Calendrier de l'Avant

Cigarette

Depuis qu'il était avec Keigo, Touya avait cessé de fumer car son oméga ressentait une vive envie de vomir dès que l'odeur du tabac froid se mêlait à leurs salives lors des baisers qu'ils s'échangeaient juste pour se saluer.

En effet, lorsque le blond commença à le repousser sous prétexte qu'il fumait trop et puait par extension, le blanc s'était dit qu'il devrait mettre un terme à sa petite drogue pour le bien de son homme de surtout, de sa libido. Car chaleur omégale ou pas, le jeune alpha plein d'hormones se faisait toujours mettre à la porte jusqu'à ce qu'il porte sur lui une odeur correcte et supportable.

Bien sûr, le blond était bien conscient que le tabac aidait en quelque sorte son homme à tenir, mais c'était plus fort que lui. Dans la rue déjà, il fuyait toute fumée et s'échappait même de cette petite pollution jusque sur les terrasses des cafés. C'était ainsi, il ne pouvait physiquement pas le supporter et le jeune homme savait très bien que Keigo se sentait désolé de lui mander ce sacrifice.

Mais Touya l'avait fait. Il avait un jour jeté paquet et briquet et s'y était tenu... Enfin presque. Presque oui, car quand au boulot, ça n'allait pas, il en piquait une à ses collègues. Quand il se disputait avec Keigo, il se rachetait un paquet et quand celui qu'il appelait son oiseau semblait simplement irrité, il n'en prenait qu'une au vendeur à l'unité. Généralement, son envie de fumer venait avec son tôt de stresse et d'hormones trop agitées. Il avait démarré quand il commençait à se fâcher avec son père pour la place de mâle dominant et il observait d'ailleurs son plus petit frère à faire de même, tout juste entré au lycée. Enfin, dans la vie de Touya, ses hormones avaient grandes place, alors quand il arrivait que son oméga, d'habitude si ouvert, le repoussait du pied pour enserrer son coussin à sa place, il partait en cachette demander une cigarette aux voisins pour calmer ses frustrations. Il rentrait ensuite, se lavait corps et dents puis rejoignait son oméga dans le lit qui lui faisait une petite mine avant de s'excuser. Mais Touya ne lui en voulait jamais. Il n'était pas de ces alphas qui contraignaient et il aimait voir son oiseau en dehors de toute cage.

Cependant, il était très demandant, très protecteur, très possessif, très dominant, même pour les autres alphas, très émotif, très tout. Et en l'absence de substitut, il ne savait quoi faire de cette sauvagerie qui contraignait et serrait ses entrailles lors des jours les plus durs. Comme ce jour là.

Il eut mal au cœur, comme s'il trahissait son homme, mais il en avait tellement besoin. Son petit frère lui serrait l'épaule alors que son genou tressautait et qu'il allumait avec lenteur sa petite drogue. La bouffée de nicotine lui arriva au cerveau et le bicolore observait la scène, neutre et compréhensif.

« Il ne t'en voudras pas.

-Il ne m'en veux jamais. Mais je lui ai promis. Il n'est étrangement de ceux qui forcent à arrêter pour des préceptes de santé pourris, il sait que c'est chiant. Il s'excuse même de me faire arrêter.

-Alors pourquoi te mettre mal pour une cigarette ?

-Parce que ça le met mal et que c'est le pire moment de le rendre malade ! S'énerva soudainement l'ainé des deux alphas tout en se redressant pour se diriger à la fenêtre grande ouverte. Une autre bouffée lui fit du bien. Shoto inclinait la tête, l'attendant sur le canapé. Je suis désolé...

-Ce n'est rien. Sourit le plus petit tout en venant s'en allumer une à la fenêtre lui aussi. La situation n'est pas facile.

-J'aurais dû être là.

-Tu travaillais, tu ne savais pas. »

Touya hocha la tête, complètement défait et tira encore et encore sur sa came industrielle avant de sursauter à la vibration continue de son téléphone. Il se jeta dessus comme-ci sa vie en dépendait et le bicolore prépara déjà la seconde dose en prévision de l'état de nerf prochain de son grand frère.

« Alors ? S'étrangla Touya dans ses propres trémolos.

-C'est une fille. Sourit une voix douce à l'autre bout du fil. Viens vite, je t'attends.

-J'arrive... Juste... Laisse-moi prendre une douche...

-Je ne bouge pas. S'amusa la voix un peu fatiguée et aux accents d'anciens pleurs de son magnifique blond.

-Ah... Et ne reviens pas tout de suite à l'appartement. Attends un ou deux jours. Ça pue vraiment. »

Il entendit un rire plus fort cette fois et eut un sourire niais. Il fit signe à son frère de ranger son paquet tout en allant à la salle de bain.

La joie de son homme était sa meilleure nicotine.

Ne fumez pas... Dis une fumeuse qui passe à la cigarette électronique... Ah, la nicotine. Nicotine je te ferais un poème ma belle! Car je t'aime mais je ne supporte plus le gout du tabac. C'est déjà ça me direz-vous. Mais c'est super chiant d'avoir ce que l'on veut dans l'instant avec une CE... HUM!! BREF!!! La droguée, on se tait. Non, ce texte n'était clairement pas une ode à la cigarette, mais c'est tellement dur d'arrêter aussi... Sinon, qu'en avez-vous pensé? Petit texte qui repars dans les classiques au niveau de l'écriture et somme toute simple.

La prochaine case; Hormones... Le plus drôle c'est que je l'ai redécouvert après avoir finit ce chocolat. Je suis sûre que je voulais faire un omégaverse à la base. Bon bah... Changement de plan hein! Je plaisante, je plaisante, mais tic, tac, tic, tac... NOËL ARRIVE!! MOUAHAHAHAHA!!! Vous n'êtes tellement pas prêts pour le thème... Moi non plus je ne le suis pas!

Comme d'habitude, je vous dis à tout de suite dans l'espace commentaire ou bien à demain pour la prochaine case!

Sica