Point de vue : Elena
Le soir venu, j'attendais Bonnie avec impatience dans le salon. Il était 20 heures déjà et je n'avais aucune nouvelle. Grand-mère s'était déjà couchée. Je ne lui avais toujours pas parlé de tout ce qui s'était produit depuis ces derniers jours et je ne le ferais jamais. Elle n'avait pas besoin de savoir que sa petite fille courait un grand danger. Si j'avais pu l'éloigner de cette ville, je l'aurais fait sans problème. Mais telle que je la connaissais, elle n'aurait jamais accepté.
Soudain, la porte s'ouvrit et se ferma dans un fracas sourd. Je sursautai. Je me retournai lentement, craignant le pire.- Elena ? S'exclama une voix qui me rassura aussitôt.
- Je suis dans le salon, tu m'as foutu la trouille, soufflai-je.Bonnie se dirigea dans la pièce, un vieux livre entre les mains. Le Grimoire surement.
- Désolée, mais j'ai eu la peur de ma vie dehors, dit-elle les yeux grands ouverts.
- Pourquoi ?Je me levai aussitôt et la rejoignis.
- Il y avait un homme devant chez toi, murmura-t-elle.
- Quoi ?Je m'accrochai aussitôt à la chaise qui se trouvait à côté de moi. Un homme ? Etait-ce Stefan qui m'espionnait pour attendre le moment opportun ? Mon cœur manqua un battement. Je déglutis.
- Hum...hum, acquiesça-t-elle.
Il fallait que je sache absolument si c'était lui.
- A quoi il ressemblait ? Réussis-je à articuler.
- Roux, petit.Je soupirai. Ce « n'était » que le vampire de la veille. Si je devais mourir, se serait entre les mains de Stefan. Il ne laisserait pas une occasion pareille passé sous son nez. Toutefois, il avait besoin de ses sous fifres pour rendre la chose plus amusante pour lui. Il aimait faire peur. Je le savais depuis qu'il avait dit à mon père avant de le tuer : « Ton pire cauchemar ». Je me dirigeai vers la fenêtre pour vérifier s'il était bien partit.
- C'est un vampire, lançai-je devant la fenêtre.
- Pardon ?
- Oui, je crois que c'est un serviteur de Stefan.
- Psychopathe, cracha-t-elle.Sans le savoir, je souris. Le mot était encore faible à mon goût. Il était plus qu'un psychopathe, c'était un monstre, un malade que l'on devait absolument neutralisé avant qu'il ne soit trop tard.
Je me tournais vers elle et tendis mon doigt vers son grimoire.- Tu as trouvé quelque chose ?
- Oui, j'ai mis du temps à le trouver. Les réponses qu'on cherche sont toutes là dedans.Elle tapota sur le livre et s'installa sur la table. Je la rejoignis en m'asseyant à côté d'elle en tailleur. Elle l'ouvrit. Je me penchai dessus et découvrit que tout était écrit dans une langue inconnue. Je ne comprenais absolument rien.
- C'est du latin ?
- Oui, acquiesça-t-elle. Tous nos sors sont dans cette langue.
- Et tu comprends tout ? M'exclamai-je.
- Bien sur que oui, rit-elle. Ne t'inquiètes pas je vais traduire si c'est ce qui t'inquiètes.
- Je vais nous faire du café avant de commencer, je pense qu'on a du travail.
- Oui, c'est sur.Je me dirigeai dans la cuisine et allumai la cafetière après l'avoir rempli de graine de café. Je me posai sur le rebord du meuble et me passai la main dans les cheveux en soupirant. Nous avions du pain sur la planche, vue la taille du grimoire. Les tasses pleines, je les apportais sur la table.
- Alors commençons, dit-elle en se raclant la gorge.
Je bus une gorgée, pendue à ses lèvres pendant qu'elle lisait en traduisant. Nous avions appris que les vampires avaient besoin de sang humain pour survivre, ce qui n'était pas nouveau. Le pieu et le feu étaient mortels pour eux. Toutefois, approcher un vampire était beaucoup plus compliqué qu'il n'y parait. Plus, ils avaient de l'âge, plus leur puissance était développée. Ils pouvaient sentir notre présence à des kilomètres en écoutant les battements de notre cœur. Le soleil était redoutable pour eux. Nous pouvions donc les craindre que pendant la nuit.
- Attend Bonnie, la coupai-je aussitôt. Hier, j'ai vu le vampire que tu a vu tout à l'heure. C'était quand nous rentrions. La nuit n'était pas encore tombée.
- Tu es sur de ça ?
- Absolument.Elle tourna les pages et s'arrêta sur une où des dessins étaient inscrits. Je me penchai pour les découvrir. C'était des dessins de bagues, plus précisément des chevalières. Elle passa son doigt sur les lignes en lisant en silence. Elle se redressa, les épaules crispées.
- Ce sont des bagues qui protègent du soleil.
- Tu veux dire qu'ils peuvent se déplacer quand ils veulent ? M'exclamai-je.
- Oui.
- Mais comment va t'ont faire pour les distinguer ?
- Il va falloir être très prudente, Elena, soupira-t-elle.Je soupirai. Plus nous en apprenions sur les vampires, plus je découvrais que tuer un vampire était beaucoup plus compliqué que ça, et peut être même impossible.
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Alors, ce chapitre ?Désolée si en ce moment je ne poste pas de manière régulière. À partir d'aujourd'hui un chapitre tout les jours ?
Si vous souhaitez que ce soit un chapitre tout les jours dites le moi !
Lot of Love, Maureen.
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The Vampire Diaries.
Fanfiction« Un jour que les parents avaient prévus avec leurs deux enfants de faire du camping, un vampire commet un massacre en tuant la famille. Toutefois, il laisse seine et sauve Elena Gilbert, une petite fille. Son seul recourt est de fuir. Elle sera aid...