Chapitre vingt-deux :

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Point de vue : Elena

Le lendemain se passa comme la veille, dans la douleur. Damon nous avait montré ce qu'il avait réussit à récupérer. L'homme qui détenait ses appareils les avait fabriqués de lui-même. Néanmoins, ils nous restaient à remplacer le métal par du bois taillé en pieu. La pression du coup de poing déclenchait les pieux ce qui nous obligeaient à nous muscler le plus possible. D'autres appareils, comme des grenades avaient été remplies de veine de Vénus que Damon avait récupérer. Caroline avait passé sa journée à s'entraîner avec Damon dehors qui lui apprenait quelques tours. Pendant ce temps, Bonnie et moi faisions de la musculation. J'avais réussis à porter un peu plus lourd qu'hier, ce qui était encourageant. A la différence de Bonnie, je devais m'entraîner le double. Dotée de son pouvoir, elle n'était pas obligée de devenir plus forte. Mais Damon, dans sa bonté, lui avait obligé à se mettre au travail.

Encore plus fatiguée que la veille, j'étais rentrée un peu plus tôt. Ce soir, grand-mère était partie chez une amie, ce qui me laissait une petite soirée tranquille. Dès que j'étais arrivée, j'avais envoyé un message à Damon pour le prévenir que tout allait bien. Il m'avait répondu un cours message, encore occupé à s'entraîner avec Caroline.

J'étais en train de manger sur le canapé quand mon téléphone vibra. Je l'attrapai.

De Damon.

Je peux passer ?

Je tapotai rapidement sur le clavier.

A Damon.

Bien sur.

Quelques secondes plus tard, on toqua à la porte. Je souris et me levai pour rejoindre la porte d'entrée.

- Tu n'as pas perdu de temps, souris-je.

- Tu étais en train de manger ? Ria-t-il en pointant du doigt ma bouche. Tu as de la sauce tomate là.

Je m'essuyai rapidement et lui donnai un coup de coude taquin. Il se mit de nouveau à rire. Je soupirai joyeusement et levai les yeux au ciel. Je me rendis compte soudain que je n'avais toujours pas invité Damon à entrer chez moi. Il était peut être temps non ? Ce que j'appréciai chez lui c'est qu'à aucun moment il me l'avait demandé.

- Tu veux bien rentrer ? Lançai-je.

Il resta sans rien dire pendant quelques secondes. Son regard passa de la pièce qui s'étendait derrière moi, à mon visage. Il marmonna quelque chose d'inaudible avant de froncer les sourcils.

- Tu es sur que...

- Bien sur, puisque je te le propose, souris-je.

Il me le rendit et passa le seuil de la porte. Je la fermai derrière lui. Son regard était brillant ce qui me fit rapidement comprendre que ça lui faisait plaisir. Ce que je comprenais. C'était une manière pour moi de lui montrer ma confiance. Je me dirigeai vers le canapé et m'assis, suivis de Damon. Il s'installa à l'autre bout du canapé, le regard tourné vers la télévision. Je repris mon assiette et continuai à déguster mes quenelles. C'était un plat français que j'adorais. Il le scruta quelques temps et fit une petite mine de dégout.

- Tu n'aimes pas ?

- Pas vraiment non, rit-il.

- Mais... Est-ce que tu peux manger ? Demandai-je timidement.

- Oui, sourit-il. Tant que mon organisme conserve du sang humain, je peux manger sans problème.

Finalement, Damon avait des côtés humains. C'était pourtant très surprenant puisque pour moi techniquement il était ... mort. Je secouai la tête à cette pensée bizarre. J'enfournai une bouchée avant de me concentrer sur le documentaire qui passait à la télé. Le sujet de ce soir était une région d'Afrique, au Kenya. Avec mon métier, j'étais constamment obligée de suivre les actualités. La civilisation africaine m'intéressait énormément et m'avait permis à de nombreuses reprises d'écrire des articles qui avait été lus et appréciés. J'adorai mon métier. Même si celui-ci ne me permettait pas de gagner des cents et des milles, l'amour du métier était une valeur beaucoup plus importante pour moi.

