Préférences MHA

30. Son premier "Je t'aime"

 💥 Katsuki Bakugo 💥 : (après le tien)
Même si faire la démonstration de ses sentiments n'est clairement pas le fort du garçon, il reste néanmoins sincèrement attaché à ceux qui lui sont chers. Et tu fais bien évidement partie de ces derniers.
Seulement, pour toi, son caractère de cochon, les surnoms désobligeants et les prises de bec incessantes laissaient parfois plus de place aux doutes que ça ne t'apportait de certitudes. Tu ruminais tout cela depuis un temps déjà quand Bakugo t'avait finalement prise à part, remarquant que tu étais devenue distante avec lui.
- Qu'est-ce que t'as en ce moment ? avait-il demandé sans préambule.
- Rien, répondis-tu évasive et donc sans parvenir à le tromper.
- Il y a un problème ? insista-t-il en faisant la grimace.
Tu hésitas. Était-ce vraiment le bon moment pour déballer ce que tu avais sur le cœur ? Les cours allaient bientôt reprendre et tu ne voulais pas faire une scène avec vos camarades à seulement quelques mètres.
Une main sur ta joue te sortit brusquement de tes pensées. Tu n'avais même pas remarqué que le blond s'était autant approché.
- C'est ma faute, pas vrai ? devina-t-il rembruni. On en discutera plus tard mais en attendant, je suis désolé. Je ne veux pas te faire de peine ; tu sais que je t'aime.
Sous le choc, tu ne pus qu'observer le dos de Bakugo s'éloigner alors que la cloche sonnait et qu'il partait déjà regagner votre salle de cours.

❄️ Shoto Todoroki 🔥 : (avant le tien)
Même si vous passiez beaucoup de votre temps libre ensemble, vous ne faisiez généralement rien de particulier, Shoto et toi. La présence de l'autre vous suffisait.
Alors quand il vint se pencher sur toi pour t'embrasser plus amoureusement que de coutume, tu ne pus que lui renvoyer un regard étonné quand il s'écarta.
- Je t'aime, [t/p], sembla-t-il se justifier.
Tu savais que ces mots n'avaient pu franchir ses lèvres avec désinvolture. D'ailleurs, il les avait à peine murmuré, comme si il avait craint de les abîmer. Comme tu ne disais toujours rien, il t'attira à nouveau à lui, enfouissant son visage dans tes cheveux. Vous restâtes comme ça un temps, les bras passés autour de l'autre, sans vous soucier du soleil qui déclinait ou de vos thés qui refroidissaient.

👻 Fumikage Tokoyami 👻 : (après le tien)
Ça lui avait pris du temps. Plusieurs années même. Il ne voyait pas la nécessité de le dire puisque tu le savais.
Mais un soir, il était rentré d'intervention le costume déchiré, couvert de poussière et plusieurs blessures sur le corps. Avant que tu n'aies le temps de dire quoi que ce fut, il s'était dirigé vers toi pour te prendre dans ses bras.
- Je t'aime [t/p].
- Qu'est-ce qui est arrivé ? t'inquiétas-tu.
Il te raconta sa mission, la peur qui l'avait saisi quand il s'était retrouvé en difficulté face à un vilain, comment ton visage s'était imposé comme seule pensée dans son esprit et son envie immédiate de te rejoindre une fois tout rentré en ordre.
Tu le serras à ton tour contre toi, bien contente qu'il soit là.

🧠 Hitoshi Shinso 🧠 : (après le tien)
Ce samedi-là, vous vous étiez retrouvés chez toi pour réviser les examens de mi-semestre de la semaine suivante. Assis dos à dos à même le sol, vous vous interrogiez à tour de rôle quand tu laissas tomber ton manuel.
- Dis Shinso, je me demandais quelque chose.
- Encore une question idiote sur la grammaire anglaise ? répondit le garçon la voix ennuyée.
- Non, rien à voir.
- Je t'écoute.
- On est clairement différents tous les deux, pas vrai ? exposas-tu. Je veux dire : je suis toujours en train de courir dans tous les sens pendant que tu te focalises sur tes objectifs, je suis extravertie et toi toujours calme au point qu'on ne sait jamais ce que tu penses... Je te tapais même sur le système quand on s'est rencontré ! Et pourtant maintenant on sort ensemble. Comment tu me supportes ?
- Je suppose que c'est parce que je t'aime.
Il avait lancé ça avec le plus grand naturel, en continuant d'annoter ses cours. Mais toi, tu réagis en te retournant brusquement vers lui. Perdant son appui, Shinso bascula en arrière et se retrouva allongé sur le sol.
- Aïe ! Préviens quand tu bouges ! Je me suis cogné la tête.
- Fallait pas sortir ça comme ça !
- Mais c'est toi qui as demandé !