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Décembre 2017

Danemark

PDV KIRSTEN

Rentrer à la maison ne m'a jamais fait autant de bien. J'ai passer la journée à faire les magasins avec ma soeur pour le Noël des enfants et de notre personnel. On a tout emballer nous même et croyez moi c'étais long, très long.

-Mademoiselle, je vous ai apporter un pyjama propre.

-Merci. Maja?

-Oui mademoiselle? 

-Tu vas bien? Tu as une petite mine.

-Oui.

-Maja? Pas de mensonge entre nous. Je te demande pas la raison, juste de savoir comment tu vas.

-C'est compliqué, mon fils est malade.

-Rien de grave.

-Une leucémie.

-Je suis désolé. 

Elle a laisser des larmes coulé. Je me suis lever pour la prendre dans mes bras. Elle semblait surprise mais elle s'est laisser aller. 

-Tiens. je dis en lui donnant une boite de mouchoir.

-Merci.

-Ta place n'est pas ici Maja. Tu vas rentré et aller le rejoindre à l'hôpital. Il a besoin de sa maman.

-Non, vous avez besoin de moi.

-Ne le prend pas mal. Mais nan. Je suis grande, je vais savoir amener mon linge à la buanderie. Tu vas rejoindre ton fils, et tu toucheras ton salaire quoi qu'il arrive.

-Je ne peux pas accepter.

-Super, parce que ce n'était pas une proposition mais un ordre de ta supérieur. Tu dégages de ma vue Maja et vite.

-Merci beaucoup mademoiselle.

Elle est parti et je me suis changer. Je me suis mis dans mon lit à corriger mes dernières évaluations. Mon portable m'a tirer de ma concentration. 

-Tu peux plus te passer de moi. je dis en répondant.

-Idriss est enfermer dans sa chambre pour parler à sa meuf. Je me fais clairement chier.

-Super je suis un bouchon en plus?

-Bouche trou Kirsten.

-C'est pareil.

-Pas tellement nan. 

-Si si.

-Même pas on a eu de message pour dire que t'étais arriver. Emma à gueuler. 

-Je ne pensais pas que vous vouliez des nouvelles.

-Bah bien sur que si.

-Et bah je suis bien arrivé.

-Ken mène une croissade sur toi?

-Hein?

-Il a mal pris ton recal.

-Deen m'a dit que ça lui passerai.

-Il casse les couilles. Comme quoi il ne te sens pas, tu mentirai à tout le monde.

Je reste silencieuse. Il a raison, mais je ne pense pas qu'il sache qui je suis vraiment. Cette situation, n'est plus possible, il va falloir que je leur dise. Je vais leur faire trop de mal. Au moins à Emma, Idriss et Hakim. Ce sont de eux que je suis le plus proche.

-Mais tu t'en fou Kirsten. continu Hakim. Nous on te connais vraiment.

-Ouais.

J'ai fini par raccrocher avec Hakim. Et c'était au bon moment, mon père est arrivé.

-Je peux?

-Bien sur.

-Je suis content d'avoir mes deux filles à la maison.

-Moi aussi.

Il vient dans mon lit et je me cale contre lui.

-J'ai renvoyer Maja, son fils est hospitaliser. Il a une leucémie.

-Elle aurait du me le dire.

-Je lui ai dit qu'elle garderait son salaire.

-Toute à fait. J'aurais fais la même. Ce sont tes élèves?

-Oui.

-Il a une belle écriture.

-Très, oui. 

-T'es tracasser ma fille.

-J'ai des amis sur Paris. Ils sont géniaux. 

-Je suis content pour toi.

-Je leur mens papa. 

-Tu est toi avec eux?

-Oui.

-Alors tu ne leur ment pas. 

-Papa. je sourpire.

-Je sais Kiki, je sais. Mais ce n'est pas raisonnable de leur dire qui tu es. Tu ne serai plus en sécurité. Et puis tu ne les connait pas tant que cela. 

-Je vais leur mentir jusqu'à quand. 

-Attend encore quelques mois. Tu ne les connait pas encore assez pour cela. 

Je soupire.

-Mais y'a pas que ça pas vrai? Y'a un garçon c'est ça?

-Lars t'as dit?

-Carl. 

-C'est un ami.

-C'est un ami avec qui tu passes beaucoup de temps. Tu as une photo?

-Je parle de ça avec toi?

-Pourquoi pas? 

J'ai pris mon portable et je lui ai montrer. 

-Il s'appel comment? 

-Hakim. 

-Français?

-Oui. D'origine algérienne.

-Un homme de principe et de valeur alors? 

-Oui. Très. 

-Il est gentil?

-Très.

-Il peut te plaire?

-Papa.

-Quoi? Moi j'ai un bon feeling. Je te vois souriante, et ça me plait bien. 

-Il y aura rien si je ne suis pas honnête avec lui.

Il soupire.

-C'est peut être pas si simple de parler de ça avec ma fille. il sourit. Je crois que ta grand mère serai là, elle te dirait d'écouter ton coeur. Tu veux lui dire, tu lui dis. On trouvera une solution quoi qu'il arrive. 

Je reste silencieuse.

-Je m'en veux parfois. il dit. Je vous impose une vie beaucoup trop compliquer. La tienne en particulier. Je pense souvent à la vie normal qu'on pourrait avoir.

-Elle ne nous conviendrai pas. On aime cette vie. T'aime la couronne.

-Bien sur que je l'aime, mais j'aurais aimé que tu es une vie normal. En allant au lycée, avoir des amourettes, partir en vacances, te promener. Une belle vie normale. 

-J'aime ma vie papa.

-Tu as encore ton point de vue petite fille. Tu verras quand tu auras des enfants, ta vision sera autre. J'espère juste que tu trouveras la personne qui acceptera tout ça, et saura t'aider.

-Je trouverai. je répond.

-Tu l'as encore, herre kanin (monsieur lapin). il sourit en prenant mon doudou. Tu l'as emmener en France?

-Bien sur que oui. Comme si j'allais dormir avec ça.

-C'est Diana qui te l'avait offert. Ca n'avais pas plus à ta mère.

-Rien ne lui aurait plus. 

Il ne répond rien. Je sais que je ne suis pas tendre avec ma mère. Mais je n'ai rien de positif venant d'elle, si ce n'est qu'elle est morte. Je sais que cette situation ne plait pas à mon père mais je ne changerai pas de point de vue.

Héritière MEKRAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant