Irrésistible Bad Boy

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Depuis sept jours, je ne suis qu'un zombie. J'ai l'impression que cela fait mille jours, et chaque heure qui passe est plus éprouvante que la précédente.

Je n'ai plus aucune volonté à me lever de mon lit. Mon appartement ne ressemble plus à rien. Il est rempli de canette de bière, de whisky et j'en passe.

De plus, je n'ai jamais mangé autant de pizza de toute ma vie. J'ai pulvérisé mon écran plasma à coup de chaise le soir même de notre rupture, ce qui me vaut aucune chaîne documentaire pour me relaxer durant ces journées sombres.

Durant quatre jours, je n'ai pas arrêté d'envoyer des messages et des appels à Christina, mais elle ne répond à aucun d'eux.

Elle ne veut plus rien savoir de moi ! Elle ne veut aucune explication de ma part. Elle reste bloqué sur ce baiser, non voulu !

Si elle savait que je n'avais pas rendu son baiser à cette Lidia, et que je n'avais ressenti que du dégoût en sentant d'autres lèvres que les siennes, peut-être qu'elle comprendrait que toute cette histoire n'était pas de ma faute.

J'ai pris donc la décision de la laisser tranquille, vu qu'elle me déteste plus que jamais.

Affalé sur mon lit, je somnole dû à l'alcool que je me suis ingurgité hier soir, seul dans mon apparemment.

Soudain, la sonnette retentit, n'ayant pas la force de me lever, je décide de rester allonger comme une loque sur mon ami le lit.

- Tu te fous vraiment ma gueule Esteban Milano ?

Super, ma frangine !

- Tais-toi, je crève de mal au crâne, grogne-je.

- Est-ce que tu as vu l'état de ton appartement ? Tu as pété ton écran plasma et tu as un énorme trou sur le mur près de ta porte d'entrée, braille-t-elle.

Euh, à vrai dire je ne me rappelle pas du tout du trou dans le mur. Je suis tellement bourré depuis des jours que mes neurones sont déconnectés du monde.

- Esteban ressaisis toi, bon sens ! Tu as pleins de déchets qui traîne parterre. On ne sait même plus marcher correctement dans ton appartement.

- Lâche moi Joyce !

- Este, je me tracasse pour toi, dit-elle en s'assayant à mes côtés.

- Tout va bien Joyce, souffle-je contre mon oreiller.

- Alors là, mon cul ! Je ne t'ai jamais vu dans un état aussi pitoyable. Vas-tu me dire à la fin, ce qui s'est passé à cette soirée ? Me demande-t-elle.

- Il n'y a rien Joyce.

- Mardi soir, tu es venu à la maison bourré comme jamais, en prétextant que rien était de ta faute, de quoi voulais tu me parler ?

Merde, j'avais complètement oublié que j'étais venu jusque chez ma sœur, faire une scène théâtrale alcoolisée.

- Je n'ai pas envie d'en parler Joyce, stp laisse moi tranquille, souffle-je.

- Vous me rendez complètement chèvre tous les deux ! Un qui est complètement pété tous les jours de la semaine et l'autre qui ne vient plus bosser de la semaine à cause d'un soit disant rhume.

Comment ça, elle ne va plus bosser de la semaine !

Je l'observe du coin de l'œil, ma tête toujours enfoncé dans mon oreiller.

- Ben oui mon coco, il n'y a pas que toi qui ne va pas bien sur cette terre, grogne-t-elle en se levant de mon lit.

Je me redresse, tenant ma tête de mes deux mains, foutue migraine.