• Chapitre 29 • non corrigé

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« Sérieux, je te jure que la prochaine fois que tu te mêles de ma vie privée avec Liana comme tu viens de le faire, je te le ferais regretter. »

Uccio, son meilleur ami depuis de nombreuses années, bien avant que le succès le pousse sur le devant de la piste, le regardait les bras croisés contre sa poitrine, sans le moindre éclat de regret dans le regard.

« Quand vas tu ouvrir tes yeux et voir que votre relation est vouée à l'échec. Que se soit la vie ou ses frères, tout vous séparera toujours. Arrête de te prendre la tête avec elle et regarde toutes les autres femmes qui gravite autours de toi. »

« Et quoi ? Recommencer inlassablement la même chose ? Prendre des jeunes qui ne sont là que pour mon argent ou pour l'avantage médiatique que mon nom peut leur apporter ? »

Sa voix était agressive, mais Valentino en avait marre de voir toutes ses personnes se mêler de ses histoires personnels sans le consulter lui.

« Tu crois qu'elle cherche quoi la sœur Marquez ? »

« Elle s'appelle Liana, Uccio et je suis certain qu'elle cherche autre chose que se que mon nom pourrait lui apporter. »

« Tant bien même, tu feras quoi de ses frères ? »

Le pilote italien referma violemment son sac de sport, qu'il utilisait comme sac de voyage, avant de fusiller son meilleur ami. Qu'est ce que Uccio ne comprenait pas dans le faite qu'il voulait se laisser une réelle chance avec Liana. La jeune espagnole le connaissait et ne le considérait pas comme la plus part des autres femmes, comme un dieu de la moto. Avec elle, il se sentait homme et uniquement ça et cela lui faisait un bien fou. Il avait l'impression de sauté dans un trou sans fond, d'avoir peur de chaque pas, mais il se sentait réellement vivant. Elle lui redonnait l'impression d'être lui.

« Je verrais avec le temps. Je pars pour Terni, je vais fêter la nouvelle année avec elle et je ne demande l'avis de personne. Je te préviens juste Uccio, ne recommence pas ! »

« Elle est venue pleurer après le message ? »

Valentino se pinça l'arrête du nez. Il pouvait adoré Uccio, mais là, il commençait sérieusement à avoir envie d'écraser son nez avec son poing. Il respira profondément en tentant de se calmer.

« C'est Lorenza qui m'a envoyer un message pour me dire que tu étais un con. »

« La Rompiscatole de l'autre connard, c'est une vraie emmerdeuse ! »

« Je ne donnerais jamais raison à Marquez, jamais ! Mais Lorenza n'est pas lui et là elle a raison, tu as merdé. »

Uccio secoua la tête, il n'arriverait pas a faire accepté son point de vie à son meilleur ami. Il avait toujours eut un certain ascendant dans ce domaine, depuis son histoire avec Linda et leur rupture totalement désastreuse. Uccio s'était occupé de filtrer les femmes qui pouvaient graviter autours du pilote. Il n'avait jamais tenu Liana à distance, car il n'aurait jamais imaginé que la sœur de ses pires ennemis intéresse un jours le pilote. Et pourtant, maintenant, en voyant le bordel que devenait cette histoire, il le regrettait. Uccio savait quand réagissant de la sorte, il pourrait perdre cette amitié qu'il chérissait, mais il avait la conviction qu'il devait les tenir éloigner.

« Je te laisse faire tes valises, tu es trop dans ton délire pour écouter se que j'ai à te dire. » lança Uccio en passant la porte de la chambre de son ami.

« Oui évidement c'est moi qui suis trop dans mon délire ! »

Valentino ne comprenait pas que son meilleur ami réagisse de la sorte. Lui était heureux de le voir avec sa famille et il espérait que Uccio en fasse tout autant. Même si lui n'aspirait pas encore à tout ça, il avait besoin de croire à cette histoire avec Liana. L'avenir lui faisait peur. Il ne se sentait pas vraiment à son aise avec la décision qu'il venait de prendre. Laisser derrière lui ce monde qui l'animait depuis des années, quitter la moto le terrifiait. Toute sa vie n'avait n'avait tourné que autours de ça et pour il avait décidé qu'après cette saison, il décrochait. Valentino n'en avait encore parlé à personne, même son meilleur ami était dans le flou. Pourtant le pilote était sur que son ami se doutait de quelque chose et que ses réactions trop vive de ses derniers jours n'en étaient que le résultat. Mais il avait prit sa décision et n'en démordrait plus. Lorsque Yamaha l'approcherait pour renouveler son contrat, il en parlerait et ne se ferait influencer par personne. Il n'aurait sans doute jamais ce dixième titre, mais il sentait que son corps ne suivait plus et qu'il ne tiendrait cette année uniquement par la volonté de son esprit.

Come Back Home [Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant