If I Can Say (BxB)

Chapitre 9

Le jour suivant, il m'ont laissé travailler seul, comme si je faisais déjà partie de l'équipe. Je n'ai pas vraiment poser plus de question pour en savoir plus. A la pause de midi, nous avons dîné tous ensemble. Les échanges de regards entre moi et le directeur n'arrêtaient pas de fuser... Qu'est ce qu'il ce passe encore... J'ai les mains moites, c'est tellement désagréable, ses palpitations légères, le pou qui s'accélère. C'est un jeu dangereux ce qu'il ce passe là. Mais c'est un jeu qui me plaît. Nos jambes se touchent légèrement, ce qui me fait frémir intérieurement. Je n'écoute plus vraiment les conversations qu'il y a autour. Les seules paroles qui passent tournent autour parlent du nouveau projet que nous venons d'accepter. Dans quelques semaines tout sera mis en place pour la publication de cette nouvelle œuvre. Et la journée reprend son cours habituel. Monsieur Schilling, passait dans mon bureau attitré pour voir comment cela se passait, et si je m'en sortait. Kyoko est venue me chercher ce jour-là. Je lui ai parlé de ce qui c'était passé durant le dîner. Elle ne semblait pas si ravie vu ce qu'il c'est passé les jours précédents.

Le troisième jour, il y a toujours eu ces échanges de regard incessant, ceux qui me font bouillir et me rendent incompétant. Et ce travail qui ressemble plus à une passion qu'à autre chose, je n'ai vraiment pas l'impression de travailler quand je suis ici.

Le quatrième jour, Jörgen et moi semblions plus proches, il restait un peu dans mon bureau et nous parlions légèrement.

Le cinquième jour, la proximité se fait ressentir, Quand nous nous déplacions entre les couloirs de l'entreprise il était très tactile, ce qui ne me dérange pas d'un poil. J'aime bien sentir la chaleur de ses mains sur mon corps.

Les jours se ressemblent entre eux, le directeur me dépose jusqu'à chez moi le soir. On discutait quand nous étions en voiture et nous nous rapprochons de plus en plus, on a même commencé à s'envoyer quelques messages. On parlait de travail et parfois même des questions personnelles. Il a vingt-huit ans, il vit seul et n'as pas d'animaux de compagnie. Je lui ai même dit qu'il devait se sentir seul. Il a rigolé et n'a pas répondu. Il avait l'air un peu triste après cette conversation. Plus les jours passaient et plus j'éprouvais une petite attirance envers Jörgen, ses petis rapprochement et ses petites intentions. Il me plait, mais s'il te plait Edern. C'est ton boss quand même. Tu ne peux pas penser ainsi, ça ne doit même pas être réciproque. Enfin soit, pendant ces quelques temps, j'ai eu l'occasion de faire de la paperasse, même que j'ai pu aider Monsieur Schilling à prendre quelques rendez-vous avec d'autres maisons, d'autres écrivains, et même rédigé quelques mails pour la maison. C'est impressionnant comment il doit être rempli de rendez-vous, bientôt pleins de nouveaux écrivains passeront ses portes. Il ne reste plus que deux jours pour cette semaine d'essais.

— Edern? Me susurre-t-il à l'oreille.

Le réflexe de me redresser et de mettre ma main sur mon oreille. Il se tient derrière moi, sa tête est assez proche de la mienne. Il regarde au-dessus de mon épaule, c'est pour ça que je pensais qu'il me susurrait à l'oreille...

— Oui Monsieur Schilling?!

Je dois être rouge pivoine, pendant que je me retourne il n'est plus qu'à quelques centimètres. Mon regard rivé vers mes feuilles pour faire abstraction de cette proximité entre nous.

— Tu es dans tes pensées? Ce n'est pas la première fois que je t'appelle.

Je tourne ma chaise à roulette pour lui faire face, il est accoudé près du mur on est séparé par quelques pas.

— Non, dans la lecture du projet. J'ai bientôt fini la correction. Je n'ai pas décelé énormément de fautes. Je m'excuse. Dis-je en plongeant dans ses yeux océan.

— Bien! Dit-il en se rapprochant de moi. D'ailleurs tu pourrais passer dans mon bureau pour rédiger quelques mails avec la secrétaire? Et commencé une grosse partie de la formation de secrétariat?