Le Destin d'une Reine

Chapitre 64

Regina claqua la porte de la voiture.

- Le refuge du garde forestier se trouve un peu plus au nord du chemin. dit Emma

- Tu crois qu'elle y sera ? demanda-t-elle en marchant à coté de la blonde

- J'espère...

Regina acquiesça silencieusement en suivant les pas de la sauveuse, s'enfonçant de plus en plus sur le chemin dans la forêt.

***

- Tu... as trompé le diable...

- Oui...

- Et ça c'est... ton âme ? dit-elle en se reculant légèrement

- Oui mais, ne t'inquiète pas. Il ne peux rien m'arriver tant qu'elle reste à l'abris dans ce receptacle ! dit-il pour la rassurer

Il prit sa main à nouveau pour s'approcher d'elle, son regard apeuré l'inquiétait.

- Je sais que ça peut paraitre fou... Mais ce n'est rien, je t'assure ! dit-il en posant sa main sur son visage

Pocahontas fit un mouvement de recul et se releva soudainement.

- Je n'aurait pas du te rencontrer... Tu portes les ténèbres en toi.... souffla-t-elle en reculant

Samdi se releva pour s'avancer, mais la jeune femme recula encore.

- Pocahontas je t'en prie... dit-il en lui tendant la main

- Je pensais que tu étais celui qui devait changer mon destin, celui de mon rêve.... souffla-t-elle en détournant le regard

- Mais je le peut, écoutes moi je...

- Tu dois partir...

- Pocahontas...

- Va-t'en ! dit-elle

- Je suis désolé... 

- Retourne d'où tu viens, cela vaut mieux pour toi... dit-elle en soupirant

- Pourrons nous au moins nous revoir un jour ? demanda-t-il tristement

- Il ne vaut mieux pas....

La jeune femme s'éloigna davantage avant de se retourner une dernière fois pour lui faire face.

- Adieux... fini-t-elle en faisant un large geste pacifiste de la main

Les cheveux au vent, la jeune femme le saluait respectueusement. Samdi contempla une dernière fois son beau visage, dans ses yeux se reflétait la déception et la peur, il pu voir la lueur d'affection qu'elle lui portait se faner dans l'ombre de sa pupille. Remplit de tristesse il la vit se retourner puis s'élancer en courant à travers les arbres de la forêt. La seconde suivante, elle avait déjà disparut dans la pénombre créée par les saules et les pins qui dansaient au gré du vent.

***

- On est plus très loin.