Chapitre 24

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Bonjour à tous ! Je voulais juste vous conseiller de lire la deuxième partie de ce chapitre (donc la première partie du côté de Milla juste après celle-ci) en  écoutant ''We Move Lightly'' de Dustin O'Halloran. Bien sûr ce n'est pas une nécessité mais je l'ai écrit en écoutant cette musique et je pense que ça peut être une expérience intéressante de la lire en écoutant ça ! Bref je vous souhaite une bonne lecture, rendez-vous en bas de la page !!

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Elizabeth sursauta en découvrant un oiseau devant la fenêtre de sa chambre,attendant patiemment qu'elle ouvre. Elle s'avança et découvrit qu'il avait un message attaché à la patte. Elle le détacha et il disparu dans un bruissement d'aile.

Qui lui avait envoyé une lettre ?

La sorcière la tourna sans rien voir qui pouvait indiquer sa provenance. Elle finit par l'ouvrir, espérant juste que ça ne venait pas de son frère.

Elizabeth,

Pour commencer je ne sais pas si cette lettre te parviendra un jour, quand tu t'es enfuie tu étais blessée et j'espère sincèrement que tues remise.

Je suis désolée pour tout ce que tu as enduré lors de ce mois enfermée, je me rends compte maintenant que j'aurai dû réagir plus tôt. Tu dois nous en vouloir à tous énormément, moi la première,mais je t'assure que nous allions te libérer.

Je t'envoie ce message parce que je te fais totalement confiance et que je sais que tu étais sincère quand tu m'as dit vouloir te battre de notre côté. Si tu le veux toujours, et je l'espère, alors tu n'as qu'à appliquer le plan que nous avions mis au point. Bien sûr pour toi c'est très risqué et je comprendrais que tu ne veuille plus te mettre autant en danger, surtout après ce qui t'a été infligé.

En tout cas saches que je te fais totalement confiance, tu n'es pas une personne mauvaise et tu le sais autant que moi.

J'ai l'appui de plusieurs membres de l'Ordre sur ta situation. Ils ont accepté de te laisser une chance.

J'espère te voir dans notre camp.

Milla

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Milla soupira de bien-être en posant son livre à ses côtés.

Sirius jouait du piano depuis un long moment, visiblement infatigable, alors que sa petite amie se délectait de cet instant de paix qu'il lui offrait.

Le caractère du jeune homme et cet instrument étaient opposés et pourtant tellement similaires. Il était sauvage, rebelle, avec cette volonté de détruire ce qui lui semblait injuste, comme lorsqu'il avait quitté sa famille, et préserver ce qui était juste et bon. Il nourrissait cette image par son apparence et son comportement. Ses cheveux en bataille, son attitude désinvolte, ou encore ses remarques teintées de sarcasme. Mais tout ça n'était qu'une illusion cachant une personne souvent bien différente. En privé elle l'avait toujours connu doux, attentionné, protecteur, taquin et affectueux sans pour autant perdre ce Sirius qui aimait se moquer gentiment des autres et lancer des défis idiots à James.

Mais ces instants là montraient à Milla la complexité de son compagnon.Lorsqu'il s'asseyait devant ce grand piano, que ses doigts glissaient agilement sur les touches dans des mouvements imprégnés d'une grâce insoupçonnée et qu'un sourire étirait ses lèvres.

Elle chérissait ces moments, se délectant des notes harmonieuses qui emplissaient la pièce au fil de son inspiration. Elle savait que le piano était un exutoire pour lui. Une façon de dire ce qu'il ne pouvait ou ne voulait exprimer avec des mots. Ainsi il lui ouvrait la porte vers une facette cachée, enfouie au plus profond de lui. Elle pouvait s'immiscer dans son univers, passer cette porte, et souvent elle se jetait sur l'occasion. Elle s'enfouissait dans cette brèche,frappée de plein fouet par les sentiments que les notes transportaient jusqu'à elle, physiquement distante et pourtant plus proche de lui que jamais.

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