Chapitre 2

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Nous sommes déjà à Konoha après trois heures de route

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Nous sommes déjà à Konoha après trois heures de route. Mon père n'a plus ajouté un seul mot durant tout le trajet. Il s'est contenté de lire un livre que sa mère lui avait offert il y'a cinq. Il dit qu'il n'a pas envie de le finir car chaque page lui rappelle cette dernière et il veut en profiter comme il aurait voulu le faire avec elle.

Nous sommes au centre ville, coincés dans un embouteillage. Neji ne cesse de klaxonner et Hanabi s'est endormie sur moi. Konoha est tellement beau, je n'en attendais pas mieux de cette merveilleuse ville. Ici, les immeubles sont hauts de plusieurs mètres et tout a l'air de sortir d'un film futuriste. À ma gauche, j'observe un groupe de gens qui pédalent et un vendeur de friandises qui discute avec une femme. Il y'a des écrans géants qui diffusent des clips vidéos et des publicités pour de l'après shampoing. Le côté occidental de l'endroit est aussi remarquable. Il y'a des boutiques de parfums et de mode parisiens par-ci et là.

Je suis admirative devant la beauté de cet endroit. Mes mains se plaquent contre le vitre de la voiture et mes yeux ne savent plus où regarder. J'aperçois sur un écran la diffusion d'une chanson d'un boysband sud-coréen nommé BTS. Ces sept jeunes garçons font fureur sur toutes les plateformes de streaming. Hanabi en est une grande fan. Elle a appris le coréen en moins d'un mois juste pour comprendre leurs chansons.

- C'est une très belle ville, lance Neji en me regardant à travers le rétroviseur.

- Ouais. Je suis sûre que je vais bien m'amuser... enfin étudier ici, me rattrapé-je en voyant le regard de mon père.

- Tu n'as pas intérêt à boire de l'alcool, aller dans des bistrots, sortir tard le soir et fréquenter des garçons. Tu es ici pour bosser. J'attends de toi des résultats au-delà de la moyenne, dit mon père en me foudroyant du regard.

Je m'asseois et reprends mon téléphone.  La voie routière est dégagée, Neji soupire avant de suivre les instructions d'un agent de la circulation.

Nous passons devant un grand immeuble sur lequel des photos de stars sont affichés. Neji qui travaille dans le divertissement en tant de producteur de téléréalité le regarde.

- Tu vois le gar roux Hinata ? C'est Chôji Akimichi. Il a participé à la saison huit de la vie en coulisse... tu sais, l'émission que je produit...

Je fais semblant de bailler puis je souris.

- Je vois que tu fais partie des détracteurs de mon émission, continue-t-il.

- Je ne suis pas une grande fan des émissions dans lesquelles les femmes sont traitées comme des pots de fleurs. L'année dernière l'une des participantes devait gagner mais il a fallut que ça soit un homme qui le fasse. Tout ça pour pérennisé la vision de l'homme qui gagne et de la femme qui se met derrière lui...

- Hum... ce n'est pas ce qui s'est passé, se défend-t-il. Cette fille n'était pas prête mentalement à devenir la détentrice d'un titre tel que le prix de la star en coulisse. Bref, ce débat n'est pas prêt de terminer avec toi, future avocate !

Je souris encore puis je mets mes écouteurs. Lorsque j'aperçois l'entrée de l'université, je les retire rapidement.

L'université a l'air grande. Le portail est grandement ouvert et des étudiants accompagnés de ce qui semble être leurs parents rentrent et sortent. Neji pénètre le lieux et se gare juste devant l'entrée principale.

- Nous sommes enfin arrivés ! hurle-t-il en levant ses mains. J'en pouvais plus de rester dans cette voiture. Mes pauvres fesses sont restées figer pendant bien trop longtemps.

- J'espère que tu te sers de ton postérieur pour déféquer et pas pour faire autre chose... réagit mon père.

Neji sourit timidement en se grattant la tête.