- Alors pas trop fatiguée ?

- Franchement Damon, soupirai-je en rigolant. J'ai mal de partout, j'en peux plus.

- Petite nature, se moqua-t-il.

Je lui jetai un regard avant de rire en cœur avec lui. Depuis quelques jours, il passait son temps à me taquiner. Nous étions un peu comme chien et chat, ce qui faisait beaucoup sourire Caroline. Elle avait quelque chose derrière la tête, mais je ne savais pas encore quoi. Il faudrait peut être qu'un jour je prenne l'initiative de lui poser la question. Mais malheureusement, soit elle était accompagnée de Damon pour ses entraînements, soit c'était moi qui était avec Bonnie.

Une fois mon assiette terminée, je me dirigeai vers l'évier. J'entendis les pas de Damon derrière moi. Sa veste en cuir grinçait à chacun de ses mouvements.

- Euh... Elena il faut que je te parle, lança-t-il dans mon dos.

Me retournant, j'essayai de garder mon calme. Je m'attendais au pire. Ses sourcils étaient froncés. Il hésita un petit moment avant d'ouvrir la bouche et de plonger son regard dans le mien.

- Stefan est venu me voir dimanche, ajouta-t-il.

Je m'accrochai au rebord du meuble et fus incapable de prononcer un mot. Est-ce que Stefan avait réussi à retourner Damon contre nous ? Soudain, je me maudis pour avoir permis à Damon de rentrer. Mon coeur se mit à tambouriner dans ma poitrine. Mais toutes mes hésitations s'estompèrent au moment où il ajouta d'une traite en faisant quelques pas dans ma direction :

- Il m'a demandé de faire un choix. Celui de rester avec vous ou de repartir avec lui. Je t'ai choisi. Le seul problème... c'est qu'il m'a promis de se venger.

- Et qu'est-ce qu'il veut faire ? Demandai-je en reprenant une respiration normale.

- Je ne sais pas encore, mais il va falloir être très prudent, soupira-t-il.

- Mais on est déjà prudent, m'emportai-je à cause de la fatigue. J'en ai marre Damon tu comprends ? Si on doit en finir, c'est maintenant. Qui sait s'il ne voudra pas s'en prendre à Caroline ou à Bonnie ?

J'avais la gorge serrée à l'idée qu'il arrive quelque chose à mes deux amies. Elles n'étaient en rien responsables, et n'avaient rien avoir avec tout ça. Stefan voulait se venger et je n'étais pas dans la ligne de mire. Sinon, il aurait simplement répété qu'il terminerait ce qu'il avait commencé. La panique m'emporta rapidement. Sans attendre, Damon plaça ses mains sur mon visage. Ses yeux bleus rivés dans les miens me déstabilisèrent.

- Elena calme toi ! On va y arriver ! Fais-moi confiance.

Je restai bouche bée quelques instants avant de pouvoir acquiescer. Le contact de sa peau sur mes joues m'apaisa rapidement. Ses yeux passèrent de mon visage à ma bouche. Les mains toujours accrochées au rebord du meuble, je serai plus fort ma prise. Incapable de bouger, je sentis mon cœur s'accéléré de nouveau, mais cette fois ci pas de stress. Je me rendis compte soudain que nos visages étaient prêts, beaucoup trop prêts. Toutefois, au fond de moi, je n'avais pas envie de bouger. Damon déglutit avant de me lâcher le visage et de s'écarter.

- Tu dois être fatiguée, lança-t-il. Je vais te laisser. On se voit demain.

Il me sourit timidement avant de passer la porte. Je passai ma main sur son visage qui avait encore la sensation de ses mains.Qu'est-ce qu'il m'arrive, pensai-je.

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Hey, me revoici avec un deuxième chapitre en un jour c'est bien non ?

Alors je voudrais vous demander si vous pouvez pas aller jeter un œil au recueil des meilleures phrases de tvd de @Katherina-Elena ça serai adorable. xx

The Vampire Diaries.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant