Pardon ! (BxB) mature

4. Une grosse discussion.

Les frères Di Napoli avaient donc planifié quelque chose. Certes il y avait un risque, mais ils n'avaient pas le choix. Ils ne pouvaient pas ne rien faire. Tyler devait être sauvé même si c'était contre son gré. Marco avait réussi à savoir la date et l'heure de sortie de Tyler. Il avait, en effet, sans arrêt demandé à être informé par le service de l'état du patient ainsi que pour sa sortie. Ainsi, lorsque Tyler fut prêt à partir de sa chambre, il reçut la visite de Hannah du service comptable qui lui demandait comment il allait régler la facture.
- Je vais m'occuper de cela rapidement ne vous inquiétez pas.
- Comment cela ? Il me semble que votre appartement a pris feu et vous n'avez ni assurance médicale et ni compte en banque. Comment pouvons-nous vous faire confiance ?
- J'ai une certaine somme chez un ami, Evan. Je m'occuperai rapidement du reste, je vous le promet.
- Comment peut-on être sûr de vos propos monsieur Hill ?
- Regardez mon dossier, j'ai toujours payé mes factures.
- Avec beaucoup de retard surtout et votre facture actuelle n'a rien avoir avec les anciennes !
- Je paye toujours mes dettes sachez-le en tout cas.
- Comment vous croire c'est une grosse somme ?
- Qu'allez vous faire alors ?
- Il me faut un garant alors.
- Je vais appeler Evan alors.
- Il peut payer cette somme au cas où vous faites défaut ?

Tyler bloqua, c'est une grosse somme et il n'était pas sûr que les revenus d'Evan puissent être suffisant et il ne voulait pas le mettre dans le pétrin alors qu'il venait de s'en sortir. Il ne savait plus quoi faire. C'est à ce moment-là que les frères Di Napoli arrivèrent devant la chambre de Tyler. Marco frappa à la porte.
- Entrez... Que faites-vous là ? J'ai dit que je ne voulais plus vous voir !
- Bonjour Tyler, il faut que l'on discute de tout ça. Tu dois nous écouter !

Hannah se leva et se dirigea vers la sortie.
- Je vais vous laisser parler entre vous mais j'attends dans le couloir pour que vous me donniez votre réponse monsieur Hill.
- D'accord.
Hannah quitta la chambre et attendit dans le couloir.
- Qui est-ce ?
- Ce n'est pas tes histoires Marco !
- Nous avons quelque chose à te proposer Tyler, tu dois nous écouter !
- Vous me faites chier c'est pas possible là ! Vous ne comprenez pas le non ou quoi ?
- Nous voulons ton bien c'est tout. Nous voulons t'aider à t'en sortir.
- Et si je ne voulais pas m'en sortir et si j'étais heureux de tout ça ?
- Tu mérites mieux que ça !
- Non, je mérite même pire pour ce que j'ai fait à Mario.

Mario s'approcha de Tyler. Il lui prit sa main.
- Ce n'est pas ta faute, tu le sais bien. Peu importe ce que mon frère t'a dit ce soir là, j'étais là lors de l'accident. Crois-moi !
- Je m'en veux terriblement, j'aurais dû faire plus attention.
- Ce n'est pas de ta faute. Tu vas nous écouter ?
- Non, laissez-moi tranquille s'il vous plaît.
Des larmes firent leurs apparitions. Marco s'approcha pour les essuyer.
- Ne me touche pas Marco ! Tu as perdu le droit de le faire. Tu ne m'approches plus, tu me laisses tranquille et tu sors de ma vie !
- Je suis désolé pour cette nuit. Je m'en suis voulu. Je t'ai cherché partout. Je te le jure.
- Je ne te fais plus confiance, tu m'as brisé, tu m'as jeté à la rue, tu m'as détruit.
- Pardon, pardon, pardon ! Je suis désolé, pardonne-moi. J'aurais dû t'écouter mais...
- J'en ai rien à faire de tes explications, de tes excuses. Laisse-moi vivre en paix !
- Te prostituer et être à la rue, c'est vivre en paix ça !
- Au moins, personne ne me trahit et personne ne peut me jeter à la rue.
- Pardonne-moi, pardon, pardon.
- Arrête avec cela.

Mario pris encore une fois les mains de Tyler.
- Tyler, je ne t'ai pas jeté à la rue moi. Je t'ai cherché partout et je ne te laisse plus maintenant c'est sûr. Pardon, pardon, pardon.
- Tu n'as rien à te faire pardonner toi Mario. Pourquoi tu t'excuses ?
- Parce c'est à cause de ce qui m'est arrivé que tu es comme cela. Si je t'avais retrouvé avant, tu n'aurais pas été obligé de faire ce que tu fais. Pardonne-moi de ne pas t'avoir retrouvé plus tôt.
- N'importe quoi Mario, tu n'y es pour rien.
- Mais si je...
- Avec les si nous pouvons refaire le monde donc arrête avec les si.
- Et toi ?
- Quoi moi ?
- Vas-tu arrêtez les si ? Parce que tu sais que ce n'est pas ta faute mais tu t'en veux pour mon état. Donc arrête toi aussi !