- Mais non mon oncle qu'est-ce que vous imaginez ahah...

Mon père le regarde de haut en bas avant de se diriger vers le coffre. Neji le suit rapidement et ils font sortir mes affaires. Moi, je sors du véhicule et observe les gens qui passent, les bâtiments gigantesques et l'énorme terrain de football qui est en face de moi. Hanabi se réveille lentement et se frotte les yeux. Lorsqu'elle voit que nous sommes sortis du véhicule elle nous rejoint.

- C'est chouette ici. Si seulement je pouvais rester ici avec toi jusqu'à la rentrée, me dit-elle en s'étirant.

- Papa ne serait pas d'accord avec cette idée. Et puis tu reprends les cours dans deux jours...

- Oui mais...

Elle est interrompue par notre père.

- Hé mesdemoiselles. Arrêtez de blablater et venez nous aider à sortir tout cela. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi tes sacs sont aussi lourds Hinata. Tu as apporté des pierres avec toi ou quoi ?

Hanabi boude puis va les aider à soulever mes valises. Je suis bousculée par quelqu'un et manque de tomber mais une main accoste mon épaule et m'en empêche. Je lève mes yeux vers le visage de la personne et vois qu'il s'agit d'un jeune homme. Ses cheveux sont blonds et il porte un costume noir. Son regard hypnotique croise le mien. Ses yeux bleus me fixent étrangement pendant que sa main bouscule mon bras.

- Mademoiselle... est-ce que je vous-ai fait mal, répète-t-il depuis plus d'une minute.

Je secoue ma tête et ferme ma bouche qui est entrouverte.

- Euh...je...je vais bien...balbutié-je en le regardant dans les yeux.

- Très bien, je suis vraiment désolé mais je ne vous ai pas vu. J'étais obnubilé par ce bouquin que je lis depuis plusieurs semaines déjà, dit- il en me montrant le livre qu'il a entre les mains.

Je regarde le titre. Je connais ce livre et d'ailleurs, je suis étonnée de voir que quelqu'un d'autre le connais aussi.

- L'extermination...? Je connais ce livre. Il parle de...

Il m'interrompt.

- ...D'un virus mortel qui transforme les humains en des zombies, je vois que vous avez bon goût.

- Je ne dirais pas cela comme ça. Il ne les transforme pas en zombies mais en êtres dépourvus de conscience, répondé-je en guettant derrière moi pour voir si mon père nous regarde.

- C'est une jolie façon de le dire. En réalité c'est bien plus gore que cela. Si vous êtes intéressée, nous pourrions finir cette conversation autour d'un café, termine-t-il en souriant.

Mon père arrive. Je pousse le blond et fais tomber son livre accidentellement.

- Désolé mais je ne suis pas intéressée par les cours d'Art plastique !

Le pauvre homme se courbe pour ramasser son livre avant de s'en aller. Je me retourne et croise le regard interrogateur de mon père.

- Qui était-ce ?

- hum...il voulait me proposer d'entrer dans le club d'Art plastique...c'était...

Il m'interrompt.

- Pas la peine de paniquer. Je lui parlerai avant de partir. Aucun garçon n'a le droit de traumatiser ma fille ainsi.  Regarde comment tu transpires ! Je suis sûr qu'il avait de mauvaises intentions...

Il rentre dans le bâtiment avec le carton qui soulève. Neji et Hanabi qui discutent le suivre. Je cherche le blond dans toutes les directions mais il n'est plus là. J'ai agis comme une vraie idiote. Le pauvre homme m'a sûrement prise pour une folle. J'espère que je ne vais pas le croiser aussitôt. Et si c'était un étudiant ? En costume, le premier jour, pourquoi pas ?

Voici le deuxième chapitre. N'hésitez pas à commenter et à voter. Que pensez vous de cette rencontre entre Hinata et cet homme mystérieux ?

Publication d'un nouveau chapitre demain à 18h !

Sombre désir (Naruhina)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant