Juste un regroupement des OS que j'écris.
Bon faut s'attendre à surtout y voir du BokuAka, maaaaaais y'en aura d'autres (surtout SakuAtsu, MatsuHana, IwaOi, KuroTsuki, ce sont mes chouchous, mais y'en aura d'autres) .
Je préciserai si y'a du lemon o...
Deuxième jour, deuxième ship ! Et je dois avouer que c'est l'OS que je me suis le plus amusée à écrire, et ça se voit, c'est aussi le plus long que j'ai écrit jusque-là... J'espère que vous l'apprécierez aussi !
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Quelle journée de merde.
Iwaizumi Hajime insulte de tous les noms les passants, ces inconnus qui semblent si bien heureux à l'approche de cette super fête des amoureux. Oh oui, cette fête commerciale qui force chacun à se dépasser pour l'autre, à dépenser une partie de ses économies pour faire plaisir, tout ça pour quoi ? Pour se faire larguer 3 jours avant ! Vraiment, l'homme d'une trentaine d'années en veut à la terre entière. Il ne comprend pas sa situation : ça faisait quatre ans qu'il était en couple, pourquoi donc a-t-il fallu que cet abruti aille voir ailleurs avant de l'abandonner maintenant ? Alors qu'il a dépensé des milliers de yens pour lui ! Et bien évidemment, impossible de se faire rembourser, ce serait trop beau.
Enervé, Iwaizumi a passé sa soirée à la salle de sport. Ça ne change pas vraiment de d'habitude : coach sportif indépendant, il passe des appartements spacieux des riches cinquantenaires tentant de retrouver la forme aux salles de sport quand il était demandé. Il a frappé pendant deux heures quasiment non stop le sac de frappe, jusqu'à ce que ses poings et ses bras deviennent douloureux. Mais ça ne l'avait pas calmé pour autant. Il faut dire que ce brun au regard sévère et à la peau bazanée a tendance à se laisser déborder par la colère : il travaille dessus depuis des années, arrive à peu près à la maîtriser, mais s'il est frustré ou énervé comme aujourd'hui, il ne peut plus rien faire contre lui-même.
Il tente alors l'exact opposé et se dirige vers le jacuzzi de la salle de sport. Il arrive à se détendre au bout d'une demi-heure, mais ses pensées finissent toujours par retourner vers son nouvel ex-petit-ami, et ses sentiments deviennent à nouveau incontrôlables. Il finit par sortir de la soi-disant salle de relaxation pour prendre sa douche et rentrer chez lui. Cette idée ne le rend pas spécialement heureux : par chance, il ne vivait toujours pas en couple, mais il est capable de casser des assiettes, ou tout ce qui lui passe sous la main, une partie de la soirée. Il pousse un profond soupir alors qu'il sort de la salle de sport. Le froid tokyoïte le prend subitement. Il commence à traîner des pieds, la moitié du visage caché dans son écharpe. Il est 23h15, il devrait dormir pour son travail demain. Mais il est en repos après, à la base pour profiter avec son ex... Et pour une fois, cette pensée ne l'énerve pas : il sent ses yeux s'humidifier. Il les essuie frénétiquement avec sa manche en criant un coup, avant de remarquer qu'il était devant un bar.
L'établissement n'est pas extraordinaire, mais l'intérieur qu'il distingue par les fenêtres embuées semble chaleureux. Peut-être qu'un peu d'alcool lui ferait le plus grand bien ? Ce n'est pas la meilleure façon de guérir une peine de cœur, mais peut-être qu'il pourrait faire comme dans les films romantiques qu'il regarde toujours seul, avec le protagoniste principal qui raconte ses peines à un ou une charmant.e barista... Avec cette idée idyllique en tête, il entre dans l'établissement.
