Héritière MEKRA

18

Mars 2018

France

PDV KIRSTEN

C'est pas Hakim qui s'est fait viré, mais moi qui suit sorti. Et ça tombe bien, on avait prévu de se voir avec Hakim. Je suis aller acheter à manger, j'avais envie de suhis et j'ai pris bouteille de vin.  J'ai sonner à sa porte.

-J'ai été viré. Mais j'ai à graille et à boire.

-On peut s'arranger alors.

Il m'a laisser rentrer. C'est drôle d'être là. 

-Tu vois, je continu de dire qu'il faut qu'il se prenne un appart.

-J'en ai parler à Emma. Elle dit que ce n'est pas le bon moment pour en parler à Ken. Je lui fait confiance.

-De toute façon la fin va être la même. Ken va pas aimé.

-J'ai l'impression qu'il n'aime pas grand chose.

-Tu ne le connais pas.

-Je sais. Mais il ne donne pas envie.

-Il est pas si terrible. 

-J'en doute.

-Ken c'est le genre de mec ou rien ne lui resiste. Les femmes en particulier. Quand on été ado il avait toutes les filles qu'il voulait. Et depuis le rap c'est encore pire. C'était frustrant, drôle à voir mais frustrant. Et je t'assure que les filles qui l'ont recaler se contre sur les doigts d'une main. Y'a eu Sarah au lycée, et toi. 

-Il a rien d'irrésistible pourtant.

Hakim sourit.

-J'en sais rien, mais je sais que ça technique de drague est infaillible.

-Pas sur moi. Attend, tu doutes vraiment de toi?

-Je traine avec Deen, Ken, Idriss. 

-T'as rien à leur envier. Deen à une belle voix, Ken à la technique, Idriss est drôle. Mais toi t'as un peu de tout, t'as un charisme. T'as pas besoin d'être jaloux d'eux, je t'assure.

-Tant de compliment.

-Je dis juste ce que je vois.

-Tu parles jamais de ta mère.

Je souris en baissant la tête.

-Sujet sensible?

-Ma mère était comorienne. Elle est mon père on pas eu un mariage d'amour de base. Mais mon père assure qu'ils ont fini par tomber amoureux. Honnêtement je n'y crois. Ma mère a connu la galère au Comorre. Elle était personne et en épousant mon père elle est devenu quelqu'un. Elle avait tout ce dont elle a toujours rêver, les belles tenues, la visibilité, elle était écouter. Sauf que ça lui ai monter au crâne. Elle est tombé dans le côté trop sulfureux de cette vie. Et elle est tombé enceinte de moi. Sauf que ma naissance à tout changer. Elle n'avait plus cette place sur la scène. Elle est simplement devenu ma mère. Alors elle a voulu oublier qu'elle était mère et elle a repris sa place. Je ne la voyais jamais, elle m'évitait en permanence. Elle a déléguer mon éducation à des nourrisses. Mon père a voulu me faire croire qu'elle pensait quand même à moi. Il m'écrivait des lettres, une par semaines pendant 8 ans. Mais je savais que c'était lui. Elle est décédé quand elle a donner naissance à ma soeur. Une hémorragie interne. Je ne l'ai jamais pleuré, elle était une inconnu pour moi. La seule chose qu'elle a fait de bien, c'est de me donner ma petite soeur. 

-Mes parents n'ont pas su être parents n'ont plus. Ils ont su gérer un enfant. Mais quand mon frère est arrivé c'est devenu trop compliquer. Alors ils nous ont mis dans un avion pour la France. Ce sont mes grand parents paternels qui nous ont élevé. Mes grands parents nous faisait revenir tous les étés au bled. On ne les a jamais revenu. 

-Tu ne sais rien d'eux?

-Si. Ils sont toujours ensemble, et j'ai quatre petites soeurs. Ils ont eu appeler ma grand mère il y a 4 ans. Elle les a envoyer chier. Idriss l'ignore, enfin il le sait, mais il ne dit rien.

-Tu le vis comment?

-Je m'en fou. Ceux qui compte pour moi c'est mes grands parents.

-Ils sont toujours en France?

-Mon grand père est décédé quand j'étais ado. J'ai dérailler littéralement. Je me suis mis à fumer, j'ai dealer, je passais plus de temps en gardav qu'en cours. J'ai perdu un an de ma vie, et je me suis ressaisis.

-On a tous notre façon de gérer le deuil. 

-Ouais, mais c'étais pas une si bonne façon. Je suis passé de justesse à côté de la case prison.

-J'ai jamais pu dérailler. J'aurais aimé, rien qu'une fois. Toute envoyer en l'air. 

-Pourquoi t'es en France?

-C'est l'idée de mon père. Il voulait que je parte loin du Danemark. Loin de toute ça pour comprendre qui j'étais. J'ai grandi dans un monde ou on m'imposait des choses, ou on m'a toujours dit ce que je devais être. Du coup il m'a proposer de venir ici pour mettre cette vie là sur pause, et pour pouvoir me trouver moi. Trouver qui est la vrai Kirsten.

-Tu l'as trouvé?

-Je crois que je suis en train. 

-Et ça donne quoi?

Je souris.

-J'aime cette vie simple, à travailler et à rentrer chez moi. J'aime savoir que je suis libre, que je peux voir mes amis quand je veux, que je peux sortir quand je veux. J'aime nos sorties, et découvrir toute ces choses que je ne connais pas. 

-C'est tout?

-Nan, j'aime ça aussi.

Je me suis penché et je l'ai embrasser. 

-Et ça, je ne pourrai pas le faire au Danemark.

-Alors reste, parce que j'aime bien ça.

Je souris et il m'embrasse. Je répond à son baiser et ces mains me tirent sur lui. Rapidement ces mains passent sous mon haut et me le retire. Reprenant mes esprits je me décroche de lui. 

-J'ai jamais rien fait.

-On y va à ton rythme. 

-Je veux essayer.

Il sourit et m'embrasse. 

PDV HAKIM

-Tu dors là? 

-Sauf si tu ne veux pas de moi.

-Reste. je dis en l'embrassant.

-T'as un tee shirt? 

Je me suis lever et enfiler un caleçon, je lui ai filer un tee shirt. J'ai fermer la porte et j'ai nourri mon chien. Quand je reviens dans ma chambre, elle dort déjà. Je souris, on a rien fait de plus que des prélis, mais c'était de loin les mieux de toute ma vie. Je suis allé me couché et elle est venu dans mes bras.

-Bonne nuit Hak.

-Bonne nuit.