chapitre 9

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Les yeux bleu du châtain le dévisagèrent comme s'il venait de se mettre nu et avait commencé à danser la samba. Mais, Harry s'en fichait bien. Tom voulait l'obliger à passer toutes les heures de son temps à s'occuper d'un morveux Alchà qui avait eu le mauvais goût de se faire mordre… pas de problème. Mais, il était hors de question qu'il ne tire pas le moindre avantage.

-Je refuse. Répliqua alors Louis.

-Tu n'as pas le choix, morveux.

-Je sais déjà me battre.

Le bouclé s'empêcha, avec beaucoup de peine, de ne pas éclater de rire. Son regard s'attarda, bien malgré lui, sur le corps de Louis. voulait-il vraiment lui faire croire qu'il savait se battre alors qu'il ne semblait avoir aucun muscle dans ses bras fins ? Merlin, même Gemma avait plus de muscles que lui !

-C'est ça ouais… et maintenant, ramènes-toi.

Louis se contenta de lui lancer un regard impassible tout en restant, fermement, assis sur le lit. Et son expression qui semblait dire « Essaye de me faire bouger, si tu peux » lui donna envie de le prendre par les cheveux et de le balancer sur son épaule. Maudit morveux insipide.

-Ne m'oblige pas à venir te chercher.

-Je ne vous oblige à rien espèce d'imbécile.

Ah… et voilà une autre raison qui lui donnait envie de l'étrangler au plus vite… Était-ce possible qu'un morveux entre, à ce point, en-dessous de sa peau ? Comment est-ce qu'un gamin se permettait-il d'être aussi arrogant et méprisant ? Il se rapprocha alors de lui et se saisit violemment de son bras. Louis se contenta de lui jeter un regard dédaigneux.

-Lâchez-moi immédiatement ! Siffla-t-il

-Fais-moi te lâcher, morveux.

Les yeux bleu se voilèrent de rage alors que les dents blanches du gamin se crispaient de colère. Merlin qu'il était faible… il n'avait jamais vu un Alchà aussi faible de sa vie… Bon, de toute façon il avait déjà été établi que le châtain était le plus étrange Alchà qu'il avait vu de sa vie. Il fut immensément surpris en sentant la main fine de Louis s'abattre, sans ménagement, sur sa joue.

-Tu es rapide. Déclara-t-il alors. Mais, tes coups sont faibles.

-Je vous ordonne de me lâcher ! Aboya t'il.

-Je ne me souviens pas que tu étais mon roi, Princesse.Il le tira alors vers lui et l'entraîna, à contrecœur, vers la salle d'entraînement. Pourquoi est-ce que Tom lui faisait-il faire ce job ridicule… ce gamin ne voulait même pas apprendre… alors à quoi cela servait-il de lui faire pratiquer des choses qui ne l'intéressaient nullement… Quelle perte de temps incroyable. Lorsqu'il arriva dans l'immense salle d'entraînement, il propulsa Louis à l'intérieur et se gratta pensivement la mâchoire. Qu'était-il supposé lui apprendre ? Les arts martiaux prendraient trop de temps… Le sabre ? Trop de temps. L'épée ? Trop de temps. Le tir à l'arc ? Trop de temps. En fait, il n'y avait aucune de ses activités qui ne lui prendraient pas des mois à enseigner. Il n'avait pas des mois à perdre. Bon sang ! Soudain, il se trouva nez à nez avec une longue lame effilée qui lui fit écarquiller brusquement les yeux. Son regard passa de la lame à Louis qui le fixait, une sombre colère habitant son regard.

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