⌚13 juillet
Léonie : Je te promets je suis nostalgique.
Albane : Mais c'est normal Léonie, tu viens de passer un mois non-stop entourée de gars avec toutes les émotions inimaginables, répondit-elle au bout du téléphone.
Léonie : Là je me dirige vers le dernier entraînement tranquille avant les vrais entrainements et surtout avant le départ pour Moscou.
Albane : Faut qu'ils en profitent, toi aussi chat hein.
Léonie : Oh t'inquiète pas pour moi. Je crois que je suis tellement triste que cette aventure se finisse dans deux jours, que j'en profite à fond. Chaque jour, j'espère que les jours passent lentement, mais malheureusement ça passe rapidement.
Albane : Comme on dit, quand on s'amuse...
Léonie : Le temps passe vite, je sais bien... dis-je en soufflant avec une légère tristesse.
Albane : Au moins, ça se voit que tu regrettes pas ton contrat toi, dit-elle en rigolant.
Léonie : Oula pas du tout, si tu savais !
Albane : J'imagine et c'est déjà pas mal ! On se mit à rire toutes les deux.
On discute encore un peu ensemble alors que je me dirigeais tranquillement vers le terrain pour attendre les gars. En arrivant au stade, je décide de m'assoir sur la pelouse tout en parlant avec ma meilleure amie. Quelques minutes plus tard, je vois un troupeau de joueurs, foncés vers le terrain.
Léonie : Bon je pense que je vais te laisser Albane, les gars jouent au "dernier qui arrive aura un gage". Je raccroche une minute plus tard et y'en a pas un pour attraper l'autre : tous en train de courir comme des enfants de quatre ans. Je suis fatiguée d'eux, j'éclate forcément de rire en les voyant.
Samuel : Ouf ! Je suis fa-ti-gué !
Antoine : Bah t'as vu comment tu cours ?
Samuel : Mais je t'ai rien demandé toi !
Didier : Bon on se relève les gars ! Il y a un entraînement qui vous attend !
Tous les joueurs soufflent et se lèvent avec difficulté. Je ris rien qu'à cette vue. Ils commencent à rire alors que je me prépare à les prendre en photos. La fatigue prend facilement le dessus sur l'entraînement, et les joueurs rigolent avec facilité. Encore heureux pour eux que Didier ne dit rien. Je me retrouve donc avec des photos assez drôles d'eux mais certaines sont plus mignonnes et représentent vraiment ce qu'est leur groupe.
Je propose de mon aide pour ranger les outils de travail pendant que les 23 jouent encore entre eux. J'en ai marre de ces enfants. Didier rigole avec moi des garçons. Avec ce groupe, on a plus l'impression de voir Didier comme un papa et les 23 joueurs comme les enfants. Je range tranquillement les balles dans le sac de mon côté.
Didier : Attends Léonie. Je me stoppe et me retourne vers le coach. J'ai envie de faire plaisir aux gars avant qu'on se concentre que sur le match de dimanche. Je sais que ça les rend heureux et ça leur fait plaisir, mais tu voudrais bien faire un dernier match avec les gars ? Je le regarde en souriant, contente qu'il propose.
Léonie : Je sais que ça les rend contents aussi donc ouais pourquoi pas ! Il me remercie en repartant avec Guy. Je prends le dernier ballon que j'allais ranger pour faire demi-tour, en direction des gars. Je souris tout le long de mon petit chemin et Antoine remarqua ma présence. Son regard alterne entre la balle et moi et il comprit assez rapidement ce qu'on allait faire.
Florian : Dis moi c'est ce que je pense !
Léonie : Bah après si vous voulez bien de moi, finissais-je ma phrase en rigolant et les garçons foncent sur moi. Gros câlin en vue, mais qui me fait rire aux éclats. Vous remercierez Didier, c'est lui qui voulait vous faire plaisir. Ils me lâchèrent tous et vont remercier leur "papa".
Lucas : Par contre cette fois-ci t'es avec moi ! C'est comme ça que je me retrouva dans la même équipe que Lucas, Antoine, Kylian et Hugo.
Thomas : Vous êtes vraiment cons de les avoir mis ensemble !
