En soi, elle ne tenait pas à moi. Elle tenait à garder son fils. Garder au moins un de ces enfants. Enfin l'illusion que j'étais cet enfant. Vue que ça fille était parti. Peut lui importait que ce soit moi ou pas.
J'ai rigolé de moi-même. Tellement fort que des larmes ont coulé. Au début de tristesse puis de haine envers moi-même.
Mais bon, j'ai l'habitude après tous. La vie ne m'aime pas. Elle continue d'être aussi merdique et de s'acharner sur moi. Peut-être que je ne fais que de payer pour le mal que je fais aux autres.
C'est sûrement ça. Alors je pense que je vais juste me la fermer maintenant.
Et je vais en profiter pour aller rechercher de la glace pour la poser sur mon visage. Aujourd'hui, il a pris cher.
Je n'ai pas vraiment hâte que mon vieux rentre ce soir. Mieux vaut que je ferme la porte à clé maintenant.
[5 avril]
.
.
.Mes mains tremblent légèrement. Pendant que j'essaye de me concentrer.
Il a vraiment essayé de mettre fin à ses jours. Plusieurs fois. C'est pour ça qu'il voit un psy.
Sa mère, la vraiment laisser seul avec cette brute.
Ces mots, c'est vraiment ce qu'il se passait dans sa tête à ce moment-là. C'est ce qu'il voulait.C'est pour ça qu'il est devenu si discret et silencieux au lycée.
Il avait pourtant l'air de tenir encore le coup... Alors pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passée ?!
Yeonjun, qu'est-ce qu'il s'est passé pour que tu disparaisses ?!
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La noirceur de mes mots
FanfictionPersonne n'avait jamais imaginé que Choi Yeonjun, connu de tous pour ses mauvaises fréquentations et son mauvais caractère, avait un journal intime. Ce même journal qu'il noircit toutes les nuits à une heure du matin. Ce journal qui, il y a peu enco...