Sacrifice (en pause)

L'instinct maternel

Pdv Edaline

  Sophie n'était pas sensée rentrer aussi tôt, mais ça ne m'étonne pas vu son pyjama, ses cheveux ébouriffés, sa mine encore endormie et sa figure écarlate. Fitz à dû la surprendre en train de dormir. Je ne peux m'empêcher de m'esclaffer à cette idée.

  — Bonjour, ma chérie ! Alors, ce réveil? souris-je malicieusement.

  Ma pupille marmonne une phrase incompréhensible.

  — Je vais préparer ton petit-déjeuner, annonce-je. Va t'habiller.

*

  Lorsque Sophie descend, elle a pris sa douche et revêtu des vêtements sobres. Totalement son genre ! Quand à moi, j'ai mis la table et sorti les pâtisseries que je lui ai préparées hier.

  Ma fille les regarde avec avidité. Décidément, elle n'a pas changé.

  — Alors, comment va Fitz? la taquine-je.

  Je regrette aussitôt mes mots. Mais qu'est-ce qui m'a pris? Je suis au courant pour leur rupture, et pourtant je le mentionne, alors que je sais que ça affecte beaucoup Sophie.

  Elle remplit son assiette en rougissant. Visiblement, les événements de ce matin la hantent encore.

  — Bien, j'imagine, me répond-elle, évasive.

  — Et Keefe?

  Là, je me mords la langue. Mais quelle cruche suis-je pour commettre autant de gaffes? Bien sûr, que Keefe ne va pas bien, sinon elle m'aurait sauté au cou en arrivant ce matin, en proclamant haut et fort la grande nouvelle !

  Ma pupille soupire, le regard triste. Je m'en veux terriblement. Pour une fois qu'elle a l'occasion de sortir du Centre de Soins, il a fallu que je focalise son attention là-dessus.

  — Il n'a pas bougé un cil, confesse-t-elle tout de même.

  Elle a l'air réellement abattue. Je m'assied à côté d'elle et rajoute quelques guimolles à son assiette. Il faut qu'elle reprenne des forces, elle est toute pâle. Je ne peux m'empêcher d'enfourner une éclaterole dans ma bouche du même coup. J'ai une faim de loup, c'est derniers temps.

  — Ça avance avec la Brigade Intrépide? demande-je afin de changer de sujet.

  — Je ne peux pas te le dire, maman.

  Je remarque son léger froncement de sourcils. Mais qu'est-ce qui peut donc la troubler à ce point? Mon petit doigt me dit que sa rencontre avec Oralie n'a pas dû la laisser indifférente, et j'ai pleinement confiance en mon instinct de mère, seulement, impossible de savoir ce qui s'est dit ce jour-là. Sûrement en rapport avec la Régence... En tout cas, c'est comme ça que Grady et moi l'avons pris, même si Sophie ne voulait même pas dévoiler son secret à son père. Ça m'inquiète. Je n'ai jamais aimé que ma fille aie trop de responsabilités et pourtant c'est toujours le cas. J'ai beau savoir que ses secrets sont utiles au bon fonctionnement de la population, je ne les supporte pas. Je vois bien que ça l'affecte, son état actuel en témoigne.

  Mais quelqu'un me tire de ma rêverie protectrice en toquant à la porte.

  — Sophie? C'est Biana. On est arrivés.

Nda:

Salut les gens qui n'ont toujours pas de surnom !!! Si vous lisez ça c'est que vous me suivez toujours. (Incroyable...)

Enfin bref, j'espère que le point de vue d'Edaline vous a plu, parce que j'ai conscience que c'est pas un perso qui participe forcément beaucoup à l'action.

J'ai également conscience que de l'action, il n'y en a pas énormément mais bon, c'est le début de l'histoire.

Dans les prochains chapitres, il y aura des révélations !!!
Bon, on sait tous que ce genre de chapitre est quand même plus agréable à lire qu'à écrire, donc soyez conciliants si je prends du temps à publier svp...

Bye les gens !!! (Trouver un surnom devient impératif...)

katniss1sencen