Bonjour les amis.
J'espère que vous allez bien, malgré ce putain de Covid qui nous pourrit toujours la vie, malgré cette guerre horrible se déroule actuellement en Ukraine, et malgré vos problèmes quotidiens - car je ne doute pas que vous en avez autant que moi.
Je ne sais pas combien d'entre vous liront ce chapitre hors histoire, ni combien resteront jusqu'à la fin, encore moins combien prendront la peine de commenter. Je n'oblige personne à me répondre, j'avais simplement besoin de parler et moi je n'y arrive que par écrit. Parce qu'il y a une chose que je déteste par-dessus tout, c'est avoir l'air faible. Pathétique n'est-ce pas ?
Parce que j'ai la satanée impression d'être jugée dès que je parle. Parce que je pense que la moitié des gens que je fréquente en dehors des réseaux sociaux ne prennent pas le temps d'essayer de comprendre ce que je ressens. Je ne prétends pas être une auteure torturée par sa solitude : j'ai des amis. En revanche, je ne sais pas si ils sont aussi sincères avec moi que je le suis avec eux.
Vous connaissez cette sensation horrible de sentir votre gorge se nouer alors que vous parlez de quelque chose, de sentir les larmes monter peu à peu dans vos yeux, d'avoir l'impression que votre cœur se contracte dans votre poitrine à cause de la douleur ? Moi je l'ai de temps à autres, sans savoir pourquoi. C'est dans des moments-là que je prends conscience que je ne vais vraiment pas bien, parce que je ne peux pas expliquer ce qui ne va pas bien.
Je n'ai pas pour habitude de me plaindre. Je déteste d'ailleurs les gens qui ne font que me rabâcher les oreilles avec leurs petits soucis. Ne vous méprenez pas, je soutiendrait toujours mes proches lorsqu'ils iront mal. Je parle ici de ces personnes avec lesquelles on ne parle qu'une ou deux fois tous les trois mois, pour écouter leurs problèmes. Si ils savaient se qui se passe tous les jours dans ma tête, ils se tairaient. Si ils entendaient ce que je pense dans mes rêves, ils ne me parleraient même pas. Si ils pouvaient me voir pleurer la nuit, seule dans mon lit, il ne me regarderaient pas. Ils partiraient tous.
Pathétique, c'est bien le mot.
J'ai l'impression de pouvoir écrire des milliards de chapitres sans qu'ils n'aient aucun sens, de pouvoir m'arrêter à tout moment sur ce compte sans que cela ne touche personne. Encore une fois, je ne veux pas que vous vous méprenez sur mes paroles : j'adore mes abonnés. J'aime répondre à vos commentaires - même si quelques fois ils se font rares -, j'aime discuter avec vous, j'aime exécuter vos commandes, j'aime vous faire de la pub de temps à autres quand je le peux. J'aime Wattpad. Ce que je n'aime pas, c'est moi.
Je me suis toujours détestée. Je hais mon corps, ma voix, mon caractère de merde, ma répartie pathétique, ma manière de me vexer pour un rien. Je voudrais disparaître, m'évaporer comme de l'eau sous un soleil brûlant, être absorbée par la terre et m'échapper des regards autour de moi. Que je sois blonde aux yeux verts ou brune aux yeux bleus, que je sois introvertie ou extravertie, que je sois hyperactive ou lente, les gens trouveront toujours un moyen de me critiquer. Ils le font avec tout le monde. Je les critique aussi. Nous le faisons tous, même inconsciemment. Mais, en vérité, je suis jalouse de toutes ces personnes qui ont le courage de lever leur majeur au monde. Moi je n'ai pas cette capacité.
Je vous dirai toujours que ce n'est pas grave, mais vous ne saurez jamais jusqu'où vos paroles se seront immiscées dans mon esprit. Moi-même je ne le saurais pas. C'est à partir du moment où je recommencerai à prendre des médicaments pour le stress que je saurais. Je me serais encore laissée submergée. Je ne demande pas que les gens me plaignent. Je déteste la pitié.
Je n'écris pas ce chapitre pour me plaindre de certaines personnes, je n'écris pas pour recevoir des "je t'aime" par milliers. J'écris parce que c'est un appel au secours. Je sais que vous ne pouvez rien faire pour moi. Après tout, que pouvez-vous faire derrière votre écran ? Rien. Non, vous savez ce que j'aimerais ?
Des chansons.
Étrange comme requête n'est-ce pas ? Je veux les chansons qui vous ont fait le plus pleurer, rire, chanter, danser, rager, je veux ces mélodies qui vous font frissonner, qui vous prennent aux tripes. Parce que, actuellement, peu de musiques ont cet effet sur moi. J'ai l'impression de mourir peu à peu à l'intérieur, de faner comme un cerisier qui perd ses fleurs. Sauf qu'aucun fruit ne poussera après cela, il n'y aura plus rien au bout de ses branches.
Bref, je vous laisse sur ces quelques paroles, si vous n'avez pas encore abandonné votre lecture. Je remercie les rares qui seront peut-être restés jusqu'à la fin.
N'oubliez jamais que je vous aime les amis.
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Human But Not Alone - Brett Talbot [𝖳.1 FINI]
Fanfic/!\ REPRISE ET CORRECTION DE MA FANFICTION SUR MON ANCIEN COMPTE /!\ June est loin d'être la fille la plus extravertie que Brett connaisse. D'ailleurs, il peut compter sur les doigts d'une main le nombre de fois où il l'a entendue parler. Cependant...