Décembre 2017
France
PDV IDRISS
En revenant de notre discussion avec Victoria, j'ai vu un bout de papier trainer sur le meuble. Curieux j'ai regarder et j'ai souris en voyant un numéro. J'ai envoyer un message et c'était sans surprise celui de Victoria. Depuis, on parle pas mal, beaucoup. En parlant du loup, elle m'a envoyer un message.
De Victoria: Tu crois pouvoir t'absenter le temps d'une heure ou deux?
De Moi: Je peux m'arranger.
De Victoria: Monte chez moi, je veux te montrer quelques choses.
Tout le monde est dans sa chambre pour écrire. J'étais dans le salon pour être tranquille, du coup c'est tranquille pour sortir. J'ai pris mes affaires et je suis monté chez elle.
-Salut. elle m'ouvre.
-Ca veut me voir.
-Prend pas la confiance non plus.
-Trop tard.
Je rentre et on monte dans sa chambre.
-Je suis déçu, je pensais que t'avais des posters de moi.
-Du tout.
-Tu me déçois.
Elle prend sa veste et ouvre sa fenêtre.
-Tu me suis.
Elle passe par la fenêtre et monte sur le toit. Je la suis, on se pose sur une sorte de rooftop.
-T'es dans mon petit cocon secret. Sens toi priviliégié.
-Personne ne vient là?
-Personne. C'est mon cocon, je viens souvent quand ça va pas. J'ai l'impression d'être toute seule quand je suis ici. Personne ne me voit, je ne vois personne. Juste les montagnes, les étoile et moi.
-Je ne te pensais du genre à aimer les étoiles.
-J'adore l'astrologie. Mon date parfait ce serai un truc dans le genre sur un toit à regarder les étoiles avec de l'alcool et un bon grec.
-T'es plutôt simple à satisfaire. Pourquoi l'astrologie?
-C'est mon avis, mais j'aime à croire qu'il n'y a pas juste des étoiles. J'ai pas envie de croire qu'il y a que nous dans cet univers.
-Je ne sais pas quoi en penser de ça.
-Tu crois à la vie après la mort?
-Je ne suis pas tellement accés sur la religion.
-C'est pas une question de religion, je dirais plus une question de croyance personnelle.
-Ca me ferai chier de savoir qu'il n'y a rien. Tu crois quoi?
-J'aime penser que ma mère et ma soeur sont quelques part là haut. Toutes les deux, en train de vivre une petite vie sans problème. Avec une bête de maison, et avec une place pour moi qui m'attend. Je ne veux pas penser qu'elles n'existent plus.
-Je pense que mon grand père veille sur nous de là-haut. Ma grand mère le dit, Hakim ne donne pas son avis.
-J'y crois aussi.
-C'est pour ça que tu vis chez ton oncle et ta tante?
-Oui.
-Tu l'as connu longtemps?
-Jusqu'à mes 17 ans et demi.
-C'est encore récent.
-Je ne sais pas si on peut se remettre d'un décès de ces parents.
-L'avantage de ne pas avoir été élevé par ces parents c'est qu'on ne les aimes pas. J'ai pas de manque d'eux. Ma mère est morte mais elle ne manque pas.
-Elle me manque atrocement. C'est en parti pour ça que je viens là, j'ai l'impression d'être plus proche d'elle. J'ai oublier son odeur et je ne me rappel plus de son rire. elle dit en s'allongeant. Peu à peu j'oublie sa voix.
-Mon grand père avait ce genre de rire. On ne l'entendait pas souvent mais quand on l'entend, tout le monde riait aussi. J'ai oublier ces mains. Il n'était pas tactile, il n'était pas câlin. Tout ce qu'on avait le droit c'était sa main contre notre joue. Il tapotait deux fois et souriait en disant "c'est bien mon fils".
-Ma mère aimait les câlins, on ne partait pas de la maison sans un câlin. Ce matin là, je suis parti, je ne lui en ai pas fait.
-Ca ne change rien, elle savait que tu l'aimais.
-Je sais, bien sur qu'elle m'aimait. Mais j'aurai su, je l'aurais pris dans mes bras et je ne l'aurais pas lâcher.
-J'aurais su, je n'aurais pas fait confiance en ces médecins.
-Il s'est passer quoi?
-Il a eu un anévrisme. On le savait, il était suivit. On devait aller au bled, le médecin lui a dit oui. Alors on est parti. Il est jamais revenu, l'anévrisme à rompu.
-Le médecin le savait.
-Oui. Il nous dit qu'il l'a dit à notre grand père. Mais on y croit pas.
-C'était quoi le plan si ça éclatait?
-Y'aurai rien à faire. Mais on l'aurai garder plus longtemps.
-Peut être qu'il en avait marre de cette épée de dame ocléce au dessus de sa tête. Peut être qu'il le savait, qu'il savait qu'il prenait le risque. Et il a vécu des bons moments avec vous, c'était peut être la fin qu'il voulait?
-J'en sais rien.
-De mon point de vue, je n'aurais pas aimé vivre en sursis.
-Dans le fond, tu as surement raison, mais c'est plus simple d'en vouloir aux autres.
-Ouais.
-J'ai entendu pour ta soeur, un accident de voiture. Je ne voulais pas chercher, c'était un article de JO.
-C'est pas un secret. Avant que tu ne l'apprenne autrement. Ma mère a été assassiné.
-Je suis désolé.
-Par mon père.
Je ne m'attendais pas à cela. Elle m'a confier cela dans le plus grand des clame.
-Ne cherche pas à dire quelques choses. Les gens sont plus maladroit qu'autre chose.
-Je ne cherchais pas. je répond. Je suis simplement surpris de la force que tu as. Je ne comprend pas comment est ce qu'on peut faire ça.
-Et si, comme quoi, ce n'arrive pas qu'aux autres.
On a parler, beaucoup parler. Pas de mes parents, il a dit de la merde et m'a fait rire. C'est exactement tout ce dont j'avais besoin. Quand il s'est mis à neiger on est redescendu, il est rentré, et moi je me suis mis au lit.
VOUS LISEZ
Lui ou rien FRAMAL
Random9 ans d'écart, 789,5 km les séparent. Pourtant tout est allé très vite. Idriss X Victoria Comme d'hab publié en une seule fois le 20 février 2022