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Hors-série - One shot Aizawa Shota

Hellow !
Aujourd'hui je vous propose un deuxième hors-série en attendant de finir le rattrapage de Shoto. Il s'agit cette fois d'un Aizawa Shota X Reader qu'on pourrait situer entre l' arc de l'examen du permis provisoire et celui des huit préceptes de la mort. J'espère que ça vous plaira !
Bonne lecture !

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[point de vue reader]

        Les sons, les odeurs, l'ambiance...

        Avant même de véritablement reprendre conscience, tu sus que tu étais à l'hôpital. Et la douleur qui s'éveillait dans le même temps dans tout ton corps justifiait pourquoi. Tes paupières papillonnèrent quelques fois avant de s'ouvrir sur ton regard [c/y] éteint par la fatigue et tu mis un instant à t'habituer à l'obscurité ambiante. De la lumière provenait bien du couloir mais en un coup d'œil par la fenêtre tu pus constater qu'il faisait nuit noire à l'extérieur.

     Te sentant inconfortable allongée, comme si tu étais restée dans cette position trop longtemps, tu cherchas à te redresser. Mais la première esquisse de mouvement déclencha une vague de douleur qui te traversa de part en part et tu te laissas lourdement retomber sur tes oreillers, étouffant une plainte dans ta gorge.

     Tu remarquas alors que tu n'étais pas tout à fait seule dans la chambre. À ton râle avait succédé un froissement de tissu qui ne venait pas de tes draps et tu avisas enfin l'homme à moitié avachi dans le fauteuil au pied du lit. Il avait les bras croisés et sa tête dodelinait légèrement comme si il luttait contre la fatigue. Et tu devais belle et bien l'avoir réveillé car il grommela quelque chose d'incompréhensible avant de rajuster sa posture et d'ouvrir les yeux, ses iris encore ensommeillées venant s'accrocher aux tiennes. Puis un éclat de conscience sembla illuminer ses deux orbes noires et il se redressa brusquement, manquant de renverser son siège derrière lui.
- [T/p] !

     Tu t'étonnas de l'inquiétude qui transparaissait dans la voix de ton visiteur ; il n'était pas connu pour être particulièrement expressif. Mais pour le rassurer tu lui fis un sourire, même si tu le savais faible, peu convaincant et qu'il rappelait à ton visage à quel point il était meurtri.
- Salut Shota. Qu'est-ce que tu fais là ? l'interrogeas-tu en te demandant sincèrement comment il avait appris que tu te trouvais à l'hôpital.
     Mais le noiraud semblait ne pas t'avoir entendu, ou alors avait simplement choisi de t'ignorer. Il vint se planter près de toi, les sourcils froncés et tu le vis prendre une grande inspiration alors que tout son corps se tendait.
- Mais qu'est-ce qui t'ait passé par la tête ?! Tu n'es qu'une simple enquêtrice ! As tu seulement conscience des risques que tu as pris ? Intervenir face à un vilain de cette catégorie était du suicide ! Tu aurais seulement du te mettre à l'abri en attendant l'arrivée des héros ! Tu peux t'estimer heureuse d'être toujours en vie !
     Il avait haussé le ton, bien plus qu'il ne l'aurait du dans un hôpital, surtout de nuit. Et pendant qu'il te sermonnait, tu étais finalement parvenue à t'installer en position assise et même à allumer la lampe de chevet. Tu ne l'écoutais que d'une oreille, trop épuisée pour réellement faire attention à ses remontrances, mais dus te retenir de pouffer quand il souffla d'agacement à la fin de sa tirade. Puis tu lui dis à ton tour ce que tu avais sur le cœur :
- Et bien, oui, je suis contente d'être encore en vie, répondis-tu avec douceur. Et d'avoir également permis à d'autres personnes de s'en sortir indemnes. Tu as raison : je ne suis pas qualifiée pour faire face aux vilains et mon alter n'est pas optimisé pour le combat. Mais je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je ne suis peut-être pas une héroïne mais moi aussi j'ai promis de veiller sur les vies civiles, et ça, je sais que tu peux le comprendre.