Chapitre 26

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Hanabi recule d'un pas

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Hanabi recule d'un pas. Je la regarde du bas vers le haut. Ses jolis cheveux sont soigneusement bouclés et elle porte une robe rose qui montre sa belle silhouette. Cela ne lui ressemble pas. D'habitude elle port des jeans et des tee-shirts comme moi.

Je souris. Elle m'arrache le sac que j'ai au dos et le porte.

- Je t'attends depuis six heures du matin. Quand j'ai su que tu allais passer le week-end avec nous j'étais tellement excitée ! Viens, j'ai des choses à te raconter.

Elle me tire jusqu'à la maison. Le salon n'a pas changé. Il est resté tel que je l'ai laissé avant de partir. Ensuite, nous allons dans ma chambre qui apparemment est devenue celle d'hanabi. Elle l'a réorganisé à sa sauce. La peinture a même été refaite. Avant, les murs étaient vert olive et là ils sont violets. Elle a aussi aménagé un coin de lecture avec de gros coussins en velours, un grand tapis et une mini  bibliothèque.

En face, elle a installé tout son matériel informatique et de gaming ainsi que des posters grandeur nature de chaque membre des BTS, BLACKPINK et STRAY KIDS. D'ailleurs, une chanson coréenne d'un de ces fameux groupe passe sur la chaîne Hi-Fi.

Elle a aussi décoré les murs avec des fausses fleurs donnant l'impression d'être dans un temple traditionnel du japon. Ça doit être un choix de notre père.

- Alors que penses-tu de la nouvelle deco ?

- J'adore ! Je n'aurais pas fait mieux...dis-je avec un sourire.

- Mais non...avant c'était parfait d'ailleurs je n'ai presque rien changé.

Elle dépose mon sac dans le dressing puis elle s'allonge sur le lit. Je la rejoins. En fixant le plafond, je constate qu'il est recouvert d'un portrait de notre défunte mère.

- Elle était tellement belle, lance-t-elle avant de soupirer.

- Ouais. C'est notre bonne étoile.

Elle se redresse.

- Alors raconte. Tu t'es trouvé un petit ami ? Comment sont les cours ? Parles moi de l'ambiance de l'université. Est-ce que c'est comme dans les films américains ?

- Hahaha, ris-je en me redressant. Et si on parlait de toi à la place ?

- Les cours ça va, je m'en sors pas trop mal. En ce qui concerne ma vie sentimentale y'a pas grand chose à dire. Je suis toujours célibataire. J'ai parfois l'impression que personne ne m'aimera parce que je n'ai pas un physique développé comme certaines filles de mon âge et que j'ai des goûts de garçon manqué.

- C'est pour plaire aux garçons que tu porte des robes maintenant ?

- Oui...en partie...

Cela doit être difficile pour elle de vivre ce genre de choses sans la présence et le soutien de sa grande sœur qui est déjà passé par là. Je n'imagine pas mon père allongé sur ce lit et parler de garçons avec elle comme je suis en train de le faire. Peut-être que notre mère l'aurait fait si elle était là.

- J'ai eu mon premier petit ami au primaire. J'avais de l'acné à cette époque comme tu le sais. Il m'a aimé pour celle que j'étais à l'intérieur. Il a su voir en moi ce que les autres ne voyaient pas à cause de mes boutons. Pour eux j'étais la moche, la dernier nom de la liste des filles les plus belles de la classe. Tout ça pour te dire que le vrai amour c'est celui qui voit à travers l'épiderme. Tu trouvera quelqu'un qui t'aimera pour celle que tu es. En plus, tu es une personne tellement intelligente, belle et intéressante...

Mes mots sonnent comme des caresses à ses oreilles. Elle les boit en souriant. Je suis ravie d'avoir pu l'aider à arrêter de penser qu'elle n'était pas assez bien pour connaître l'amour.

- Je suis amoureuse d'un garçon Hina mais il me voit uniquement comme une amie parfois même il dit qu'il m'aime comme une sœur. Quand il a besoin de conseils pour s'approcher d'une fille, il vient me les demander et je vois qu'elles sont toutes mon opposé alors j'essaie de leur ressembler mais il ne me voit toujours pas.

Le klaxon de la voiture de Neji nous interrompt. Hanabi se lève rapidement du lit et s'installe dans son coin de lecture. Elle prend un livre au hasard puis fait semblant de le lire.

- J'ai promis à papa d'étudier le plus possible et de ne pas passer mon temps à écouter de la pop coréenne pour que ta chambre devienne la mienne.

- Je te laisse " étudier " alors...

Je sors de la chambre, je pars au salon. Au même instant, Neji et mon père rentrent dans la pièce.

Mon père porte deux sacs de courses. Je vais rapidement l'aider.

- On dirait que l'université a appris le sens des responsabilités à ma fille. C'est parfait, me taquine mon père.

Nous sourions. Neji me tape amicalement sur l'épaule. Je rentre dans la cuisine puis je commence à ranger les courses. Neji s'assoit sur une chaise et m'observe les bras croisés.

- Tu as changé en bien, évidemment. Ne me dis pas que tu t'es dégoté un petit ami idéal ! Mets à jour ton grand frère frangine.

Est-ce que ça se voit tant que ça qu'actuellement je fricote avec quelqu'un ? J'espère que je n'ai pas un sourire débile coller à ma tronche toutes les secondes. Par précaution, je fige mon visage. Neji éclate de rire.

- Arrête de faire cette tête s'il te plaît. Je n'arrive plus à respirer hahaha....! se moque-t-il.

Mon père rentre. Il pose ses deux mains sur ses hanches et il fusille Neji du regard ; il arrête de rire.

- Y'a du boulot ! Votre petite sœur est en train de réviser. Occupez vous du repas. J'ai un rendez-vous...

Je souris. Cela me faire plaisir de voir qu'il pense enfin à lui. Depuis le décès de ma mère, il passe son temps seul. Ils avaient l'habitude de regarder des publicités de téléshopping chaque soir à vingt-deux heures. Je suis sûre que ça lui manque d'avoir de la compagnie.

- Un rendez-vous...? Qui est l'heureuse élue ? Est-ce que c'est madame Sunna, celle qui t'a offert une cravate le jour de ton anniversaire ?

- Sunna ? Heureuse élue ? Non...j'ai un rendez-vous avec mon gestionnaire à la banque. Il faut bien qu'on évalue le coût de notre vie, reprend-t-il en fronçant ses sourcils comme si ce que je viens de dire l'a offusqué.

Il se tourne puis s'en va. Neji se lève.

- Bon, moi j'ai un rendez-vous...avec ma petite amie.

- Mais on doit s'occuper du repas...

- Fais-en un simple. Tu sais que je ne suis pas compliqué, lance-t-il avec un sourire en coin.

Il sort. Je lui lance une patate mais je le rate, elle heurte le mur. Me voilà seule aux fourneaux. En plus, je dois concocter deux menus. Un sans sel et sans huile pour mon père car son médecin le lui a conseillé et un autre normal pour moi, Neji et Hanabi.

C'est un chapitre assez simple. Je n'ai pas grand-chose à dire....bref, j'espère qu'il vous plaira.

N'hésitez pas à me signaler les fautes d'orthographe

Publication du chapitre suivant demain à 18h !

Sombre désir (Naruhina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant