𝐶ℎ𝑎𝑝𝑖𝑡𝑟𝑒 𝟸𝟽

2.1K 64 10
                                    

Baptiste : Bon du coup je voulais te parler d'un sujet qui m'occupe un peu l'esprit depuis quelques jours.

Léonie : Pas de problème dis-moi.

Baptiste : La seule chose que je te demande, ce de ne pas me couper.

Léonie : Oui bien sûr ! Actuellement en train de stresser.

Baptiste : Alors je t'avoue que j'ai pas mal réfléchi au sujet et que je me suis posé avant de t'en parler, mais voilà. Déjà je voulais te dire que tu étais une personne extraordinaire et que tu es incroyable. Les matchs passés avec toi sont toujours des moments de plaisir et je suis bien content de t'avoir comme coéquipière et de te connaître. Plus je passe du temps avec toi, plus je me sens bien avec toi et plus je m'attache... T'es drôle, t'es belle, intelligente, t'as de la discussion, tu comprends les gens, tu les encourages, bref t'es parfaite. Avec le temps, je me suis donc vachement attaché à toi et je crois que je t'apprécie.

Je crois que je n'ai jamais été autant rouge de toute ma vie, ni autant gênée. Ses paroles sont super belles, je ne dis pas le contraire. Mais disons que c'est pas réciproque... Je comprends un peu tout maintenant quoi : les garçons, les regards, les mots gentils, puis les questions. Tout me vient en tête finalement. Même si les gars m'avaient prévenu, je l'aurais pas deviné tout cela.

Léonie : Ce que tu me dis me touche énormément. Vraiment merci. Je t'avoue qu'on me dit pas ça tous les jours et entendre ça, ça me réchauffe le cœur. T'es quelqu'un de super, avec de belles valeurs, je suis contente de te connaître, sincèrement. J'hésite un bon coup en soufflant pour pouvoir prendre la parole. Mais je ressens point la même chose que toi, t'es plus comme un bon ami que quelqu'un de plus amical. Je sais pas si tu me comprends... Il hoche de la tête, indifférent à ma réponse.

Baptiste : Tu sais, ta réponse me choque pas. Je suis pas blessé, je me suis dit que j'allais quand même tenter ma chance malgré tout. En tout cas je te souhaite tout le bonheur du monde, tu le mérites vraiment Léonie.

Léonie : Toi aussi tu le mérites Baptiste, j'espère que tu trouveras quelqu'un de bien dans ta vie, qui te rendra heureuse.

Baptiste : Et Léonie ? Dit-il alors que je commençais à me lever pour le laisser un peu seul. Je me retourne et hoche de la tête pour l'écouter. Lâche pas Lucas. Il t'aime, ça crève les yeux. Le laisse pas partir et surtout regrette pas. Toi aussi tu l'aimes, dis-lui tout et sois heureuse avec lui s'il te plaît.

Ses paroles me réchauffent le cœur. On voit bien qu'il est sincère. Il me lance au passage, un petit sourire. Donc ça crève autant notre "relation" avec Lucas ? Je le remercie et je me dirige vers le petit parc du camp qui se trouve de l'autre côté de l'endroit où je suis. Je décide de me poser pour penser aux derniers jours qui se sont déroulés et ces dernières semaines. Au final, c'est pas si mal la Russie. C'est même pas mal sans mentir. Je profite du fond avec les sifflements des oiseaux et du ciel, jusqu'au moment où je vois des grosses têtes arriver et gâcher la belle vue.

Léonie : D'un coup la vue est devenue moins agréable, bizarrement. Sérieux les gars ! Je finis ma phrase en éclatant de rire à la vue de leurs têtes à ma phrase.

Kylian : C'est qu'elle est drôle celle-là !

Léonie : Bah bien sûr ! Tu connais toujours pas mes talents ?

Hugo : Ça va les chevilles ? Maintenant c'est au tour des garçons de rire, mais je les rejoins assez rapidement.

Je me redresse pour admirer Lucas, Antoine, Thomas, Paul, Hugo et Kylian s'assoir en ronde avec moi. J'aime bien ces moments de calme avec les gars, une bonne compagnie.

Sɪ ᴊ·ᴀᴠᴀɪs sᴜ ﹣ Lᴜᴄᴀs HᴇʀɴᴀɴᴅᴇᴢOù les histoires vivent. Découvrez maintenant