Enh-yal 〘Enhypen〙

Chapitre 14

La personne retoqua à la porte, mais n'attendit pas mon signe avant d'entrer.

C'est alors que je sursautai de peur en voyant un inconnu passer le seuil de ma porte, et se diriger dangereusement vers moi.

...

C'était un des amis à ma mère. Celui qui m'avait tant forcé à boire.

Je ne savais pas comment réagir.

-Que faites-vous ici ?! Si vous aviez quelque chose à me dire ou à me demander, vous auriez dû attendre demain matin !

Je me suis levée en vitesse de mon lit, et ai arrangé ma chemise de nuit.

-Je ne suis pas venue vous demander quoi que ce soit.

Il ferma la porte derrière lui, et s'approcha de moi.
Malheureusement j'étais descendue du mauvais côté. Je me trouvais coincée entre mon lit et le mur, et la porte se trouvait derrière lui, dans le mur. Je ne pouvais donc pas m'enfuir, d'aucune manière.

-S'il vous plaît allez-vous-en.

Il m'ignora tout simplement, et continua de s'approcher de moi. Je reculais, mais l'espace n'était pas assez grand pour que je puisse faire plus de deux pas en arrière, je me suis donc pris le mur, pour la troisième fois de la journée. Seulement cette fois, je n'avais envie d'une seule chose, de m'enfuir.

-Voyez-vous, vous m'avez séduit aujourd'hui. Vous avez fais preuve d'un professionnalisme qui m'a étrangement étonné. Je n'ai pas arrêté de vous regarder, et vous m'avez attiré, et plus qu'attiré, vous m'avez fait vous désirer.

Et voilà. Nous en arrivions là. Seulement le lendemain soir de mon couronnement. J'allais perdre ma virginité avec ce pervert égoïste répugnant, et je n'en avais aucune envie. Il me dégoûtait. En plus de s'inviter dans ma chambre, il m'avait fait boire bien plus que la normale, et à présent voulait abuser de moi.

Il n'arrêtait pas de s'approcher, et plus il avançait plus mon coeur paniquait et mes jambes tremblaient. Une fois son corps plus qu'à quelques centimètres du mien, j'ai essayé de le pousser pour l'empêcher d'avancer davantage, mais ce fût inutile.

Il m'attrapa les poignets d'une seule main, et les coinça au dessus de ma tête. Il me regardait droit dans les yeux, et lorsque je compris vraiment la situation, des larmes commencèrent à couler le long de mes joues.

Il parût contrarié que je pleure ainsi.

-Pourquoi pleures-tu ? Je vais te faire passer un bon moment tu vas voir...

Il plongea sa tête dans mon cou et vint me l'embrasser, de désire. Et non d'amour.

Mon coeur se serra, et mes jambes tremblaient de plus en plus. Les larmes n'arrêtaient pas de couler le long de mes joues.

Il m'attrapa les hanches et vint les coller à son corps.

-Tu la sens ? Tu m'excites déjà.

Et en plus de ça, il n'est en aucun point romantique et n'a aucune pointe d'intelligence dans son cerveau pervers. Il me dégoûte.

En effet, je pouvais sentir une bosse au niveau de son pantalon. Cela me dégoûta d'autant plus.

Qu'avais-je fais pour en arriver là ? Cela ne pouvait être que ma faute...

Il passa sa main à travers mon chemisier, et arriva jusqu'à mon sous vêtement.

-S'il vous plaît... suppliais-je, la voix tremblante, sanglotant.

Il m'arracha littéralement mon chemisier, me laissant en sous vêtements sous son emprise.

Alors que j'essayais de me débattre, je pus entendre des pas dans le couloir derrière ma chambre. J'eus alors un petit espoir. Je fis exprès de monter le son de ma voix, pour qu'on puisse m'entendre.