to be drugged to love

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L'odeur amer du café embaumait la cuisine si dégoûtante et sale qu'elle l'était. Harry ne prenait jamais la peine de la laver, de tout façon la femme de ménage le gagner pour lui. Comme d'habitude, elle lui dirait qu'il faudrait qu'il se prenne en main en tant qu'adulte et Harry lui répondrait de son plus bel espagnol qu'il ne le ferait car sinon elle perdrait son travail. Et d'un façon maternelle, elle se mettre à sortir des insultes en messe basse avant de continuer à nettoyer le désordre qu'était l'appartement d' Harry.

L'odeur du café, l'odeur si rassurante qui faisait son chemin au nez de Harry qui survenait de se réveiller le lendemain d'une nuit difficile, sûrement plus difficile que la plupart des soirées.
Il porte la délicieuse et pourtant si une boisson à sa bouche. Il en avait bien besoin. Elle lui donne comme un fouet à l'estomac et au cerveau à la première gorgée et finit assez rapidement ce qui lui reste dans sa tasse. Il l'avait ensuite déposé sans faire du bruit sur la table et avait observé par la fenêtre le monde sur New York qui vivait déjà sa vie. Rien ne s'arrête jamais de tourner dans cette ville contraire à Holmes Chapel.
Il avait quitté ce trou à rat pour ne plus avoir à faire face à ce qu'il devait garder pour lui depuis qu'il était enfant. Et pourtant, en atterrissant dans cette marée de gratte-ciels qu'était LA, il avait l'impression qu'il était toujours le même petit garçon perdu dans un monde de grands qu'il souhaitait ne pas faire face. Alors il faisait des blagues. Il se cache derrière un humour scinque qui faisait maintenant rire toutes des salles entières. Ils doivent tous penser qu'il devrait se taper des fans à peine majeure, blondes ou brunes. Des gros seins, des putes en manque d'attention et avec encore moins d'estime de soi que Styles en avait. Qui s'en foutait de toute façon ? Ils ne sauraient de toute façon jamais que la personne dormant dans son lit maintenant était encore plus belle que n'importe quel femmes confondues.

louis.

Putain. Il s'était promis de ne plus jamais penser à louis comme il l'avait fait tant de fois dans son lit quand il était gamin.
La première fois avait été quand il avait douze ans. Il s'était surpris lui même à imaginer à quel goût pouvait avoir ses lèvres s'il l'embrassait. Sûrement le doux goût de la glace au chocolat qu'il allait toujours chercher après les cours durant l'été. Et harry avait fantasmé sur les lèvres de louis pendant plusieurs minutes avant de se rattraper
.Quand il le revit le lendemain, il ne pouvait s'empêcher de fixer ces lèvres et avoir la fâcheuse envie de l'embrasser. Il s'était promis de ne plus jamais imaginer ce genre de choisi. Bien sûr qu'il n'avait pas réussi, il y repensait chaque soir.

La fois où il avait franchi la barrière de l'imagination fut quand il se touchait pour la première fois à ses quinze ans. Il savait ce qu'était le sexe, seulement il n'en avait jamais eu la sensation d'avoir réellement envie. Mais une fois pendant qu'ils se changeaient dans les vestiaires, harry avait pris le temps d'examiner le torse nu de louis et s'était rendu compte de certaines choses qu'il n'avait jamais remarqué auparavant. Notamment les clavicules pouvaient bien commenter ses poitrines ou les bras qu'il gardait toujours croisé son torse comme une fille qui cacherait sa poitrine. Et putain, harry le voyait bien tout l'été en maillot à la carrière mais quand il se cachait ainsi, il avait envie de retirer les bras de louis pour le voir un peu plus.
C'était stupide.
Alors cette nuit là, pour la première fois il ressentait un désir qu'il devait assouvir le plus rapidement.
Il avait terminé après juste deux minutes et était resté allongé dans son allumé un instant, le cœur battant, un relâchement dans son bas ventre et une sensation étrange en lui qui ne le déployait pas. Après une minute où il avait repris de l'air à partir de grandes inspirations lourdes et fortes, il avait réalisé ce qu'il venait de faire et de comment il avait pensé à louis. Il avait remonté ses pantalons, se dégoûtant de lui encore plus et était parti se laver les mains. Des grosses larmes coulant les long de ses joues et une grosse coulée de morve qu'il essayait de ne pas faire sortir de son nez. Il avait lavé ses mains jusqu'à ce qu'elles commençaient à lui faire mal et s'était juré de ne pas recommencer.

𝒐𝒔 𝒍𝒂𝒓𝒓𝒚 𝒔𝒕𝒚𝒍𝒊𝒏𝒔𝒐𝒏Où les histoires vivent. Découvrez maintenant