The Vampire Diaries.

Chapitre quinze :

Point de vue : Damon

Comme hier matin, j'étais venu chez Bonnie. Cette fois-ci, j'avais pris des poches de sang que j'avais volé à l'hôpital, hier dans la journée. Il fallait qu'elle apprenne que la meilleure solution était d'avoir recourt à cette méthode. Comme cela, elle n'avait pas de risque de tuer. Une poche de sang serait sa dose journalière, ce qui lui apprendrait aussi à se contrôler plus facilement. Nous étions dans le jardin de Bonnie car elle n'était toujours pas décidée à m'autoriser à entrer. Assis sur un petit mur en pierre, je lui tendis la poche de sang, rangée dans ma veste. Elle me fit une petite moue.

- C'est quoi ? Demanda-t-elle.

- Une poche de sang, souris-je. Je sais, c'est moins « appétissant » que sur place mais ça a des avantages.

- Lesquels ?

- Tout d'abord, ça t'évitera de tuer et de deux, ça te permettra de te contrôler. Une poche de sang te fera pour la journée.

Elle acquiesçait et prit la poche de sang avec un petit air dégouté. Elle l'ouvrit avant de boire une grande dose. Ses yeux se transformèrent automatiquement. Elle s'arrêta à la moitié.

- Franchement, c'est infect, sourit-elle.

- Tu t'y habitueras à force, répondis-je.

Elle finit la poche et s'essuya la bouche avec le mouchoir que je lui tendis.

- Tu viens au bal ? Demanda-t-elle.

- Oui, je vais être ton chaperon, souris-je.

- Je te préviens je ne veux pas de papa poule, rétorqua-t-elle.

Je rigolai à sa remarque. Elle me tendit la poche vide que je pris pour la ranger dans ma veste.

- Au fait, Elena viens au bal ? M'interrogea Caroline.

- Je ne sais pas, pourquoi ?

- Tu ne l'as même pas invité ? S'exclama-t-elle.

Elle me regarda désapprobatrice. Je haussai un sourcil.

- A vrai dire, je ne suis pas venue pour ça, rétorquai-je gêné. Je suis simplement là pour t'aider.

- Et alors ? Sourit-elle. On sait tous comment ça va se finir !

- Tais toi. Tu dis n'importe quoi.

- Je n'en suis pas si sur.

Je me tournai vers elle. Elle avait toujours son regard désapprobateur qui en disait long sur ce qu'elle pensait.

- Je ne suis pas là pour trouver « l'amour », rétorquai-je en accentuant sur le dernier mot. J'aide simplement Elena c'est tout.

- Pfff, soupira-t-elle. Si c'était que ça, tu ne réagirais pas comme ça.

- Mêle-toi de tes affaires, raillai-je en lui donnant un coup de coude.

Elle me le rendit en me tirant la langue. On aurait dit une petite gamine.

- Bon en tout cas, je vais me préparer, lança-t-elle en se levant. Mes affaires sont chez moi par contre.