Florian : Pas parce qu'ils sont forts hein ? Antoine lâche derrière un "oh le batard", on applaudit le langage. Moi je prétends d'être "choquée" de ses paroles.
Thomas : Mais vous avez foutu les meilleurs amis ensemble ! Ça va être le bordel ! Je pouffa de rire et je suis suivie de mes meilleurs amis.
On commença rapidement le match et notre équipe marche bien, mais celle d'en face aussi. On est au coude-à-coude au niveau du score et l'un rattrape toujours l'autre, et on avance pas vraiment. J'essaie de marquer, de faire des passes, d'aider l'équipe mais en face ils sont pareils et c'est dur. J'ai déjà fait une passe et un but, ce qui est déjà pas mal. Je commence en plus à fatiguer donc...
Il reste donc une minute, et le score est de 4-4. On sent l'envie des deux côtés de marquer et cela amuse le staff. Je cours tout ce que je peux pour aider et cela est efficace à certains moments. Didier annonce les dernières secondes alors que j'ai la balle dans les pieds. Je regarde autour de moi pour observer à qui je peux envoyer la balle. Je vois alors Antoine devant qui a l'air d'attendre, je me décide alors à m'élancer pour rapprocher au maximum le ballon pour faire ma meilleure passe. Mes yeux fixent la balle qui tourne et qui atterrit sur la tête d'Antoine. Et la balle rentre dans les filets. Je fonce sur Antoine et je le fis tomber par terre. Les autres coéquipiers foncent sur nous et le coach annonce la fin du match avec son sifflet.
Thomas : Bravo pour ce match même si je reviens sur le fait que votre mini groupe là, vous êtes des tarés qui faut pas mettre ensemble hein.
Lucas : Mais nan ! Tu racontes des bêtises toi !
Thomas : Moi ? Je raconte des bêtises ? Mais ça va pas !
Le groupe se re-mélange et les garçons discutent du match tout en rigolant.
Antoine : Moi je propose pour conclure cet entraînement avec un tir aux buts tranquillement. On accepta tous avec plaisir.
Je m'assis alors par terre pour attendre mon tour. Certains ratent leurs tirs, d'autres réussissent à la perfection, certains crient de joie, d'autres d'énervement, ce qui fit facilement rire le reste du groupe. Vient mon tour, je réussis à tromper Hugo et je frappe dans la lucarne. Actuellement je suis extrêmement fière de ma personne et de mon tir. Je me fis applaudir par les gars.
Thomas : En fait, tu sais bien tiré toi hein. Je l'insulta gentiment et un rire échappa de sa bouche. Je retourne à ma place sur la pelouse et j'observe toujours autant le groupe. Sauf que je sentis que je suis tirée par l'arrière et que des bras entourent mes bras.
Léonie : Mais qu'est ce que tu fous Lucas ? Ma bouche laissa échapper un rire et lui aussi de son côté.
Lucas : Laisse moi tranquille.
Il entoura encore plus ses bras autour de moi, ce qui me cala d'autant plus dans ses bras. Autant foutu, je me cale correctement dans ses bras. Ce moment dura trente secondes, une minute, deux minutes, cinq minutes, dix. Tellement longtemps qu'on a plus bougé de cette position et qu'on a arrêté de jouer, on a observé les autres jouer et tenter des tirs farfelus ce qui provoqua nos rires. On est plutôt bien ici, et personne est venue nous embêter, ni nous faire de commentaires sur la situation : ce qui est positif.On rentra au château tous ensemble, nos rires résonnent dans le hall alors qu'on vient à peine de passer le pas de la porte.
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Mercii beaucoup pour les 2.5k vues !<3 J'espère que ce chapitre vous a plu !
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Sɪ ᴊ·ᴀᴠᴀɪs sᴜ ﹣ Lᴜᴄᴀs Hᴇʀɴᴀɴᴅᴇᴢ
FanfictionSi elle avait su qu'un contrat de deux mois allait changer sa vie, professionnellement parlant mais aussi socialement, quitte à rencontrer son amour ... Nous sommes en mai 2018, rassemblement des Bleus pour la Coupe du monde qui se passe en Russie...