Chapitre 13

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Je suis de nouveau assise en face de Saï

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Je suis de nouveau assise en face de Saï. Je tiens le bol de soupe chaude entre mes deux mains et j'observe le nuage de fumée qui se forme au-dessus du plat. Les autres me guettent car l'odeur alléchante de ma commande embome l'espace ouvert.

Je prends une cuillère pour remuer la soupe en douceur puis j'en mets une petite quantité dans ma bouche. Shikamaru me fixe avec un air abattu. Je l'ignore et ingurgite le contenu chaud  rapidement avant d'attaquer mon latté.

- Une soupe miso..., s'étonne Saï. Tu dois être sacrément paumée pour en acheter une qui vient d'ici.

Je lève mes yeux vers lui.

- Qu'est-ce que tu veux dire ? interrogé-je perplexe.

- Disons qu'il y'en a de meilleure qualité dans un restaurant qui se trouve en ville. Les plat d'ici sont réchauffés au micro-onde. C'est pour cette raison que les étudiants préfèrent manger de sandwich ou cuisiner eux-mêmes.

Une boule se forme dans ma poitrine. Ai-je vraiment dépensé cent ryō pour un vulgaire plat réchauffé ?! Je dirais deux mots à la cuisinière avant de partir...

Shikamaru regarde sa montre. Lorsqu'il se redresse, je remarque que son expression faciale a changé. Il a l'air nerveux.

- Il est déjà dix heures. Nous ferons mieux d'y aller pour occuper les premières places Hinata, me dit-il.

Je dirige mon regard vers Tenten. Elle écrit quelque chose dans un cahier.

- À quelle heure as-tu cours Tenten ?

- J'ai cours à douze heures et ensuite je dois assister à une intervention à l'hôpital régional de Konoha. Je ne pense pas qu'on pourra passer du temps ensemble aujourd'hui, réplique-t-elle.

Shikamaru se met debout. Il fait basculer son sac sur son épaule pour se donner un air décontracté puis il sort et je le suis. Quelques pas après, nous sommes déjà dans l'amphithéâtre numéro sept. La salle est remplie mais il y'a cependant des places libres au cinquième banc. Nous nous précipitons pour nous y asseoir mais un groupe de garçons semble être intéressé par ses places également.

Je cours. Quand j'arrive à m'assoir sur un siège, je pose mes pieds sur celui qui se trouve à côté. L'un d'eux me lance un regard froid. Je souris et je lui fais un signe.

- C'est occupé, dis-je avec un sourire hypocrite.

- On est plus au lycée ici, riposte le jeune homme. Dégage tes fesses de là car je ne vois personne ici.

Je jette un coup vers Shikamaru. Il descend les marches d'escalier lentement.

- Je t'ai dis que c'est occupé. Trouves toi une autre place, ajouté-je.

Mon interlocuteur qui s'énerve peu à peu tape violemment son poing sur la table et reproche son visage du mien.

- Écoute petite idiote. Moi et mes amis nous sommes déjà là alors tu ferais mieux de...

Les étudiants se lèvent. Je pousse le visage de celui qui a osé me me menacer pour regarder ce qui se passe. Naruto vient de rentrer et c'est à cet instant que Shikamaru montre le bout de son nez. Je lui fais de la place en décalant mon postérieur.

- Bonjour, chers étudiants...

L'idiot revient à la charge. Il tente de me gifler mais Shikamaru l'empêche de le faire en attrapant rapidement son bras.

- Pathétique...on ne t'a jamais dit qu'un vrai homme traite une femme avec respect ? dit Shikamaru qui a dorénavant les yeux fermés.

Brusquement, il plaque la main de mon bourreau sur la table et exerce une forte pression sur cette dernière. Naruto guette la scène de loin avant d'intervenir.

- Qu'est-ce qui se passe ? demande-t-il. Vous deux, levez vous immédiatement ! hurle-t-il en s'adressant à Shikamaru et à son adversaire.

Shikamaru lâche le bras de l'autre puis il se lève.

- Excusez moi monsieur Uzumaki. Je m'appelle Shikamaru Nara. Cet individu ici présent à proférer des menaces à l'encontre de la jeune femme qui se tient à côté de moi. Sauf qu'il ne s'est pas arrêté là. Il a tenté de l'agresser physiquement alors j'ai été contraint d'utiliser la violence pour qu'il n'arrive pas à ses fins, explique-t-il.

Les autres le regardent. Certaines filles le font avec admiration mais dans le regard de quelques étudiants on perçoit de la jalousie. Quant à moi, je suis bluffée. Shikamaru s'exprime comme un vrai avocat. Je suis même surprise qu'il ait pris le temps de parler et de façon si naturelle.

- Mademoiselle hyûga, est-ce que ce que monsieur Nara avance est vrai ?

Les regards se tournent vers moi. Naruto n'aurait jamais dû prononcer mon nom aussi familièrement d'autant plus que nous sommes censés être de parfaits inconnus.

- Oui monsieur. Ce qu'il dit est vrai.

- Merde ! Et ma version des faits alors ?! C'est totalement injuste. Cette fille m'a empêché de m'assoir alors que j'étais là avant. Dans un moment d'égarement j'avoue que je me suis emporté mais de là à faire comme si j'étais un criminel ! se défend l'autre.

- Je ne vous ai pas traité de criminel monsieur. Dans mon cours je prône l'égalité et l'équité. Après avoir entendu vos deux versions des faits, j'en conclu que vous êtes tous les deux fautifs, debute-t-il en séparant le tableau en deux. Imaginons que le côté gauche porte le nom de monsieur Nara et le côté droit porte votre nom. Nous allons écrire des arguments de part et d'autre pour les confronter à la fin. Sauf que dans ce cas précis il n'y aura pas de gagnant mais uniquement deux perdants, se stoppe-t-il en de se retourner. Que les deux parties se lèvent, nous ordonne-t-il.

Nous nous levons. Naruto nous explique que j'ai eu tort en lui disant que la place était occupée sachant qu'il n'y avait personne. Il nous rappelle que cette université ne tolère pas que des étudiants viennent faire leurs lois. Enfin, il termine écrivant une citation de Bouddha sur la tableau.

La force est l'arme de ceux qui ont tort.

Ce qu'il justifie en expliquant qu'une personne qui n'arrive pas à faire approuver son point de vue use de la violence pour le marquer de force sur le corps de son interlocuteur. Or ce n'est pas ainsi que l'on devrait agir car cela ne fait qu'illustrer le manque d'éducation de cette personne et donc qu'elle ne mérite pas de tenir un débat. En bref, il n'y a que ceux qui sont faibles verbalement qui sortent leurs poings.

Après cette illustration et ce cours complet sur la violence et la justice, Naruto nous donne une punition. Nous devrons rédiger une dissertation sur la flexibilité de la justice. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis heureuse d'être réduite à devoir travailler avec une brute mais c'est satisfaisant de voir que la beauté de Naruto est égale à son intelligence. Durant toutes les deux heures qu'ont duré son analyse, je suis restée scotchée sur place. Il me tarde de lui murmurer tendrement à l'oreille que le voir parler aujourd'hui était tout simplement envoutant.

Voici un chapitre assez court et peu riche en dialogue comparé aux autres . J'espère qu'il vous plaira. Il semblerait que Naruto ne sache pas se tenir devant ces étudiants...heureusement qu'il a montré son impartialité vis-à-vis de la situation. Qu'en pensez-vous ?

Tout se passe en commentaire...

N'hésitez pas à me signaler les fautes d'orthographe

Publication du chapitre suivant aujourd'hui à 18h !



Sombre désir (Naruhina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant