𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟷𝟿

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6 juillet

Le petit déjeuner de ce matin se déroula dans le calme. Tout le monde se concentre déjà au maximum pour le match de cet après-midi.
Moi je les observe tous un à un, à quel point ils sont concentrés. On devine facilement quel est leur but : gagner ce match et se qualifier pour les demi-finales. Tout le staff est aussi concentré. Je pense que celui qui gagne le prix de la tête la plus bizarre est Didier. Rien qu'en voyant son expression de visage, je me mis à ricaner ce qui le fît réagir vu qu'il me regarda et me fît un petit sourire.
En remontant dans ma chambre du petit hôtel de Nijni Novgorod, je prépare tout mon matériel pour l'évènement de l'après-midi qui nous attend. Je dois avouer que je commence à stresser. L'ambiance pesante est bizarre et tellement ils sont concentrés que moi-même, je commence à paniquer. Avec tous les moments qu'on a vécus ensemble avec tout le monde, je n'ai pas vraiment envie que tout se termine maintenant. Les garçons ont tellement d'aventures à vivre encore dans ce pays !
Je décide de prendre l'air tranquillement sur le balcon de ma chambre. La vue est assez jolie, les bâtiments sont originaux et donnent la beauté de la ville. Je réfléchissais trop à tel point que je n'avais pas remarqué la présence de celui qui porte le numéro un de l'équipe.

Hugo : Le nom de cette ville est vraiment bizarre mais en réalité, c'est assez mignon, dit-il en rigolant, ce qui entraina le mien.

Léonie : Je trouve qu'on a la critique facile avec ce pays, mais en réalité c'est joli, juste les températures ne sont pas les meilleures, dis-je en ricanant.

Hugo : Ah lala... Je commence à sérieusement stresser pour ce soir. J'ai tellement envie de rendre les français heureux, mes proches aussi et toi, le staff mais aussi le coach. Plus le temps avance, plus on avance dans les matchs, plus on enchaine des étapes, plus c'est angoissant. T'imagines, on joue une Coupe du Monde.

Léonie : Je suis sûr que vous allez y arriver, il n'y a pas de problème, je n'ai pas peur pour vous. Tu peux déjà être fier de toi. T'imagines toi, on est en quarts ! Il reste plus que 8 équipes et on en fait parti. De toute manière si notre aventure s'arrête ce soir, ce que je pense pas bien sûr, en France on vous soutiendra mais on sera fiers de vous aussi. Une Coupe du Monde, c'est la plus grosse compétition qu'il puisse exister. Alors panique pas, respire, tout va bien aller. Je te promets Hugo.

Hugo : Qu'est-ce qu'on ferait sans toi rappelle-moi Léonie ? Il finit par me prendre dans ses bras en me remerciant.

Éclipse.

J'ai décidé d'aller me balader dans le Stade de Nijni Novgorod et me voilà assise dans l'herbe, dans le coin de corner à admirer la beauté des supporters. J'ai pu prendre par la même occasion des photos de chacun d'eux. Baptiste m'a rejoint par ailleurs. J'ai mon cœur qui bat à cent à l'heure depuis l'arrivée au stade. L'adrénaline est montée et j'arrive plus à contrôler mes émotions c'est incroyable. J'ai pu parler en faisant ma ronde avec des français qui me disaient leur excitation face à ce match mais aussi leur peur. On repart tranquillement avec mon coéquipier vers les vestiaires.
En rentrant, Raphaël était en train d'effectuer un dernier discours accompagné du capitaine pour encourager au maximum la troupe. Les maillots blancs se firent enfiler par les joueurs commençant le match. Les autres étaient avec leur chasuble sur le dos à admirer le speech qui se déroulait sous leurs yeux. Didier comme à son habitude, tournait en rond avec ses doigts posés sur son menton à réfléchir. Je vérifie comme toujours ma batterie, mon objectif et ma carte SD pour être prête pour la première mi-temps.
Je m'assois sur l'un des bancs et admira les joueurs. Ils sont prêts pour un combat et ils sont là pour la gagne et rien d'autre. Au moment du rituel, j'ai le droit à un câlin d'Hugo, ensuite de Lucas, puis Kylian et finalement Antoine. J'ai essayé de leur donner le maximum d'énergie et de soutien. Je me dirige avec le staff et les remplaçants, vers le banc pour vivre l'hymne avec eux. Toujours avec autant d'émotions, les dernières notes de la Marseillaise résonnent dans l'enceinte du stade, signifiant le début du match.

