Retrouvailles - UshiTen

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C'est la première fois que j'écris un UshiTen, j'avais envie d'essayer. J'espère que vous l'apprécierez !

Tendô Satori n'a jamais regretté d'être venu à Paris pour sa formation puis son métier

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Tendô Satori n'a jamais regretté d'être venu à Paris pour sa formation puis son métier. Quel autre pays, que celui de la gastronomie, pouvait lui permettre de développer ses compétences de chocolatier ? Certes, il aurait pu aller en Belgique, ou même en Suisse, mais la France avait finalement attiré son coeur, et il avait aussi trouvé un employeur. On ne dirait pas comme ça, mais ça aide à se décider. Il est chez un très bon chocolatier de la capitale française, et il aime ce qu'il fait. Ses journées semblent parfois interminables, mais son travail et son engagement rendent fiers ses patrons, et surtout ses clients, qui aiment se régaler avec ses préparations. Il commence même à travailler sur des recettes bien plus personnelles, et bien évidemment, il veut apporter une pointe japonaise. Il y travaille encore pour être certain que son maître chocolatier accepte l'idée, mais il sait que le yuzu et le matcha, ou même l'anko, plairont forcément aux palais gourmands des parisiens, ou même des japonais en visite.

Il a toujours été sociable, et il a le contact facile avec les clients, quel que soit le pays. Il est vraiment dans son univers, sa vie lui plaît, et il ne changerait pour rien au monde. Bien que, parfois, son pays, mais surtout ses amis, lui manquent. Il suit les matchs de la V. League souvent en décalé, parfois en direct, pour voir ses anciens camarades de Shiratorizawa jouer dans leurs équipes respectives, et bien évidemment, il suit particulièrement la carrière d'un joueur : Ushijima Wakatoshi.

Il a toujours un petit (non, soyons francs, un vrai gros) crush pour son meilleur ami, mais jamais il ne l'aurait avoué. Il le voit de temps en temps, néanmoins c'était toujours difficile entre son travail et la carrière du volleyeur, et surtout la distance. Mais ils n'ont jamais perdu contact, et c'est bien le plus important.

En attendant, c'est la grande période de rush : le mois de décembre. Tendô a bien compris que, même s'ils ne fêtaient pas le jour de Noël de la même façon, les pâtisseries et autres chocolats sont indispensables aussi bien dans son pays d'origine que dans son pays d'accueil. Il enchaîne les grosses journées, passant même parfois à la caisse lorsqu'il a fini sa fournée et qu'il y a un monde fou en salle, ou alors qu'un compatriote arrivait, perdu devant les multiples goûts et dégradés de blancs et marrons de la vitrine. Il sait très bien encourager à l'achat, surtout que ces touristes étaient bien trop heureux d'être aidés par un compatriote pourtant si loin de chez eux.

Ce jour-là, les ventes s'enchaînent, mais les vendeuses et vendeurs s'en sortent très bien tout seuls. Tendô soupire de soulagement en se disant qu'il allait peut-être rentrer à une heure raisonnable aujourd'hui : il est là depuis 7 heures du matin, après de nombreuses aventures dans les métros parisiens alors qu'il est obligé de traverser une partie de la capitale pour rejoindre son lieu de travail. Il est 14 heures, et il est censé pouvoir partir dans une petite heure.

Enfin, c'est ce qu'il pensait.

Alors qu'il commence à nettoyer son plan de travail pour pouvoir partir assez vite et passer à la salle de sport tant qu'elle était vide (habitude qu'il a gardé de son passé de lycéen sportif, et qui lui permettait de se défouler), il se fait appeler par une jeune vendeuse intérimaire embauchée pour le mois pour gonfler les effectifs. La jeune fille, brune aux yeux verts, de taille moyenne, lui signale qu'un étrange japonais est présent dans la boutique et qu'il ne semble pas bien comprendre l'anglais et encore moins le français. Tendô pousse un léger soupir, avant d'arborer à nouveau son plus grand sourire en arrivant derrière le comptoir... Tout ça pour le perdre de surprise en voyant l'immense joueur japonais devant lui.

Haikyû!! - OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant