𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟷𝟾

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4 juillet

Il est dorénavant 18 heures lorsque les familles commencent à partir. La famille de Kylian est venue me saluer, j'ai eu le droit à un énorme câlin de la part de Mia, et puis les Lloris, des énormes câlins des trois femmes. Les trois familles sont attachantes et adorables. Si tout va bien, les familles dînent avec nous avec la demi-finale. Ce que, j'espère comme tous les supporters français, va se passer. Le temps passe assez vite en Russie.
J'arrive pas à croire que la compétition finit déjà dans 11 jours. J'ai plutôt l'impression que ça fait une semaine qu'on est là. Ça me rend assez nostalgique, ce qui inquiète Kylian qui m'a vu tirer une "drôle de tronche" comme dirait-il.

Après cette après-midi qui a rendu heureux tous les joueurs, je me décide à remonter dans ma fameuse chambre. Sauf que c'est qu'en arrivant dans le couloir, que j'aperçois que je suis suivie. Pas étonnant, mais toujours par le même trio.

Léonie : Va falloir apprendre à être discrets les garçons.

Antoine : Madame Aviar, on va parler tous les quatre ! Moi je te le dis ! dit-il en criant bien fort.

Léonie : Si tu veux, crie le encore plus fort si tu veux qu'on soit 24.

Kylian : Bah nan, ce n'est pas le but en fait.

Léonie : Bah dit à Antoine d'arrêter de crier alors ! criais-je alors à mon tour.

Hugo : Bon, on se calme, on va dans la chambre de Léonie et on va parler calmement les enfants.

Léonie : D'ailleurs, pourquoi toujours dans ma chambre ?

Antoine : Pourquoi tu poses tout le temps des questions toi ?

Léonie : Toi... dis-je en le pointant du doigt, prête à l'attaquer.

Hugo : Nan nan, stop on arrête tout là, ta chambre parce que c'est le QG, donc maintenant on se tait pour l'amour du ciel !

Quand on arriva dans la chambre, on se posa par terre en ronde, comme des enfants. Je posa alors ma tête sur le rebord de mon lit, à tortiller mes cheveux.

Kylian : Bon je pense que tu sais pourquoi on t'a réuni ici Léonie.

Léonie : Euh... Non ?

Antoine : Oh t'abuses meuf...

Hugo : Tu sais un grand brun, défenseur...

Kylian : Aux yeux verts qui passent leurs vies à te regarder.

Léonie : Oh et on est repartis...

Antoine : Mais tu as vu ce qu'il s'est passé ? dit-il en s'exclamant avec ses grands gestes.

Léonie : Mais on s'est juste regardés !

Hugo : Nan je vais pas te le répéter, mais il te regardait pas normalement cette après-midi.

Kylian : L'autre, il te bouffait du regard !

Hugo : Ah ! Tu vois ! Je ne suis pas taré !

Je me mis à fixer le plafond, qui devient soudainement, plus intéressant. J'essaie de me concentrer et de réfléchir à toute cette situation,du début du rassemblement jusqu'à maintenant.
En y repensant, c'est vrai que depuis quelque temps, notre relation est assez "bizarre". On est plus tactiles, on passe plus de temps ensemble, et on a le droit à de plus en plus de remarques. Peut-être que...

Sɪ ᴊ·ᴀᴠᴀɪs sᴜ ﹣ Lᴜᴄᴀs HᴇʀɴᴀɴᴅᴇᴢOù les histoires vivent. Découvrez maintenant