Juste un regroupement des OS que j'écris.
Bon faut s'attendre à surtout y voir du BokuAka, maaaaaais y'en aura d'autres (surtout SakuAtsu, MatsuHana, IwaOi, KuroTsuki, ce sont mes chouchous, mais y'en aura d'autres) .
Je préciserai si y'a du lemon o...
Et voilà, le début de ma semaine Saint Valentin ! Un jour, un couple, avec des histoires entre 2600 et 5500 mots environ. J'espère qu'elles vous plairont, en tout cas je me suis amusée à les écrire.
Ah, ne vous inquiétez pas, il y aura quelques clichés, mais pas de roses, pas de restaurants 157 étoiles, juste des ado et des adultes parfois maladroits, comme je les préfère !
Et je commence avec un couple que j'apprécie beaucoup même si je n'ai encore jamais vraiment écrit sur eux ! Bonne lecture !
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Trop longue, vraiment trop longue. Sugawara est déjà épuisé par cette matinée qui s'éternise. En ce jour de la Saint Valentin, les enfants de sa classe sont à la limite de l'insupportable. Ils sont dissipés, et même s'ils apprécient tous leur professeur, qu'ils supportent depuis presqu'un an, ils se fichent royalement de lui. Ils cherchent juste à savoir qui a mis la carte dans son casier, qui a laissé ce paquet de chocolat sur la table, pourquoi machin a des gâteaux emballés dans son sac... Bref, sa classe, comme presque toutes les autres, est bien plus bruyante que d'habitude. Il décide de leur accorder un temps libre avant la pause méridienne, histoire qu'ils gèrent toutes leurs interrogations et en espérant qu'ils soient un peu plus attentifs cet après-midi. Certains, totalement dépassés et inintéressés par cette fête, font leurs devoirs, demandant parfois de l'aide au professeur. Mais quand il se pose à son bureau pour organiser son après-midi entre cours et supervision des clubs, un groupe de jeunes filles s'approchent de lui.
- Oui les filles, c'est pour quoi ?
- M. Sugawara, vous avez une amoureuse, non ?
- Hum, j'ai quelqu'un dans ma vie, oui.
- Vous allez faire quoi aujourd'hui ?
En voilà une bonne question. Daichi était déjà parti quand il s'est réveillé ce matin, et il sait qu'il rentrera tard. Lui aussi d'ailleurs : entre les clubs et la réunion avec ses collègues pour commencer à parler de la fin de l'année qui se profile, et en plus l'entrevue avec les parents d'une élève, il sait qu'il ne rentrera pas chez lui avant 20h30.
- Vous savez, j'ai beaucoup de travail, la personne avec qui je vis aussi, donc ça se trouve on ne se verra même pas ce soir.
- C'est triste, c'est nul d'être adulte. On peut le fêter avec vous si vous voulez.
- Donnez-moi juste un chocolat, ça me suffira ! C'est déjà nul d'inquiéter des enfants de 10 ans avec ma vie sentimentale !!
Ouais, c'est un peu triste et c'est clairement nul, ne peut s'empêcher de se dire à nouveau l'instituteur. Non pas qu'il aime spécialement cette fête, mais avec leurs métiers respectifs, la moindre soirée à deux devient difficile à organiser. Il regarde le groupe de jeunes filles repartir vers leurs places, un peu envieux de leur innocence. Il ne leur a jamais dit qu'il vivait avec un homme, même s'il mettait un point d'honneur à parler de respect et de tolérance pendant ses cours. Il s'était pris la tête avec des collègues plus âgés au début de sa carrière à ce sujet, et il avait vite laissé exploser son côté impulsif face à eux. Mais face aux enfants, il restait ce Mr. Refreshing, comme l'appelait Oikawa au lycée, avec un grand sourire, toujours là pour encourager et soutenir ses élèves. Il soupire, pile à la sonnerie annonçant la pause repas.