Le match se fait tranquillement pour les Bleus, sans se précipiter, mais sans laisser la balle aux adversaires. Les Uruguayens sont agressifs dans leur jeu, mais aussi au niveau des tacles et des frappes. Malgré tout, la défense est bien présente mais le gardien, qui fait un énorme boulot. Mais la défense uruguayenne est solide et ça, c'est compliqué. 9e minute de jeu, grosse faute sur Lucas. La panique prend le dessus. Oh non. Kylian ayant vu ma réaction, me rassure en me disant qu'il n'y avait rien de grave, juste un léger coup. Le concerné me rassura quelques secondes après. Un poids en moins.
Sur ce match-là, je dois avouer qu'Hugo m'impressionne. Il est juste incroyable sur chacun de ses arrêts. Kylian tente de marquer, plusieurs tentent mais rien. L'arbitre annonce un carton jaune face au milieu uruguayen, pour faute sur Corentin qui a l'air de souffrir. Je pense pas que ce soit le moment de se blesser ! Coupfranc tiré par Antoine qui finit par une tête de Raphaël, qui termine sa trajectoire dans les filets du gardien ! Je saute de joie en voyant le but. Puis je pense que l'arrêt cardiaque a été frôlé lors du coup franc uruguayen avec les sauvetages incroyables du Capitaine ! La tribune française est en feu, étant du même côté que les garçons, je les encourage et je félicite Hugo en donnant toute ma voix. Il se tourna légèrement vers moi en rigolant, pour ensuite se concentrer sur le corner qui arrivait. La mi-temps est sifflé deux minutes après. Les sourires sont bien présents dans les vestiaires, pour le bonheur de tous.

Didier : C'est bien les gars ! On garde ce rythme-là, on est bien, on ne lâche rien les gars. 45 minutes à tenir et votre place pour les demies vous tend les bras ! Je finis par ricaner à sa remarque.

De retour sur le terrain, les adversaires tentent le maximum face à ces Bleus impressionnants qui font plaisir à voir. Les tentatives passent, le temps passe jusqu'à la frappe ahurissante d'Antoine qui permet le deuxième but français. Tout le monde est en feu, on sent légèrement la qualif' arrivé. Finalement, on a eu le droit à un moment "divertissant". Kylian qui se fait pousser, ce qui déclare une guerre entre tout le monde. Ce que je peux vous dire, c'est que les latinos, ils rigolent pas quand ils s'énervent. Faut pas les énerver tout simplement.
Le sifflet se fît entendre tout comme les cris de joie des Français, supporters comme joueurs. Je quitta mon petit coin pour enlacer de joie Baptiste. On rejoint alors les joueurs aux abords du terrain. Je vis Antoine s'approcher de moi en souriant comme un enfant. Je m'approchai de lui et l'enlaça en le balançant de tous les côtés de joie.

Antoine : Tu sais même pas comment je suis heureux.

Léonie : Tu peux être fier de toi mon cher.

Je le lâche et la tornade Mbappé se jette sur moi en sautillant partout.

Kylian : T'as vu Lélé ! On est en demi-finale de Coupe du Monde putain !

Léonie : Je suis fier de toi mon bg !

Hugo se rajouta rapidement au câlin en rigolant. Pourvu que cela dure le plus longtemps possible s'il vous plaît. On se détacha et je pris fortement le gardien dans mes bras.

Léonie : Hugo t'as été incroyable ! Tu te rends pas compte sérieux ! Tu m'as fais rêvé avec tes arrêts s'il te plaît quand même !

Hugo : C'est grâce à toi et tes mots de ce matin. Je suis tellement heureux si tu savais.

Léonie : Mais tu as de quoi monsieur !

Je félicitais tout le monde autour de moi jusqu'au moment où je sens deux mains sur mes épaules, ce qui me fît décalé et tourné la tête. J'observai alors de près le défenseur madrilène. Je me retourna rapidement pour foncer dans ses bras.

Léonie: Félicitations champion !

Lucas : Merci toi, dit-il en nichant sa tête dans mon cou.

Léonie : Ça va mieux ton coup de tout à l'heure ?

Lucas : Oui t'inquiètes pas. Ce n'était rien de grave. Pendant la mi-temps, on m'a fait des mini-examens et on ne m'a rien détecté. Tout va bien, t'inquiètes pas pour rien.

Léonie : T'es drôle toi ! T'es par terre, en train de te rouler par terre mais "tout va bien" !

Lucas : Disons que j'ai un peu abusé... Je frappa alors son crâne. Aïe ! Tu fais mal !

Léonie : Lucas t'abuses sérieusement ! Il ricana face à ma réponse. On se lâcha quelques secondes après, et on admira la beauté des supporters qui chantaient avec amour et passion...

Sɪ ᴊ·ᴀᴠᴀɪs sᴜ ﹣ Lᴜᴄᴀs HᴇʀɴᴀɴᴅᴇᴢOù les histoires vivent. Découvrez maintenant