Come Back Home [Terminé]

• Chapitre 22 • non corrigé

Marc était rentré dans son appartement à Barcelone. Rozer aurait préféré le voir à Cervera, mais en gardant son kiné, il avait prétexté qu'il était plus facile pour lui de rester sur place. En réalité, il avait surtout voulut vérifier que Lorenza était encore un peu dans sa vie. Elle se trouvait encore en Malaisie et depuis trois semaines, il n'avait pas la moindre nouvelle. Il regrettait amèrement tous les mots qu'il avait put lui dire, encore plus maintenant qu'il savait qu'il l'avait réellement perdu. À ce moment, la séparation lui avait semblé être la meilleure des solutions pour la protéger. Mais il n'avait pas imaginé la douleur que sa lui procurerait.

Lorenza était partie, mettant des milliers de kilomètres entre eux. Il savait qu'il était le seul responsable de ce silence, que les messages qu'il lui avait laissé avait creuser un peu plus le fossé qui les séparait. Mais trois semaines, cela devenait tellement long. Il regarda une nouvelle fois son téléphone, revisionnant la story qu'elle avait publié sur les réseaux sociaux. Il savait qu'elle verrait qu'il la suivait toujours mais il avait besoin de voir comment elle allait. Il n'arrivait pas toujours à retenir sa colère ou sa rancœur, Marc lui laissait souvent des messages remplient d'agressivité. Il les regrettait la plus part du temps mais il voulait la faire réagir, il voulait qu'elle lui réponde.

Marc regardait une a une ses photo. Elle n'était quasi sur aucune, le pus souvent elle était la photographe. Il y avait bien celle au bord de place, prise à contre jour où l'on ne voyait que l'ombre de son corps et son selfie lors d'un petit déjeuné typique Malaisien, mais il ne la voyait pas assez. Et la sensation désagréable qu'il avait au fond de lui, faisait vriller son cœur. Elle n'était pas seule là bas et c'était la pire des impressions. Le coup qu'il reçu dans l'estomac lorsqu'il vit sa nouvelle publication fut plus fort que tous. La localisation fit monter un nouvel élan de colère hallucinant dans tout son corps. L'île de Tioman était l'un des lieux qu'elle lui avait proposé de visiter l'an dernier juste après le grand prix de Malaisie. Il avait repoussé cette visite car il était en pleins championnat et trop focalisé sur les victoires à venir pour l'emmener quatre jours là bas. Elle n'avait trop rien, il avait juste vue son sourire s'effacer légèrement. Maintenant elle faisait ce voyage sans lui. La mer turquoise en arrière plan, une crique des transats en bois et le pire dans cette photo, les jambes d'un homme allongé sur le transat à côté de celui de Lorenza. Son sang se figea dans ses veines, il avait l'impression de tomber dans un cauchemars dont on arrivait pas à se réveiller. Marc n'arrivait pas à y croire. Comment arrivait elle a laisser aussi facilement leur histoire derrière elle. Sa main se resserra violemment sur son téléphone, regarda le mur en face de lui, mais se ravisa. Éclater son téléphone contre le mur était totalement absurde. Il préféra laisser un commentaire sous la photo. Tu rends parfois les choses moins difficile. Merci 'grand' ange gardien. Même sa légende le rendait fou. Il pianota rapidement quelque mots sous la colère, bourré de faute de frappe avant de se ressaisir et de les effacer. Il chercha quoi marquer pour la faire souffrir autant que lui était déchiré par cette douleur. Que ta vie soit plus simple et plus belle avec ce nouvel ange gardien alors. Je n'ai visiblement pas sut t'apporter se que tu désirais. Te rendre ta liberté à été la meilleure des choses que j'ai pus faire. Il relu la phrase plusieurs fois et au moment d'appuyer sur validé, il se décida à lui envoyer un privé. Leur rupture n'était connu de personne, même pas de sa propre famille. Il copia le texte dans la messagerie privé de la jeune femme et valida sans plus attendre. Il resta dessus jusqu'au moment où il vit l'icône de lecture. Sa colère descendit peu à peu. Il était certain de l'avoir blessé et savoir qu'elle était aussi mal que lui le soulageait. Il se disait qu'elle méritait de ressentir sa peine car elle oubliait leur histoire au près d'un autre.

Son téléphone vibra dans sa main dans les minutes qui suivit. Marc s'empressa de lire le message. Tu n'es qu'un con ... Une photo en chargement accompagnait ce message. Lorsqu'il vit le visage souriant de son frère apparaître en dessous, son souffle se coupa. Il ne comprenait pas. La phrase de Lorenza tournait en boucle dans sa tête et des milliers de questions s'ajoutèrent.