Chapitre 12 : Une effrayante nouvelle [corrigé]

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L'été commençait juste et Handong préparait déjà ses bagages puisque sa famille adoptive avait décidé d'aller lui faire visiter leurs endroits préférés en Corée du sud et les plus connus, histoire de lui montrer dans quel pays elle vivait maintenant. Pour elle cela changeait de ses vacances typiques en chine, souvent réduites à aller voir ses grands et à s'ennuyer car à cause de la politique de l'enfant unique, elle n'avait pas de cousin. Néanmoins elle avait mis en place un ultimatum : quoi qu'il fasse, elle devait être de retour à Séoul pour le 10 août, afin de fêter l'anniversaire de Bora et d'avoir des nouvelles de toutes ses amies, et aussi de voir comment Yubin se portait. Car si les médecins l'avaient autorisé à mettre une attelle sur son bras, sa jambe était restée plâtrée de toute part.

10 août chez Yoohyeon :

Encore une fois Handong sonna à la porte de Yoohyeon pour fêter un anniversaire, bien sur c'était l'anniversaire de Bora, mais sa maison étant trop petite pour accueillir tout ce qu'elles étaient, alors elle s'était mise d'accord avec Yoohyeon pour le fêter chez elle. Lorsque Yoohyeon vint ouvrir la porte, Bora et Minij étaient derrière.

- Salut Handong, tu es la première, Bora était déjà là pour préparer, et Minji est venu dormir chez moi hier alors on peut dire que tu es arrivée la première. Viens t'installer en attendant les autres. Les quatres filles commencèrent à discuter de tout et de rien lorsque la sonnette retentit de nouveau. Quand Handong reconnut qui se tenait derrière la porte, elle lui sauta au cou, doucement, car son bras, même libéré de son attelle, était encore faible et elle avait encore ses béquilles.

- Contente de te voir aussi, Dongdong. Je te ferais volontiers un câlin mais j'ai mes béquilles alors ce n'est pas trop possible.

- Tu m'a pas dit que t'avais plus ton plâtre à la main, râla Handong, visiblement choquée. Tu m'avait dit que tu me diras tout.

- Oui, mais c'est parce qu'on se voyait bientôt et qu'il n'y a pas que ça et que je préférais te le dire en face, et également prévenir tout le monde en même temps.

- OK, allez viens je t'aide à rentrer.

La conversation qu'avaient les filles déjà présente continua avec cette Yubin incluse. Après environ un dizaine de minutes, la sonnette de l'entrée résonne et Yoohyeon partit ouvrir, révélant, Siyeon et Gahyeon. Les deux filles s'installèrent et une nouvelle discussion commença sur le sujet des vacances :

- Vous êtes allées où le mois dernier ?

- Moi j'ai quasiment rien fichu, résuma Gahyeon, mes parents prennent leurs vacances les deux prochaines semaines. Et toi Yoohyeon ?

- Moi je suis allée voir les parents de ma mère à Incheon puis je suis allée à Busan voir ceux de mon père et mes cousins. Je suis revenu le premier août pour le premier tour du concours de chant. Et hier Miniji est venu dormir à la maison. Au départ, on voulait passer quelque temps toute seule, mais ses parents ne voulaient pas.

- Tu as chanté quoi ? demanda Siyeon.

- J'ai chanté "Secret love song ", répondit Yoohyeon, comme je sais que je suis prise, les résultats sont annoncés une fois que tout le monde est passé, j'ai commencé à travailler sur la chanson du deuxième tour. C'est une chanson imposée. Par contre, on peut choisir si on veut la jouer avec un accompagnement ou pas. Comme j'ai joué "Secret love song" avec ma guitare, je vais le faire au piano cette fois. Je ne sais pas si vous connaissez c'est "Perfect" de Ed Sheeran. C'est un peu ironique parce que c'est mon artiste étranger préféré.

- Siyeon et moi on a passé les vacances ensemble, lança Bora, qui visiblement voulait changer de sujet.

- N'en parle pas, grogna Minji, visiblement très énervée. J'en ai marre de mes parents homophobes moi. J'aurais bien voulu passer plus de temps avec Yoohyeon, mais j'ai déjà dû me battre pour pouvoir venir une nuit, alors une semaine entière ? Tu rêves.

- Pauvre Minji... Viens me faire un câlin, la réconforta Yoohyeon.

Minij était la seule de leur groupe à avoir des gros problèmes avec ses parents au niveau de sa sexualité. Les parents de Siyeon et de Yubin, ne sont pas pour, mais s'en foutent que leur enfants soit lesbienne. Les parents de Bora étaient très contre au début mais elle a réussi à leur faire changer d'avis. Pour les parents adoptifs d'Handong, tout ce qu'ils leur importait était que leur fille adoptive se sente bien en Corée, alors peu importait qui elle aimait. Enfin les parents de Yoohyeon étaient les seuls à avoir ouvertement accepté leur fille sans problèmes.

Après que chacune eut raconté ses vacances, ce fut au tour de Yubin.

- Ben moi forcément j'ai pas fait grand chose. Je me suis débarrassé de mon fichu plâtre qu'avant hier, et j'ai passé pas mal de radio, alors mon été n'a pas été très amusant. Surtout que...

- Que quoi ?? interrogea Handong, une énorme tension avait soudain fait son apparition. Comme si les mots suspendus aux lèvres de Yubin étaient extrêmement importants.

- Ben en fait, j'ai fait une radio de mon genou hier et... Enfin d'après les médecins il est quasiment sûr que je ne retrouverais pas l'usage de ma jambe.

- Quoi ?? s'écrièrent les six autres jeunes filles, Hangon plus forte que toutes les autres.

- Oui ils disent que lors de mon accident, le nerf de la jambe a été coupé et il est impossible de le récupérer. Je vais marcher avec des béquilles toute ma vie.

- Oh non Yubin ! Handong se décala pour prendre sa petite amie dans ses bras.

- Ça va t'inquiètes pas Handong, c'est pas comme si allait changer grand chose à ma vie de tout manière.

- Ouais mais quand même, quand je pense que si j'avais pas râler pour changer de marchand de glace ce jour là, ça ne serait pas arriver, s'énerva Gahyeon.

- Oh la on se calme c'est la faute de personne, et puis franchement, c'est pas si grave que ça, je suis toujours en vie.
- Oui c'est sûr que c'est l'essentiel.

Chacune racontèrent leurs vacances, puis les filles mangèrent, trinquèrent aux 17 ans de Bora, puis vers une heure du matin allèrent se coucher. Avant d'aller au lit, Yoohyeon chanta la chanson qu'elle prépara pour le concours, si le piano demandait encore un peu de travail le chant était parfait et l'ensemble promettait d'être magnifique.

Il suffisait d'une nouvelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant