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Chapitre 7 : Journal de Mìngyùn

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16/01/2021

Elle ne pouvait pas me laisser tranquille très longtemps. Quoi qu’elle ne le fait jamais donc je ne sais pas pourquoi j’ai espéré quelque chose. Enfin non, je ne m’attendais à rien mais je pense que le coup de fil à 6H00 du matin, ne m’a pas forcément mis de bonne humeur. Qu’est ce qu’on les gens à m’appeler quand je dors ? Par contre quand je suis réveillée et disponible, alors là, mais là …

Je m’emballe.

Tout ça pour m’annoncer, enfin non, son secrétaire ? Assistant ? Je n’ai jamais compris ce que faisait Monsieur Park réellement, car il lui sert aussi de voiturier donc bon. J’appellerai ça un esclave mais à ce qu’il parait on n’a plus le droit d’utiliser ce terme, ni la fonction. Si on peut qualifier ça de fonction, une question de morale dit-on. Free Human, sauf pour Monsieur Park du coup.

Selon la grande Madame Ling, je serai bientôt remercié de mes services par H&B, me libérant ainsi de mes obligations pour pouvoir, être la petite fille modèle toujours rêvée. Et donc, revenir dans l’entreprise familiale, qui n’en a que le nom.

Parfois je me demande ce que ça aurait pu être si mon frère était encore là. S’il me souriait comme il avait l’habitude de le faire en me disant qu’il allait gérer tout ça. Il m’avait promis une chose, qui je sais, paraît étrange aux yeux des autres, de rester avec moi jusqu’à ma fin. De ne pas partir avant moi. Une drôle de promesse mais nous savions très bien pourquoi.

Finalement les choses ont mal tourné, j’ai assisté à son enterrement. Écouter les autres déblatérer leur discours si peu sincère.

Je regretterai toujours ce jour, où j’ai pris cette décision.

J’arrive pas à me dire que ça ira. Byeol était la seule personne qui s’était préoccupé de moi dans ma vie, et même si avec les études, nous ne passions plus de temps ensemble, il était le premier que j’appelais.

Mais j’étais la rebelle de la famille, la déception, l’erreur et il était le fils parfait. Et maintenant je dois changer de rôle pour remplacer le vide qu’il a laissé. Enfin en 3 ans, il serait temps de l’accepter peut être. C’est dur, quand continuellement je suis encore comparée à lui.

Je le détestais aussi pour ça, autant que je l’aimais. Merde. Je crois que je pleure.

C’est pour ça que je déteste la nuit, la nuit où je suis seule face à moi même, où mon cerveau tourne en rond, cherchant la moindre petite pensée néfaste pour me tuer le moral. A croire que j’aime ça, me sentir mal. Penser à tout ce que j’ai pu faire de travers, tout ce que j’ai échoué, et me dire que j’aurais pu faire mieux. Et en même temps, je suis d’accord avec la personne que je suis. Je crois que je me pose trop de questions. C’est d’ailleurs souvent ce qu’il me disait.

Quand il est venu me chercher en plein milieu de la nuit car j’avais pris un billet de bus pour faire Seoul-Busan la veille et que je n’avais absolument pas réfléchi. Il m’a récupéré avec le sourire, sans me reprocher ma bêtise, sans me hurler toutes les choses qui auraient pu m’arriver. Non il a juste rigolé en me demandant si la vue de la mer, la nuit était agréable. Nous sommes restés assis contre le capot de sa voiture en écoutant les vagues et en tentant de deviner les étoiles derrières la pollution lumineuse.

On a discuté de nos rêves et il m’a parlé de sa passion pour l’astronomie, m’expliquant le système solaire et les périodes où je pourras observer une lune pleine énorme ou encore des épisodes extraordinaires.

Treacherous Influence [J-HOPE] - TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant