(t/p) (t/n) est une fille pour le moins mystérieuse qui possède un passé assez particulier.
Elle se retrouvera dans le même collège que Baji et Chifuyu, qui, de fil en aiguilles, vont devenir des amis proches. Ces derniers vont lui faire rencontrer...
Je sors de la classe en vitesse après avoir rapidement pris toutes mes affaires. Je vois (t/p) marcher dans le couloir. Je la rattrape directement et lui attrape le poignet.
Baji : (t/p), attends-moi.
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(t/p) : Baji...
Elle pleure et je ne perds pas une seconde pour la prendre dans mes bras et essayer de la consoler.
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Baji : Ça va aller (t/p).
J'étais en train de calmer doucement (t/p) lorsqu'un prof vient nous interpeller.
Prof : Qu'est-ce que vous faites là tous les deux ? Il y a cours, je vous signale.
Baji : Elle ne se sent pas bien, je me charge de l'emmener à l'infirmerie. Viens (t/p), on y va.
(t/p) : J'ai pas envie d'aller là-bas.
Baji : Viens, on s'en va.
Elle me suit et le prof ne nous fait plus chier. On sort dehors et je dis à (t/p) de m'attendre une demie seconde, le temps que j'aille chercher Chifuyu. J'arrive devant la porte de sa classe après avoir sprinté dans les escaliers. J'ouvre la porte à la volée et toute sa classe, et lui y compris, sont surpris.
Baji : Chifuyu, ramène-toi.
Chifuyu : Baji, je suis en co-
Baji : (t/p) a besoin de nous alors ne discute pas et ramène-toi.
Chifuyu : J'arrive.
Il a pris ses affaires en une seconde et m'a suivi dehors.
Chifuyu : (t/p), qu'est-ce qu'il se passe ??
Il lui fait un énorme câlin et je préviens les autres pendant ce temps-là. Ils vont tous sécher les cours, pour ceux qui étaient en cours. Notre lieu de rendez-vous sera bien sûr le même que pour les réunions du Toman. Comme je m'y attendais, les gars se sont vite ramenés et on a passé la journée tous ensemble pour que (t/p) puisse penser à autre chose, se changer les idées.
(t/p) : Vous n'étiez pas obligés de tous venir, vous allez vous faire engueuler pour avoir séché, une fois de plus.
Draken : C'est pas important ça, t'es bien plus importante quand même. T'as besoin de nous alors on rapplique, c'est aussi simple que ça.
(t/p) : ...Merci beaucoup, vous êtes vraiment de chics types, je le savais depuis un bail.
PDV de (t/p) :
Le soir venu, Draken m'a ramenée chez moi et m'a embrassé avant de repartir. J'ouvre la porte d'entrée et vois les chaussures de Reijiro dans l'entrée. Elles sont couvertes de sang, il a dû s'occuper de quelqu'un, encore aujourd'hui. Depuis que Kyousuke n'est plus là, Reijiro laisse libre cours à sa colère et il est devenu extrêmement violent face aux autres gangs. Heureusement pour moi, il reste le même qu'avant quand il est à la maison.
Je cherche dans toutes les pièces de la maison et le retrouve dans sa chambre. Il est allongé sur son lit et je l'ai entendu renifler. Ça me fait mal au cœur de le voir aussi triste. J'allais le laisser seul mais, je ne peux pas faire ça. On doit se serrer les coudes entre nous pour surmonter ça. J'entre dans sa chambre et m'assois doucement à côté de lui. Vu le peu de lumière, je ne peux pas voir grand-chose et Reijiro s'est tourné de l'autre côté.
Reijiro : Tu devrais partir, t'as pas besoin de me voir aussi pathétique que ça.
(t/p) : Qu'est-ce que tu racontes encore papa ? Tu n'es pas pathétique, loin de là. Tu sais, même si tu pleures devant moi, je ne te trouverai jamais pathétique. On doit se serrer les coudes tous les deux pour passer au-dessus de tout ça et avancer. Même si c'est dur, tant qu'on est ensemble, tout se passera bien, pas vrai ?
Je laisse ma main être dans ses cheveux et il se tourne enfin vers moi. Il pleure toujours et ça me fait de la peine de le voir comme ça.
Reijiro : (t/p).
(t/p) : Viens par là.
On se fait un câlin et je garde mon père dans mes bras jusqu'à ce qu'il se calme et qu'il arrête de pleurer.
(t/p) : Tu vas un peu mieux maintenant ? ... Reijiro ?
Je regarde son visage et vois qu'il a les yeux fermés. Je fais comme je peux pour l'allonger dans son lit, sans me faire mal.
(t/p) : Dors, t'en as besoin en ce moment, t'es trop débordé et sur les nerfs au boulot.
Je laisse un bisou sur son front avant de me lever. Je ferme la porte, sans un bruit, et m'installe dans le salon. Il y a plein de papiers partout et je fouine dedans. C'est tous les gars que papa a défoncé depuis la mort de Kyousuke ? Il y en a un paquet... Je continue de voir des photos et de lire les mots à gauche à droite. Je m'attarde sur une sorte de liste et me penche un peu plus dessus.
(t/p) : Qu'est-ce que c'est que ça ? "À faire" ?
Je commence à lire les premières lignes de cette fameuse liste de choses à faire.
"À faire :
- Rendre (t/p) heureuse à tout prix - Trouver le coupable de l'accident - Le faire payer pour tout - Retrouver le médaillon disparu de Kyousuke - Renforcer la sécurité au sein du gang - Repousser encore plus la police - Prévoir plus d'acide"
Je vois que Reijiro a vraiment craqué mentalement, de manière violente. Je dois faire tout ce que je peux pour l'aider à aller mieux, avant qu'il ne fasse l'erreur de trop. Je repose la liste sur la table basse du salon et me fait à manger. Pendant mon dîner, j'écris une lettre à destination de Reijiro. Dans cette lettre, j'écris ce que je ressens, de quoi j'ai peur, ce dont j'ai envie, que je suis là pour l'épauler, que j'ai peur, que je ne veux plus aller au collège, ce que j'ai fait aujourd'hui et plein d'autres choses. Je la relis plusieurs fois et la glisse dans une enveloppe.
(t/p) : J'espère qu'il comprendra plus de choses grâce à cette lettre.
Je glisse la lettre sous la porte de la chambre de Reijiro, il la verra à coup sûr en se levant.
