Chapitre 26

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Chapitre 26.

Haru lut peut-être une certaine surprise au fond des prunelles de Xiong Li, rapidement remplacée par une lueur de désir. Le Chinois pouvait bien dire ce qu'il voulait, mais faire toutes ces choses à Haru était aussi une torture pour lui-même. Son sexe était raide contre son vente depuis un moment déjà. Il n'avait qu'une envie : prendre Haru qui s'était si noblement offert à lui, le faire sien encore et encore jusqu'à ce qu'il ne puisse plus appartenir à personne d'autre.

Quand il avait appris que Haru et Bao s'étaient embrassés... il était devenu comme fou, comme si on l'avait poignardé dans le dos. Il avait encore du mal à identifier ce qu'il ressentait, mais s'il savait une chose, c'était qu'être près de Haru, plus que de quiconque, lui faisait perdre les pédales. Il avait bien du mal à résister à l'appel de la luxure en sa présence... et pourquoi se retenir quand le jeune homme le suppliait de cette façon ? Il jura, énervé par ses propres sentiments, puis il jeta le jouet de jade plus loin sur le lit. Xiong Li fit glisser ses mains le long des hanches du Japonais. Il garda une main sur sa taille, alors que l'autre venait se saisir de son propre sexe. Il en pressa la pointe contre l'intimité de son partenaire et le pénétra d'un coup de reins.

Aussitôt, Haru rejeta la tête en arrière, bouche ouverte. Il voulait enlacer Xiong Li, passer ses doigts sur sa nuque et dans ses cheveux, mais il ne le pouvait pas. Ses mains, ligotées au-dessus de sa tête, tiraient en vain sur leurs liens. C'était une sensation grisante de subir le plaisir sans pouvoir y participer activement.

Il admirait le corps guerrier de l'Empereur dont les abdominaux étaient ciselés comme s'ils avaient été découpés dans la glaise. Xiong Li était tout ce que Haru ne serait jamais : fort, grand, musclé... Alors, il ne parvenait parfois pas à se rendre compte qu'un homme comme lui pouvait trouver le moindre intérêt en quelqu'un de son genre, mais il s'en sentait flatté. Xiong Li le regardait comme s'il était un objet précieux. Et Haru sentait un certain pouvoir sur l'Empereur, suspendu à ses désirs. Pourtant attaché, il se sentait maître d'une relation incontrôlable et incontrôlée.

Haru se sentait trop brûlant pour être gêné de supplier.

— Xiong Li..., gémit-il, plus...

Sans se faire prier, l'interpellé accéléra le rythme. Leurs hanches bougeaient à une vitesse frénétique à la rencontre les unes des autres. Une symphonie de cris, d'halètement et de gémissements s'élevait dans la chambre impériale.

Le corps de Haru glissait sur les draps de soie à chaque coup de bassin de son partenaire et il ne pouvait s'accrocher à rien pour l'en empêcher.

Xiong Li ne pouvait pas détourner le regard du Japonais. Ses pupilles étaient dilatées par le plaisir et la luxure. Il serrait les dents et des grognements animal sortaient du fond de sa gorge à intervalles irréguliers. Haru le rendait fou. Aucune autre concubine de ne lui faisait le même effet. C'était comme une drogue, encore meilleur que l'opium.

— Toutes mes marques ont presque disparues..., fit remarquer l'Empereur en remarquant que les suçons faits lors de la dernière nuit qu'ils avaient passé tous les deux avaient disparus.

Il voulait le marquer encore, que tout le monde sache que Haru était sien, surtout Bao. Et sa peau était si tendre, si pâle... elle marquait si facilement qu'il était tentant de la mordre. Xiong Li attrapa l'orteil du jeune homme entre ses dents et la suçota.

Les pieds étaient une zone très érogène. La plupart de ses concubines d'origine chinoise avaient les pieds bandés comme l'exigeait la tradition chez les femmes de bonnes familles. Surprendre une femme en train d'enrouler son bandage était une chose très inconvenante. C'était un geste si intime...

Fleur d'OrientOù les histoires vivent. Découvrez maintenant