𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟷𝟹

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26 juin

L'hymne danois est entonné dans le stade. Les supporters danois sont peut-être peu nombreux, mais donnent assez de leur voix pour qu'on les entende assez fort. Le chant fini, les Bleus se tiennent par les hanches pour cette fois-ci, entonner la Marseillaise. Pour ce match, je voulais observer les joueurs et les supporters chantés. Juste observer leur amour pour ce chant, qui a son importance. Surtout pour les joueurs qui eux, portent le maillot et jouent le match. Certains ferment les yeux, d'autres ont le sourire et quelques-uns sont concentrés. Ce match est moins important vu que nous sommes premiers et que la qualification nous appartient déjà. Plus qu'à savoir notre adversaire...

Les supporters, eux, chantent (ou plutôt crient) l'hymne avec passion. Certains brandissent leurs écharpes, d'autres ont la main sur le cœur, ils se tiennent par les hanches. Tous ensemble, on pourrait croire à une famille alors que je suis pratiquement sûr qu'ils se connaissent pas entre eux. C'est ça la magie du football, réunir des gens pour une seule et même raison.

L'arbitre donne le coup de sifflet et se place pour jouer son rôle. Avec Baptiste, on a décidé de rester ensemble une bonne partie du match. Le match ne nous mentons pas, n'a pas été fou fou: aucun but n'a été marqué par les deux équipes. Elles ont tout tenté mais rien n'est rentré dans les buts, des deux côtés. Les gars ont tout tenté mais rien n'a abouti. Les 11 joueurs sur le terrain et les remplaçants sont déçus d'eux mais avec le staff et le coach, on essaye de les rassurer en leur rappelant que le match avait peu d'importance, vu que les cartes ont déjà été battues.

Didier : Bien sûr on reverra ce qu'il n'allait pas, en salle de visionnage demain. Mais pour ce soir, vous préoccupez pas de ça. Profitez de votre première place et de cette qualification que vous méritez. Les joueurs applaudissent leur coach et s'encouragent tous entre eux. C'est vraiment beau l'esprit d'équipe...

27 juin

On est à table après cette longue journée, en train de manger. On discute tous entre nous jusqu'au moment où le coach débarque.

Didier : Les gars j'ai besoin de votre attention s'il vous plaît. Tout le monde alors se tait. Merci. Alors après quelques jours d'attente, on sait enfin qui sera notre adversaire pour samedi, pour les huitièmes, qui sera l'Argentine. Vendredi on aura donc une séance de visionnage pour visionner leur jeu et tout l'ensemble. Bien sûr, il faudra être concentré. Sans vous mettre la pression, les huitièmes est un match à élimination directe. Un seul faux-pas et c'est le retour à la maison. Avec tout le staff, on a tous confiance en vous, on sait de quoi vous êtes capables et cela, il faudra le prouver sur le terrain. Bon repas à tous.

Après le discours de Didier, tout le monde se regarde. L'Argentine. L'Argentine de Messi, ce joueur qui est l'un des meilleurs de cette planète. Vous m'expliquez comment ne pas paniquer ? Le problème, c'est que tout le monde l'est autour de cette table. Les discussions ont repris à la table des membres du staff, mais de ce qui est notre table, c'est une autre histoire. Blaise propose à la fin du repas, de se réunir pour parler dans la salle principale du camp.

Adil : Donc là vous êtes en train de me dire qu'on va affronter Messi et ses copains ?

Kylian : Oh ça y est j'ai peur !

Antoine : Nan nan, nous on a peur de personne les gars. On n'a qu'un seul objectif et on ira jusqu'au bout.

Hugo : Ce n'est pas parce qu'il y a Messi en face de nous, qu'on va avoir peur. On va tous se souder, comme d'habitude, comme une équipe et notre objectif on l'atteindra tous ensemble.

Sɪ ᴊ·ᴀᴠᴀɪs sᴜ ﹣ Lᴜᴄᴀs HᴇʀɴᴀɴᴅᴇᴢOù les histoires vivent. Découvrez maintenant